lundi 27 septembre 2010

Bamenda
Bernard Muna annonce sa candidature pour les élections présidentielles
Le président de l’Afp a été désigné pour représenter la coalition des partis de l’opposition et de la société civile.
La cérémonie de désignation de Bernard Muna comme le candidat de la coalition de l’opposition et de la société civile pour l’élection présidentielle de 2011, était bien similaire à une fête organisée pour désigner et introniser un chef traditionnel dans la zone des grassfields du Cameroun. C’est une cohorte de personnes présentées par le speaker comme les représentants des chefs traditionnels parmi lesquels on pouvait identifier quelques visages des Imams, des chefs traditionnels du Nord-Ouest et du Littoral, qui sont allés présenter Bernard Muna, comme «le candidat qui va unir autour de lui toute l’opposition et la société civile du Cameroun, afin d’impulser le changement  démocratique et le véritable élan du développement au Cameroun.»  Séance tenante, il a été vêtu en tenue traditionnelle, et a reçu le bâton de commandement pour aller mener une campagne électorale efficace. C’était au cours du conclave qualifié par les organisateurs de «la déclaration de Bamenda», qui s’est déroulée dans une salle des conférences du palais des congrès de Bamenda, pleine comme un œuf le samedi 25 septembre 2010.
Pour les critères de sa désignation Vicor Epie Ngome le président du comité d’organisation de cette manifestation, rappelle que tout a été défini la veille, lors des débats. «Nous voulions un candidat qui ne va pas s’accrocher au pouvoir, parce qu’il aura une bonne moralité et un bref mandat pour remettre les choses à plat, avant l’organisation d’un véritable scrutin national tel que le propose l’offre orange.»
La désignation de Bernard Muna, a été précédée le vendredi 24 septembre 2010, par une grande séance d’exposés débats. Pour attirer le plus de monde à cette conférence qui s’est déroulée dans un hôtel de la ville de Bamenda, les organisateurs ont débuté leur manifestation par un match de football qui a opposé au stade municipal de Bamenda, la formation de Lions sport à une sélection de la dream team des acteurs politiques et de la société civile. L’affluence qu’a connue le match de football, ne s’est pas observée pendant la conférence. Des 4 conférenciers annoncés Eric Mathias Owona Nguini et Joseph Marie Eloundou n’étaient pas présents. Hilaire Kamga de l’offre orange et l’ancien préfet Vicor Epie Ngome du Mouvement pour la reconstruction du Cameroun présentés comme les 2 acteurs de la société civile coorganisateurs de cette cérémonie, se sont contentés à convaincre les citoyens présents à aller s’inscrire sur les listes électorales. Sur la liste de présence, on observe la signature de 72 organisations de la société civile, et une dizaine de représentants des partis politiques tel que  le Cpp, l’Udc, le Mdc, le Rda, l’Upt, l’Upc. Le président du Sdf dans le Nord-Ouest invité, a effectué un bref passage dans la salle avant de repartir à la hâte.
Honoré Feukouo

Hilaire Kamga
«Le candidat de l’offre orange sera connu en décembre»
 Est-ce qu’on peut en déduire que le candidat choisi et présenté est le candidat tant recherché pour représenter l’offre orange dans une cérémonie où vous êtres présenté comme l’un des coorganisateurs.
Je ne suis pas organisateur. J’ai été invité par Vicor Epie Ngome. Je suis venu dire 2 choses. Nous avons passé toutes ces années à combattre Elecam. Maintenant, à 12 mois de l’élection présidentielle, il est temps de changer de discours, d’agir. Le faire avec en mobilisant les gens à s’inscrire massivement sur les listes électorales d’Elecam, et à s’organiser pour contrôler leurs votes qu’ils vont défendre jusqu’au bout. Le 2e message que je voulais passer, c’est que l’offre orange,  demeure actuellement le modèle unique pour une bonne transition victorieuse en 2011. Dans cette salle où il y avait plus de 2500 invités, j’ai écouté le citoyen Bernard Muna, présenter sa candidature pour être le candidat de l’offre orange. Nous sommes encore dans la phase de l’ouverture des candidatures. Le candidat de l’offre orange sera connu au mois de décembre.

point de vue: félicitations! Monsieur le préfet de la Mifi

Bafoussam, le 25 Septembre 2010

A Monsieur FOUAPON ALLASSANG,
Préfet du Département de la Mifi.
                                                                       -Bafoussam-

OBJET : Félicitations et Encouragements.

Monsieur le Préfet,

Comme un maitre du cours d’initiation, craie de toutes les couleurs en main, les exemples physiques à l’appui, vous avez en date du 24 Septembre 2010 à l’occasion de votre tournée de prise de contact avec les populations de Bafoussam 3, fait un état des lieux, dégagé les leçons négatives jusque là observées ça et là au sein de cette population, puis  donné des enseignements pour un nouveau départ avec certitude.

