vendredi 9 janvier 2015

récompense des meilleurs bacheliers

Les Fils Menoua des USA récompensent les  meilleurs élèves.

Dschang. Une enveloppe de 2,5 millions a été décaissée des fonds de l’association Lenan Poueh Menoua pour récompenser la bravoure scolaire.

Ce n’était pas un coup d’essai, mais une emprunte de plus marquée par l’association Lenan Poueh Menoua des Etats Unis d’Amérique ce mardi 6 janvier 2014 à la commune de Dschang. En présence de la quasi-totalité du monde éducatif et sous la supervision du préfet de la Menoua, cette association a offert des bourses de 50.000F à chacun des 43 meilleurs bacheliers du département de la Menoua. Les notes lues de ces braves candidats, donnaient le tournis. C’est le cas de Charnel Stelle Mbianda Kwemo. Cette jeune fille de 18 ans à l’air timide, qui a décroché le GCE avec la note de 19,20/20 à cet examen. Le préfet de la Menoua, Joseph Bertrand Mache Njouonwet après avoir remis l’enveloppe et le diplôme de cette dernière, a rappelé dans un discours anecdotique, que le débat Anglophone # Francophone ne mérite plus d’être posé désormais puisque les meilleurs aux examens en langue anglaise, sont issus des rangs de ceux qu’on taxait de francophone lorsqu’il officiait à Bamenda.

Le Dr Samuel Dongmo, président de l’association Lenan Poueh Menoua, rappelle que cette initiative créée en 1998 à Washington aux USA par des camerounais originaire de la Menoua et résidant au pays de l’Oncle Sam, vise à perpétuer ce qu’ils ont reçu de leur pays. «J’ai été premier au baccalauréat national à mon époque, ce qui m’a permis de décrocher une bourse pour aller pendant 10 ans, étudier la médecine en France. C’est de là que je suis allé m’installer aux Etas Unis ». Relate ce dernier. Maintenant que l’Etat camerounais n’offre plus facilement des bourses, des associations caritatives prennent le relais. Ce qui devrait redonner le moral aux élèves qui désespèrent, de comprendre que la bravoure, l’excellence et le goût de l’effort ont toujours un salaire. Il a suffi de suivre le parcours de ces derniers pour constater qu’en majorité, ces meilleurs bacheliers ont réussi leur concours dans les prestigieuses écoles d’enseignement supérieures et université du Cameroun. La relève l’a alors constaté le préfet, se prépare bien.
Honoré Feukouo


jeudi 1 janvier 2015

les Ivacs en renfort dans le Noun

Les Ivacs du Noun privilégiés
Ouest. Les dossiers sont progressivement déposés par les candidats.
L’attroupement est immense depuis hier, à l’entrée de la délégation régionale du ministère de l’éducation de base. Ce sont les maîtres des parents aspirants à un poste d’enseignant contractualisé, qui font foule. Ils lorgnent les babillards pour scruter dans les listes des établissements retenus et les candidats sélectionnés, s’ils sont parmi les heureux élus. Sur le babillard, on dénote 588 candidats aspirants, sélectionnés pour 202 écoles primaires de la région de l’Ouest Cameroun. Le département du Noun se taille la part du lion, avec 152 écoles qui bénéficieront du recrutement des maîtres de parents contractualisés. Une priorité qu’explique aisément Léopold Yimga Djamen, le délégué régional de l’éducation de base pour l’Ouest. Selon ce dernier, dans le Noun, «Les zones rurales se comptent par centaines, et, le ratio d’élèves maîtres là-bas est catastrophique. Il y a en ce moment des écoles dans le Noun où il y a 300 élèves et il n’y a même pas un enseignant de l’Etat ».
Dans l’ensemble, ce sont les écoles des zones rurales qui ont été sélectionnés, pour accueillir les potentiels instituteurs vacataires, recrutés actuellement sous l’appellation des maîtres des parents d’élèves. «Ce sont les enseignants formés, qui étaient déjà en poste, recrutés et utilisés dans ces écoles publiques sous la supervision des parents d’élèves ». explique le délégué régional, pour clarifier les critères de sélection des listes affichées. Reste maintenant aux candidats, de remplir et déposer un dossier composé de 14 éléments, et d’attendre la confirmation de leur recrutement, pour sentir une amélioration de leur solde, dans le travail qu’ils effectuent depuis quelques années. Certains qui n’ont pas vu leurs noms, ne manquent pas au passage de décrier le flou en arguant, qu’on dit privilégier les plus anciens diplômés et sur le terrain, alors qu’il y a des noms des jeunes diplômés qui ont obtenus leur Capiem en 2013, qui figurent parmi les sélectionnés. Pour Léopold Yimga Djamen, «Ils ne peuvent pas être concernés. Ce sont des erreurs s’ils sont là. Il ne devrait pas en avoir. C’est pourquoi la réactualisation est toujours importante». Les déçus, négocient dans les couloirs, où attendent cette réactualisation annoncée des listes.
Honoré Feukouo