Certes vous n’avez pas de baguette magique. Mais, en homme averti, vous avez donné tout ce dont Bafoussam 3 avait besoin. Tout ce dont elle a demandé. Comme vous l’avez si bien relevé, l’essentiel n’est pas de demander, c’est de pouvoir prendre. Les maux qui minaient Bafoussam 3 ont été dits à cœur ouvert et, personnellement, je serai fier de savoir que mes frères et sœurs ont bien reçu ces soins curatifs en leçon inaugurale et magistralement administré.

Monsieur le Préfet, même si votre mission ne s’arrêtait que là, rassurez-vous, vous aurez distribué la moisson aux populations de Bafoussam 3. Reste à ces populations de savoir consommer et s’en servir.

Tout en vous félicitant pour cette méthode d’administration pédagogique, nous vous encourageons à maintenir le cap et vous rassurons de notre indéfectible soutien pour qu’enfin, notre département sorte de sa léthargie et de ses dérives multiformes.

En implorant le Seigneur Tout Puissant qu’il vous accorde sa grâce afin que vous soyez davantage inspiré et que soit glorieux votre mission à la tête du Département de la Mifi,

Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de nos sincères félicitations et encouragements.
                                                                       François Zavier FONKOU WOLONG.

                                                                      
                                                                       Président de la Fédération Mifi
                                                                       et Membre du Comité Central
Copie/ Gouverneur de la Région de l’Ouest
           Sous Préfet Bafoussam 3
           Chef supérieur Bamougoum
           Secrétariat Général UNDP

le choléra est arrivé à l'Ouest Cameroun

 Foumbot
Le premier cas de choléra dépisté crée la panique dans le Noun
Ngagna Ousseni qui était à un deuil la veille a officié comme serveur jusqu'à ce que la maladie se manifeste
L’interdiction de la commercialisation des sucettes, cannes à sucre et autres produits liquides destinés à la consommation directe est depuis hier lundi 27 septembre 2010, effective dans la région de l’ouest. C’est le contenu d’un décret signé par le gouverneur Samuel Dieudonné Ivaha Diboua. Les élèves qui se rendent en classe dans la localité de Foumbot et ses environs ce mardi 28 septembre 2010 tel que l’ont finalement décidé Christopher Kwekoua le délégué régional des enseignements secondaires de l’Ouest et son homologue Pierre Foti de l’éducation de base, vont être scrutés par une équipe médicale qui va sillonner les établissements scolaires pour vérifier s’ils ne sont pas déjà atteints par le vibrion cholérique. Ce sont là quelques mesures d’urgences prises hier, à l’issue des multiples réunions de crise qui ont été organisées, dès que le vibrion cholérique a été signalé à Maka dans l’aire de santé de Foumbot.
 Le patient Ngagna Ousseni est interné sous isolement au centre de santé de Maka. Difficile d’arriver où se trouve cet homme de 26 ans, qui était connu dans cette localité où il réside comme un bon débrouillard, prêt à rendre service. C’est d’ailleurs ce qui inquiète le plus, puisqu’ils se rappellent que Ngagna Ousseni était la veille, celui qui s’occupait du service lors des funérailles qui ont attiré une foule immense au quartier Kousep à 20km du centre ville Foumbot. Tout laisse croire qu’au moment où il remplissait généreusement cette mission, il était déjà malade, comme le clament certains de ses proches. «C’est depuis mardi passé (le 20 septembre 2010 ndlr), qu’il dit qu’il est malade.» explique son frère Ousmanou Mama. Du côté des autorités, on prône la maîtrise en combattant l’alarmisme. Le gouverneur de la région de l’Ouest qui a effectué un tour sur les lieux le lundi matin du 27 septembre 2010 à l’effet de toucher du doigt la réalité sur le terrain,  a rappelé aux citoyens présents et au chef de district de santé de Foumbot  qu’il est temps d’appliquer la pleine prudence. Un message rassurant que le docteur Bouba chef de district de cette aire de santé, a continué a ventilé toute la journée après le départ du gouverneur.  Il a multiplié les déplacements dans les lieux publics, pour sensibiliser les habitants de cette localité en vue d’inciter ces derniers à avoir un comportement hygiénique irréprochable pour barrer la voie à cette épidémie qui s’annonce. Un discours qui ne rassure pas encore. Dans cette localité les points d’eau potables sont rares, et les coupures d’eau fréquentes même à l’hôpital, qui s’avère être l’un des rares points dotés en eau potable, comme nous l’explique Inoussa le chef de ce bloc. Au moment de notre passage, il n’y avait aucune goutte d’eau qui coulait des robinets. Dans ces conditions le prolongement de la rivière Ngü et les petits affluents du fleuve du Noun, sont les seules sources de ravitaillements en eau tels que l’expliquent les habitants de cette localité.
Pris par cette panique, les autres patients qui se trouvaient au centre de santé qui héberge depuis dimanche le patient Ngagna Ousseni, ont tôt fait de déserter en majorité et progressivement les lieux dès qu’ils ont appris qu’il y avait parmi eux, une personne atteinte du choléra. On observe aussi sur la route, de nombreux déplacements des foules, qui migrent de Foumbot vers les autres villes.
Honoré Feukouo

Samuel Dieudonné Ivaha Diboua
 «Le patient était parmi ceux qui servaient la population au cours d’un deuil la veille»
Le gouverneur qui coordonne le comité régional de lutte contre le choléra  à l’ouest évalue la situation après l’arrivée du choléra à l’ouest.

On est passé des craintes à la panique puisque le premier cas de choléra est  déjà réellement visible dans la région de l’ouest.  Quel est l’état de la situation actuellement.
Effectivement dans la nuit d’hier (dimanche 26 septembre 2010), nous avons été saisis par les autorités administratives de la ville de Foumbot, faisant état d’un cas de choléra signalé dans l’aire de santé de Maka2. C’est pratiquement à 16km de la ville sur la route Foumbot – Bafia. Nous avons trouvé le nommé Ngagna Ousseni âgé de 26 ans. Selon ce que le chef de district de Foumbot nous a rapporté, ce malade a été interné dans ce centre de santé depuis dimanche, et c’était pratiquement suite à des violents maux de ventre suivis des vomissements. Il s’est retrouvé entrain de faire la diarrhée. Ses selles qui ont été prélevés par le médecin étaient jaunâtres, et attiraient vers l’urine. Toutes les conditions cliniques faisant penser au choléra étaient réunis au niveau de ce patient et transférés à Yaoundé. J’ai apprécié la réaction du corps médical qui a pris le soin de pouvoir cibler et sécuriser la zone sinistrée. Et les mesures de sécurité ont été prises de telle sorte que ce malade a été interné dans une salle isolée et ce qui fait que, tout ce qu’il peut faire comme besoin est maîtrisé et  les instruments dans cette salle sont stérilisés progressivement. Même pour que nous puissions y entrer il a fallu désinfecter nos chaussures, et je vous dis que ce malade qui est véritablement entré dans un état assez critique dimanche, a pu être stabilisé parce que depuis pratiquement minuit, cette nuit, jusqu'à ce que nous arrivions sur les lieux à 9h30  (du lundi 27 septembre 2010), il n’a plu fait de diarrhée. Ce qui montre que sa santé s’améliore.

Il se dit que cet homme était dans un milieu public la veille ou il officiait comme serveur lors des funérailles. Quelles sont les mesures prises pour qu’on n’assiste pas à une contamination de masse ?
Nous avions profité de cette occasion pour réuni la population qui était venue à notre rencontre,  pour continuer la sensibilisation, et amener les uns et les autres à prendre les dispositions d’hygiène pour que cette épidémie ne puisse pas se propager, et  qu’elle puisse se limiter à ce seul cas pour l’instant. Je vais même d’ailleurs dire que les populations de Foumbot m’ont agréablement surprise, parce que lorsque nous sommes arrivés sur les lieux ce n’était pas la panique. Ce corps médical a su maîtriser la situation, et je pouvais même vous dire que les conditions suspectées de contamination de cette maladie, vont pratiquement dans le petit cafouillage qui s’est passé dans cette localité avec un deuil qui s’est passé samedi le 25 septembre 2010 et qui a fait drainé les foules venant de pratiquement toutes les régions du Cameroun. Je dis c’était pour moi l’occasion de dire aux populations d’être assez vigilantes sur le plan de l’hygiène tant au niveau des toilettes, que de l’eau qu’il faut purifier potable avant de consommer. Ce patient était pratiquement parmi ceux qui servaient cette population. Nous pensons que les conditions d’hygiène une fois de plus sont vivement recommandées pour que cette épidémie ne puisse pas connaître une ampleur, plus  que celle que nous avons rencontrés sur les lieux. Mais sur la localité de Maka où nous sommes arrivés, nous pensons qu’ils sont pratiquement entrain de mettre en pratique les consignes données par le chef de district de santé de Foumbot, et les conseils que le comité régional à pu amener sur le terrain
Propos recueillis par Honoré Feukouo 