les délices du Ndé séduisent le ministre du commerce

Une foire pour prépare les fêtes
Bangangté. Le ministre Luc Magloire Mbarga a lancé la 3e édition de la foire gastronomique Ndé’lices.
Rapprocher les consommateurs des denrées de première nécessité, et veiller à ce que ces produits soient accessibles aux bourses de la ménagère. C’est le défi qui est de nouveau réalisé au cours de la 3e édition de la foire gastronomique Ndé’lices. Une opportunité offerte aux producteurs du secteur agropastoral exerçant dans le Ndé, de venir vendre leurs produits directement aux consommateurs. Les exposants de cette foire sont aussi les opérateurs du secteur agropastoral. Ils sont près d’une centaine qui exposent leurs produits à l’entrée de la mairie de Bangangté. Luc Magloire Mbarga Atangana le ministre du commerce à comme lors des deux premières éditions, présidé la cérémonie officielle d’ouverture de cette foire. Une cérémonie qui en plus des consommateurs locaux, a associer des visiteurs venus de tout le département du Ndé et d’ailleurs. Débutée le 13 décembre, cette foire va s’achever au soir du 31 décembre 2014. Le ministre du commerce a apprécié cette initiative qui vient en soutien aux actions gouvernementale de lutte contre la vie chère. Comme innovation, cette foire jadis organisée par la seule mairie de Bangangté, est co-organisée par les quatre communes du département du Ndé, avec plusieurs concours, primant les meilleurs producteurs du secteur agropastoral, les meilleurs exposants, et les jeunes qui excellent dans la cuisson des mets traditionnels. Il est surtout conseillé ici comme l’a rappelé Célestine Ketcha Courtès maire de Bangangté, de consommer camerounais.

Honoré Feukouo

Rdpc la distribution des cartes grippée

Des cartes parallèles du Rdpc en circulation

Ouest. Les présidents de sections remontés contre les élites qui distribuent gratuitement les cartes du parti.