des nouvelles filières à l'université de Dschang

Dschang
L’université crée de nouvelles filières de professionnalisations
Elles ont été présentées et adoptées lors du conseil d’administration consacré à l’adoption du budget.
 Un programme de cours intitulé «Entreprenariat et création d’entreprises» sera dès la rentrée académique 2010-2011, dispensée dans toutes les filières de l’université de Dschang (l’Uds) dès le niveau 2, par un groupe d’enseignants pluridisciplinaires. C’est l’une des principales résolutions adoptée, dans la salle des conférences du rectorat le vendredi 24 septembre 2010, lors du 22e conseil d’administration de l’université de Dschang. Les participants ont axé leurs travaux sur la promotion des filières de professionnalisations. Selon Pr Anaclet Fomethé recteur de l’université de Dschang, une dizaine de filières professionnalisantes seront opérationnelles dès cette rentrée académique à l’université de Dschang. Sur le volet de la recherche, l’Uds à travers son Groupement d’intérêt économique (Gie), a signé des contrats de partenariats en recherche scientifique avec des universités Italiennes, et a aussi reçu du ministère de l’agriculture et du développement rural, une dotation de 17.500.000frs, pour axer les travaux dans sa filière d’agronomie, sur les multiplicateurs de semences améliorées de maïs. 
Les administrateurs de l’Uds, ont axés l’essentiel de leurs travaux sur l’aspect financier. Le compte administratif a été examiné et adopté en recettes à hauteur 4.831.937313 Fcfa, et à 4.285877086Fcfa  pour ce qui est des dépenses. Le compte de gestion se chiffre à 4.380231412 Frs en recettes et  en dépenses à la somme de 4.043900901 Fcfa.  L’essentiel de cette somme, d’après les explications du recteur,  a servi au payement des salaires, à l’investissement dans le secteur de la recherche étude, et à la construction  de 2 bâtiments d’une capacité de 2000 places au campus de Dschang,  la restauration du campus d’Ebolowa et la réfection des restaurants universitaires. 
Honoré Feukouo

Nouvelles filières de professionnalisations à l’université de Dschang
Faculté des lettres et des sciences humaines (Flsh)
-licence en documentation, archivage et librairie.
- Master en Migrations, mondialisation et développement local
- Centre de langues et cultures camerounaises

Faculté des sciences politiques et juridiques ( Fspj)
- master 2 en droits et techniques fonciers et domaniaux

Faculté des sciences économiques et de gestion (Fseg)
- master 1 et 2 en banque, assurances et bourse
-master 1 et 2 en comptabilité et fiscalité
- master 1 et 2 en administration des affaires.
Iut Fotso Victor de Bandjoun
-licence de technologie en maintenance industrielle et productique
-licence  de technologie en génie civil option bâtiment et travaux publics
- Bts en banques

Filière des métiers du bois d’Ebolowa
-master international de biodiversité  végétale et tropicale

Institut des beaux arts de Foumban (Ibaf)
- licence en patrimoine et  muséologie
-licence en architecture

lundi 20 septembre 2010

Bafoussam: un incendie dévaste une usine

trackback
L’incident est parti d’un coup circuit.
L’usine des établissements Tankeu et fils spécialisée dans la fabrication des huiles de palmiste a été entièrement consumée. Mercredi 15 septembre 2010, clients, consommateurs et curieux, ont accouru pour voir l’ampleur de la catastrophe au quartier Banengo, juste en face de l’antenne TV de Bafoussam. La toiture de l’usine a été entièrement consumée. Une citerne d’huile posée juste à l’entrée de l’usine, a été déformée par la chaleur du feu. A l’intérieur, tout est chaud et noir. Le feu continue à consumer quelques objets inflammables.
Alim Aboubakar le gardien de nuit : «J’ai d’abord vu vers 2h30, une petite étincelle se produire sur le compteur électrique. Quelques minutes après, j’ai entendu une explosion assourdissante qui a fait trembler le sol et j’ai vu le feu qui embrasait la charpente de l’atelier de production.»
Christophe Kengne le directeur de cette structure, fait l’état des pertes : « Il y avait juste à l’entrée, 6 roues, les moteurs et autres pièces des camions  citernes de livraison qui subissaient depuis hier une révision technique. Pour les machines, il y avait 4 moteurs pour chauffer l’huile, 2 machines de pressage et de  filtrage l’huile. Les 4 bacs de 2500 litres et les 15 fûts de 100 litres que vous voyez étaient pleins d’huile de palmiste. C’est la production de la semaine, qui devait être livrée ces jours. Dans le magasin, il y avait  1800 sacs de tourteaux et 80 tonnes de palmistes en réserve. Tout cela a été brûlé.»
Les employés, attendent actuellement que Emile Takeu le propriétaire de cette entreprise qui se trouve encore du côté de Douala, vienne décider du futur de l’usine et de leurs emplois.

Baham: Le gouverneur ignore la main tendue par le sous préfet de Batié

Baham
Le gouverneur ignore la main tendue par le sous préfet de Batié
Le gouverneur de la région qui refuse dès son arrivée à Batié de serrer la main tendue du chef de district de Batié. Ceux qui étaient dans la suite du gouverneur de la région de l’ouest le mercredi 15 septembre 2010, lors de la première journée de sa tournée, ont observé cette image avec inquiétude. C’est publiquement lors de son allocution, que le gouverneur Samuel Dieudonné Ivaha Diboua se met à dénoncer publiquement l’attitude de son collaborateur, qui est venu l’accueillir lors de cette tournée officielle, dans une tenue civile, négligeant sa tenue de commandement. A l’escale de Baham le jeudi 16 septembre 2010, le gouverneur a achevé cette tournée en dénonçant ceux qui dans le département des Hauts plateaux tout comme dans le département du Ndé, se caractérisent par le rapt des enfants. « L’être humain n’est pas une chèvre et l’état est décidé à prendre le relais de ceux qui par la justice populaire se rendent justice, en se mettant aux trousses de ces bandits.»
H F