Comment procéder pour pousser les militants du Rdpc à acquérir chacun une carte du parti? Telle est la question casse-tête qui émeut au sein du parti du flambeau à l’Ouest. Surtout que, les camarades supposés, nouveaux ou anciens du parti de Paul Biya, ne s’empressent pas d’entrer en possessions de ces cartes d’adhésions. C’est ce qui ressort de la réunion d’évaluation présidée par le sénateur Badel Ndanga Ndinga le dimanche 21 décembre à la maison du parti de Bafoussam. L’une des raisons découle du coût de ces cartes. Chaque militant du Rdpc doit débourser 4 500 Fcfa pour les cartes contre 2 500 Fcfa pour ceux de l’OfRdpc et l’OjRdpc.
Il faut en plus payer les arriérés des frais d’adhésion. Les 37 présidents des sections Rdpc de la région de l’Ouest, déplorent le fait que les militants en majorité, n’ont pas de moyens et exigent plus de temps. «Il y a parmi nos militants, ceux qui travaillent ailleurs et résident sur place. Il faut attendre les congés et les vacances pour les toucher afin qu’ils achètent leurs cartes. Il y a aussi ceux qui sont des militants fidèles à l’instar de nos grandes mamans du village. Mais, elles n’ont pas des moyens pour entrer en possession de ces cartes, à cause de l’extrême pauvreté qui sévit chez nous » explique Théodore Datouo, président de la section Hauts-plateaux sud à Bangou.
Sa proposition a été décriée par certains autres présidents qui déplorent le fait que, certaines élites, sautent sur cette occasion pour aller directement au comité central acheter les cartes qu’ils distribuent gratuitement à tous les militants. «13 000 cartes d’adhésion et de cotisation parallèles sont distribuées gratuitement aux militants dans la Mifi. Le Rdpc est un parti de rassemblement et non de division et de haine». Déplore Joseph Confiance Fongang, président de la section Rdpc Mifi Ouest. Selon ce dernier, ces cartes achetées et distribuées gratuitement par une élite, représentent plus de la moitié des 21 000 cartes qu’ils ont reçues de la hiérarchie du parti. « Après, on va nous accuser de ne pas faire circuler la vente des cartes» s’indigne à sa suite un autre président de section. En face, on réplique que «cette initiative des élites est la bienvenue. Les présidents de section ne voulaient pas vendre les cartes à ceux qu’ils redoutent comme des militants qui ne vont pas voter pour eux au moment du renouvellement des sections».
Badel Ndanga Ndinga, le mandataire du Comité central du Rdpc calme le jeu en clamant que «l’existence de cartes parallèles décriées, sont des cartes régulières, mais qui ont été achetées par certaines grandes élites pour les distribuer, gratuitement. Nous ne devons pas mettre l’accent sur ça. Ce que nous voulons, c’est que même si les cartes sont distribuées, gratuitement, il faut qu’elles soient prises en compte au niveau des comités de base. Qui demeurent la structure d’enregistrement de nos militants ». La guerre pour le contrôle des sections Rdpc dont on annonce le renouvellement imminent, est déjà au centre des bagarres. Cela passe actuellement par le contrôle de la distribution des cartes sur le terrain.
Honoré Feukouo




La famille de Samuel Mbou se déchire

La famille de l’ex-délégué du gouvernement à la Pj
Bafoussam. La succession de Samuel Mbou au centre de leurs litiges.
C’est tard dans la nuit d’hier que les sœurs de Samuel Mbou l’ancien délégué du gouvernement ont quitté les locaux de la délégation régionale de la police judiciaire de l’Ouest. Du 29 au 30 décembre 2014, ils y étaient pour audition, à la suite d’une plainte déposée contre eux par Marthe Mbou, la veuve de l’ancien délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Bafoussam. La veuve selon sa plainte, affirme que les fleurs qu’elle cultivait dans la cour de la concession de son défunt mari pour un usage commercial, ont été détruites par ses belles sœurs, qui ont aussi au passage, emportés les plats qu’elle utilisait pour le service traiteur.
Mefotié Aude, Meffe Rachel, Motué Jacqueline, Modjopo Thérèse qui sont les principales accusés, répliquent en disant qu’il s’agit d’une plainte visant juste à les déstabiliser dans le litige successoral qui les oppose. L’ancien délégué du gouvernement  décédé le 6 mars 2014, avait certains immeubles bâtis immatriculés au nom de sa mère. Ce qui a poussé ses sœurs à s’introduire dans la succession. Ce qui n’est pas du tout du goût des orphelins et de  la veuve. Mme Marthe Mbou, vice-présidente de la section OfRdpc Mifi centre, réside depuis plus de 7 ans en France. Ses belles sœurs l’accusent d’avoir abandonné son mari malade pour aller dilapider les biens  de son mari en  Europe, avant de revenir discuter ce qu’il a légué à ses sœurs qui s’occupaient de lui pendant sa maladie. Même le chef Baleng qui a voulu régler le litige en nommant le successeur de ce défunt notable, n’a pas encore pu réunir au même endroit tous les enfants du défunt qui demeurent divisés. La mésentente entre la veuve, les orphelins, et les sœurs du défunt Samuel Mbou ancien délégué du gouvernement, n’est pas loin de trouver une solution finale.
Honoré Feukouo