Baham
Le gouverneur invite Fovu à prendre part à la coupe du Cameroun
C’est par Baham, que le gouverneur de la région de l’ouest, a bouclé ce jeudi 16 septembre 2010, une tournée de 2 jours dans le département des hauts plateaux. L’un des sujets sur lequel a insisté Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, a été le dossier Fovu de Baham. Le  numéro un de la région de l’Ouest a invité la grande la grande élite de ce département, à éviter le boycott annoncé de la finale de la coupe du Cameroun. « Je souhaite que Fovu nous ramène ce trophée ici dans la région de l’ouest. Bien sûr qu’il y a des liens entre Astres et Fovu, mais je souhaite que ce trophée revienne ici à l’ouest.» A martelé le gouverneur qui a voulu faire comprendre au large public de Baham, que les 2 équipes appartiennent au même propriétaire.
H F 

Le président de L’Oj Rdpc Mifi centre et son président de section à couteaux tirés



C’est par courriers interposés que les 2 hommes se sont lancés dans une guerre de positionnement
Le vendredi 27 août 2010, pendant que les membres du comité central du Rdpc originaires de la région de l’ouest étaient en concertation à Yaoundé avec René Sadi,  les militants du parti de Paul Biya, installés dans la capitale régionale de l’ouest s’entredéchiraient à Bafoussam. Les jeunes militants, devaient choisir entre 2 évènements. Soit aller au stade du Lycée classique de Bafoussam où, Jules Hilaire Focka le président de la section organisait la finale d’un tournoi de football baptisé au nom de son parti, soit se rendre à la permanence du parti Rdpc de Bafoussam où au même instant, Hyppolite Tchoutezo le président de l’Oj Rdpc dans la même localité, organisait la cérémonie clôture, de la conférence de section Oj Rdpc sous le thème «la section Oj Rdpc face aux enjeux des prochaines consultations électorales.» Juste avant le déroulement de ces 2 évènements croisés, les cadres proches des 2 camps, se sont donnés la peine de sillonner jusque dans les domiciles, pour inciter les jeunes à participer en masse à leur manifestation au détriment de celle de leur vis-à-vis, en facilitant le déplacement à ces derniers.
 Le conflit ouvert qui oppose le président de la section Rdpc Mifi centre et son président de la section jeune se déroule comme dans un ring de boxe par lettres interposées depuis 2 mois. Le 28 juillet 2010, Hippolyte Tchoutezo le président de l’Oj Rdpc Mifi centre, saisi par courrier le président de la section  pour l’informer de la tenue de cette conférence de section jeune dans un mois.  C’est le 2 août 2010, que le Dr Hilaire Focka réplique également par une correspondance ou il précise que «Je suis désolé de vous faire savoir que  la date  du 27/08/2010 correspond avec la date de la finale de football jeune de l’espoir que nous organisons dans notre ressort politique. Tournoi qui vise à occuper les jeunes les regrouper afin de mieux les sensibiliser contre la pandémie du  Vih Sida.» Invité à reculer la date de quelques jours, Hyppolite Tchotezo le président de l’Oj Rdpc réplique une fois de plus par courrier avec copie adressée aux autorités administratives locales et au comité central du Rdpc, en signifiant qu’il ne peut modifier cette date arrêtée de commun accord le 28 juillet 2010, avec la présence du président de la section et son bureau, avant qu’il ne commence à distribuer les invitations. «La conférence de section a un caractère statutaire et ne saurait être reportée à cause d’un simple match de football.» répond le président de la section  Oj Rdpc  Mifi centre à son président de section.
Pendant que les orateurs qui se succédaient à la maison prônaient la réconciliation des différentes fractions du Rdpc à Bafoussam, Charles Ateba Eyene, l’invité spécial de la conférence de section OjRdpc Mifi centre a lu ces différents correspondances, pour introduire son discours à la maison du parti. Devant près de 200 jeunes venus prendre part à cette conférence Charles Ateba Eyené va dénoncer le tribalisme qui sévit au sein du Rdpc à Bafoussam. Les militants allogènes du Rdpc à Bafoussam, se dit exclus du parti à telle enseigne, qu’ils ont décidé de créer une section parallèle qui actuellement organise ses réunions chez Samuel Fotso, le père de Geremi Njitap. Approché le président de la section assure qu’il n’est pas tribaliste. J’ai crée 4 commissions au sein du parti, et le président d’une de ces commissions est M Samuel Fotso chez qui se déroulent des réunions parallèles.»
Honoré Feukouo

Bafoussam Le gouverneur condamne le monnayage des places dans les établissements scolaires publics


C’était au cours de la réunion sectorielle de rentrée scolaire à l’ouest
Le monnayage des places et la mauvaise gestion des fonds publics dans les établissements secondaires publics, ont été fortement prohibés aux chefs d’établissements scolaires,  par le gouverneur de la région de l’Ouest.  Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a tenu un discours ferme dans ce sens, lorsqu’il a présidé ce mercredi 1er septembre 2010 dans la salle des fêtes du lycée Technique de Bafoussam, la réunion sectorielle de rentrée scolaire 2010/2011 des enseignements secondaires de l’Ouest. Dans son discours d’ouverture, il a rappelé aux patrons des établissements scolaires, qu’ils doivent s’évertuer au respect des effectifs prônés par le ministre des enseignements secondaires, afin de permettre aux enseignants de travailler avec plus d’efficacité pour des résultats palpables et incontestables en fin d’année. Les chefs d’établissements publics et leurs responsables financiers, doivent aussi se mettre selon les prescriptions du gouverneur de la région de l’ouest, à l’école de la bonne gestion des ressources que l’Etat et les parents d’élèves mettent à leurs dispositions en ces temps difficiles.
 Les 9 exposés qui ont été présentés aux responsables des 366 établissements scolaires du secondaire basés dans la région de l’ouest, ont tourné autour de la gestion et du suivi des activités financières, administratives et pédagogiques des lycées et collèges. Il a aussi été question d’étudier les moyens à mettre en œuvre, pour faciliter la promotion du bilinguisme, des arts, langue et cultures nationales dans le système éducatif.
Pour résumer le bilan de l’année scolaire 2010 qui s’est achevée, Christopher Kwekoua le délégué régional des enseignements secondaires a rappelé que sur un total de 231.744 élèves enregistrés, 142.234 se sont présentés aux différents examens et concours. 65.900 ont été déclarés admis, pour un pourcentage de 45,39%. Le délégué régional des enseignements secondaires, a souhaité que tous ses collaborateurs  et les partenaires du système éducatif à différents niveaux, s’engagent avec plus de détermination dès le premier jour de la rentrée scolaire, afin d’améliorer ces résultats, tant sur le plan de la qualité qu’en quantité.
Honoré Feukouo

Sfd Ouest Noumba bat campagne pour les inscription sur les listes électorales contre le gré de la hiérarchie du Sdf


Le député Sdf de la Mifi compte lancer une journée du citoyen dédiée à cette occasion
A l’issue de «la super coupe honorable Noumba» qui s’est jouée le dimanche 5 septembre au stade de la paroisse saint Jean Bosco de Nefa Bafoussam, le député Sdf de la Mifi parrain de cette manifestation, ne s’est pas contenté de remettre des trophées et cadeaux aux participants. Tout comme le vendredi 3 septembre lors de la cérémonie de remise des cahiers aux élèves qu’il a présidé dans le cadre de ses microprojets parlementaires à la place du marché de la chefferie Baleng, Serges Siméon Noumba a réuni les jeunes, à l’effet d’inciter tous ceux qui ont 20 ans, à aller s’inscrire sur les listes électorales. «Dans le cadre de mes microprojets parlementaires, je compte organiser d’ici peu, une journée du citoyen au cours de laquelle, tous ceux qui ont 20 ans, vont aller s’inscrire sur les listes électorales.» A clamé le député rebelle du Sdf lors de son discours.
Il a profité de ces tribunes, pour rappeler qu’il est prêt à confectionner des cartes d’identité nationale à ceux des jeunes qui n’en disposent pas, afin qu’ils puissent s’inscrire sans obstacles et à temps sur les listes électorales. Avec un ton de défi lancé à l’endroit de la hiérarchie du Sdf, le député Noumba a dit aux journalistes présents que «cette opération, serait un échec si je n’arrive pas à inciter dès la première phase, au moins 5000 jeunes à aller s’inscrire sur les listes électorales dans la région de l’Ouest. S’inscrire sur  une liste électorale est un devoir citoyen. Aucun individu, ne saurait refuser à un citoyen de s’inscrire ou d’assumer son droit de citoyen. Je voudrai rappeler que je suis à l’assemblée nationale tout comme les autres élus de mon parti qu’est le Sdf, parce que nous avons été élus. Tout comme les autres élus, je me suis déployé en 2007 sur le terrain de la même manière pour obtenir ce résultat.»
Approché le président provincial du Sdf à l’ouest rappelle qu’a aucun moment, le Sdf n’a demandé à quiconque de ne pas aller s’inscrire sur les listes électorales. «Lors de la réunion du Nec qui s’est déroulée le week end dernier, nous avons rappelé que Elecam doit effectuer une refonte électorale, en permettant aux gens de rentrer avec des cartes biométriques avec photos, remises dès le moment où ils se sont inscrits. Maintenant, on observe une politique de 2 poids 2 mesures. Ici à l’ouest par exemple, le gouverneur et tout son état major se sont réinscrits sans qu’on parle de doublons. Lorsque les autres citoyens se rendent dans les bureaux de votes, ils ne sont pas reçus. Comme quoi, les doublons sont autorisés pour les hauts cadres et militants du Rdpc, et interdits pour tous les autres.»
Un discours que confirme Clebert Ottou le secrétaire général national adjoint du Sdf. Pour ce dernier, «la machine de la fraude électorale bien dressée par le pouvoir en place et qui devait disparaître avec l’arrivée  d’Elecam, a plutôt été bien huilée pour continuer son travail».
Honoré Feukouo