A l'école des droits de l'homme en milieu rural

Les villageois à l’école de leurs droits
Ouest. Les personnes du monde rural sont imprégnées de leurs droits fondamentaux
C’est un discours inhabituel qu’écoutent  les habitants des zones rurales de l’Ouest. Une vingtaine de jeunes, membres de l’Association Internationale Kofi Annan pour la Promotion et la Protection des Droits de l’Homme et la Paix (Aikaprodhomp) avec l’appui du  National Endowment for Democracy (Ned) mène actuellement une campagne de sensibilisation de ces citoyens des zones rurales à la maîtrise de leurs droits.  Selon Serges Fréderic Mboumegne le coordonnateur de ce projet dénommé « Agir pour les Droits de l’Homme en milieu rural dans la région de l’Ouest Cameroun », il est question de faciliter la maîtrise des droits humains en milieu rural. Cette campagne qui s’effectue par une opération de porter à porte dans 24 groupements de la région de l’Ouest a débuté par une conférence de presse le 10 décembre dernier journée dédiée aux droits de l’homme. A côté de la sensibilisation, des affiches expliquant par l’image les droits des veuves, des personnes âgées, des femmes, des enfants et autres, sont apposés sur les murs des domiciles afin de permettre aux ménages de mémoriser ces droits humains. Le processus va  aboutir en février prochain, au déroulement d’une enquête dans ces 24 groupements pour dresser un état scientifique sur la situation des droits de l’homme en milieu rural.
H F


la SABC prime l'excellence scolaire

Des bourses comme cadeaux de noël
Bafoussam. Une enveloppe de 9 millions repartie aux meilleurs élèves de la région de l’Ouest.
Récompenser l’effort des élèves qui ont bravé les examens officiels en sortant leaders de leurs départements respectifs. C’est le prétexte de la cérémonie qui s’est déroulée dans la cour de l’enceinte du lycée bilingue de Bafoussam. Pour cette édition 2014 du programme «encourageons la performance scolaire » des brasseries du Cameroun, 377 lauréats recensés sur l’ensemble du territoire national vont empocher la bagatelle somme de 62.7000.000Fcfa. L’escale de Bafoussam le mercredi 17 décembre 2014,  a permis de remettre un montant de 9 millions aux 64 boursiers de cette région. Michel Ngueti le proviseur du lycée bilingue de Bafoussam en observant la joie des élèves qui recevaient des enveloppes de 50.000F à 500.000F, a remercier la société anonyme des brasseries du Cameroun pour ce projet qui ne peut  «accoucher que l’esprit d’émulation dont l’école a tant besoin au Cameroun.» Vanessa Nana de la société anonyme des brasseries du Cameroun explique le processus comme un procédé permettant de primer les meilleurs  diplômés de chaque département au Cep (50.000F), au Bepc (100.000F), au probatoire (150.000F) et au Baccalauréat (500.000F). Des primes spéciales d’une valeur équivalente à la moitié de ce montant ont été octroyés aux élèves qui ont réussi leurs examens avec de très bonnes notes, sans êtres les majors. Des véritables cadeaux de noël remis à ces braves élèves.
  L’unique critère valorisé étant la performance scolaire comme l’a clamé  Cyriaque Djassi le sous directeur des examens, des concours et de la certification à la délégation régionale des enseignements secondaires de l’Ouest, il revient aux élèves de fournir le meilleur d’eux-mêmes, pour décrocher ces bourses qui tombent comme une manne pour les parents le plus souvent essoufflés financièrement. Le préfet Joseph Tangwa Fover en profite pour conseiller aux enfants d’éviter l’usage des appareils comme les jeux vidéos, la télévision, le téléphone portable déconseillés en milieu scolaire, en avertissant qu’il maintien l’arrêté dans lequel, les enfants surpris en vagabondage nocturne, seront arrêtés et gardés en cellule. Il revient aux parents de garder les enfants à la maison pour qu’ils étudient leurs leçons  comme l’explique le préfet, non seulement pour éviter de tomber facilement dans les vices, mais aussi pour devenir des camerounais capables d’apporter le meilleur de leur formation au développement du Cameroun de demain.
Honoré Feukouo