Bafoussam: Une timide rentrée chez les sourds et aveugles


Le premier jour de la rentrée a été réservé aux inscriptions
Les 8 salles du Centre d’éducation et de réhabilitation des sourds et malentendants (Cersom) sont restés désespérément vides ce lundi 6 septembre 2010 jour de rentrée scolaire. C’est devant les bureaux de la direction, qu’on observe une longue file constituée d’une trentaine de personnes. Ce sont en majorité, des parents venus inscrire leurs enfants. Explique la secrétaire de direction. Cette dernière fournit les informations nécessaires aux parents, et oriente leurs enfants tous intimidés, vers les enseignants sur place. Les 8 éducateurs de ce centre situé à l’entrée de la ville de Bafoussam au lieu dit antenne télé, évaluent le niveau de surdité de l’élève et son potentiel d’expression. Le rapport qui est attribué au directeur, n’est pas toujours positif. «C’est le même constat que nous effectuons toutes les années. La rentrée traîne à démarrer ici, parce que c’est lorsque les parents ont inscrits tous les enfants normaux qu’ils pensent à la scolarisation des enfants sourds et malentendants qu’ils ont à la maison. Certainement parce qu’ils s’imaginent que les enfants sourds sont une charge et ne leurs seront d’aucune utilité.» Commente avec un air dépité Innocent Djonthé, le directeur du Cersom.
Marie Feudjeu qui à l’instant est venue inscrire son fils Signe Oumbé Omer Ulrich âgé de 10 ans en classe de sil, est prise comme exemple. Cette dernière reconnaît qu’elle a d’abord privilégiée l’inscription de ses 5 autres enfants qui n’ont pas de problème, avant de penser au cas du petit Omer qui a des problèmes de surdité. «Nous avons mené des opérations de sensibilisation jusque dans les villages afin de dénicher des enfants sourds comme celui-ci, qui n’ont aucune éducation.» rappelle Innocent Djonthé, qui annonce actuellement un effectif d’une centaine d’élèves déjà inscrits, mais qui tardent à démarrer les cours.
 Pour la scolarité de ces enfants, les parents doivent débourser10.000frs pour l’inscription, et 111.000frs pour les élèves externes ou 261.500 pour ceux qui vont résider à l’internat de cette école qui s’arrête au niveau primaire. «Ce n’est pas du tout cher, parce que nous prenons tout en charge. Depuis 2001 que nous avons reçu du ministère de l’éducation de base l’autorisation légale de fonctionner, nous n’avons jamais reçu une subvention publique. Et Dieu seul sait l’énormité des charges à fournir pour ces enfants en difficulté pour qu’ils ne se sentent pas comme des exclus de la société.» clame le directeur, qui est lui-même malentendant. Pour ce dernier, sa mission aura atteint son apogée lorsque l’Etat va enfin penser à créer des centres publics pour les élèves sourds, et former les enseignants qui vont dispenser les cours dans ces écoles.
Honoré Feukouo

Bamenda : Deux détenus abattus à la prison


Suite à un soulèvement des prisonniers qui revendiquaient une meilleure prise en charge sanitaire, le régisseur a été viré. 

Les détenus de la prison de centrale de Bamenda se sont soulevés pour la deuxième fois en l’espace de quatre jours, contre la torture et des traitements inhumains dont ils sont victimes. Cette fois, plus précisément dans la nuit du 6 au 7 septembre dernier, la revendication des détenus a été plus rude. Ce qui a laissé sur le carreau deux morts et de nombreux blessés dont des gardiens de prison. Il y a eu également des dégâts matériels importants. 
Selon des informations recueillies sur place, la seconde mutinerie d’hier, intervenait après celle du jeudi, 2 septembre dernier, où il y a eu un mort. Il s’agit du détenu René Ché Kiah, qui est décédé, selon ses camarades de prison, sans soin. Tout était parti d’une revendication formulée par les prisonniers, qui réclamaient le retour d’un certain Antoine Amougou, militaire condamné par le tribunal militaire, et qui venait d’être extrait vers la prison de Bafang.

Le régisseur de la prison centrale de Bamenda aurait transféré Antoine Amougou, parce qu’il était soupçonné d’être le cerveau des grèves a répétition, observées çà et là à la prison centrale de Bamenda. Les prisonniers ont donc exigé le retour de ce dernier. C’est ainsi que, las d’attendre, ils ont mis a feu les dossiers administratifs, les bancs, et même certains quartiers de ladite prison la nuit dernière. Leur soulèvement aurait duré tout la nuit, à partir de la soirée du 6 septembre vers 16h. En réaction, des gardiens de prison, pour remettre de l’ordre, ont dans un premier temps tiré des coups de feu en l’air. Par la suite, ils ont ouvert le feu dans la foule des détenus en furie, lesquels détenus voulaient les prendre en otage. Malheureusement, deux détenus, Stéphane Kamdem et Yaya Bedi Dadzi ont été mortellement touché au niveau de l’abdomen. Ils ont rendu l’âme peu après à l’hôpital régional du Nord-Ouest à Bamenda. D’après nos informations, Anye Yaya, un autre détenu, serait dans une situation critique. 

Affrontements
Il y a au total une trentaine de blessés, dont deux geôliers. Les affrontements qui ont commencé vers 16 heures, le 6 septembre dernier, ont pris fin aux environs de 4 h du matin. Redoutant que la mutinerie ne s’étende, des éléments de la gendarmerie et du Bataillon d’intervention rapide (Bir) ont pris position au tour de la prison centrale de Bamenda. Ils y étaient encore au moment où nous allions sous presse. Rappelons que jeudi dernier, des prisonniers de ce bagne avaient déjà fait entendre leur voix. En fait, les détenus de la prison de Bamenda se sont révoltés pour exiger des meilleures conditions de traitement, notamment à la suite du décès de René Ché Kiah. Ils se sont insurgés contre le manque d’assistance sanitaire ayant entraîné la mort de l’un d’entre eux. Toujours en fin de semaine dernière, les grévistes voulaient le départ du régisseur de la même prison, M. Ngandjijoh Lamya Mama.
Le mouvement de la semaine dernière avait suscité le déplacement de quelques autorités, dont le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Justice, chargé de l’Administration pénitentiaire, Emmanuel Ngafesson, qui de passage à Bamenda, a marqué son étonnement quant aux mauvaises conditions de vie des prisonniers [c’est une situation quasi générale sur l’ensemble du territoire]. 
Le soulèvement d’hier est juste la goutte d’eau qui a débordé le vase. Puisque peu après, le régisseur Ngandjijoh a été limogé par le vice-Premier ministre, chargé de la Justice, Garde ses sceaux, Amadou Ali. Il est remplacé à ce poste par le délégué régional de l’administration pénitentiaire du Nord-Ouest. La décision N° 543/Cf/Cab/Vpm/Mj du 07/09/2010 signée du Vice Pm a pris effet hier et le successeur de Ngandjijoh, M. Mossi, a pris fonction dans la mi-journée du 7 septembre 2010, vers 12h10 à Bamenda.

Bafoussam Un présumé coupeur de route assassiné au moment où il voulait braquer un camion

Bafoussam
Un présumé coupeur de route assassiné au moment où il  voulait braquer un camion
C’est un long filet de sang avec au bout, un corps d’homme d’un côté et une moto de l’autre, que les populations se sont amassées pour observer de bonne heure hier mardi 7 septembre 2010. Il s’agissait du corps de Simpliste Mbou. Les 2 balles qui avaient mortellement atteint cet homme de 28 ans, étaient encore visibles sur son dos. Selon les explications de Olivier Aotaska  le commandant de l’équipe spéciale d’intervention rapide (Esir), la victime a été atteint par les 2 balles au moment où il s’évertuait à prendre la fuite. La scène de son assassinat se déroule vers 2h dans la nuit du lundi 6 septembre au mardi 7 septembre 2010. La police est informée par téléphone, qu’un individu à bord d’une moto et armé d’un pistolet, essaye de s’emparer de force d’un camion en provenance du Gabon, et qui allait à Dschang. L’appel de détresse est émis à plusieurs reprises, par Calixte Ngono et Lebongo Arnaud. Il s’agit du chauffeur du camion et de son assistant.   C’est promptement que le véhicule ayant à son bord une équipe de policiers de l’Esir, débarque sur les lieux.  Simpliste Mbou laisse qui voulait couper la route au camion, sent le danger et essaye de se sauver à bord de sa moto. Il sera mortellement rattrapé par 2 balles tirées par les flics.
H F

Bafoussam
Un voleur de câble aux arrêts
Les éléments du groupement mobile d’intervention n°3 de Bafoussam, ont saisi dans la nuit du lundi 6 septembre 2010 vers 22h, le nommé Serges Mbatchou. Au moment de son arrestation, il avait en sa possession, un paquet estimé à 200km de câbles téléphonique.  Ce dernier qui est considéré comme un récidiviste a avoué les faits selon les sources policières. Serges Mbatchou a avoué qu’il allait vendre ce fil téléphonique à Douala, à raison de 1200frs le mètre. Les enquêtes policières, ont permis de constater que le câble volé par ce dernier, a privé 5 ménages de leurs lignes téléphoniques.
H F 

Bafoussam: Des boutiques ravagées par les flammes


Une coupure d’énergie électrique dans la ville à l’origine de cet incendie.
Devant le désastre, Madame Henriette  Kamseu était inconsolable  dans la nuit du mercredi 9 septembre 2010.  Le feu avait transformé en cendres, charbon, braises et fumée les 4 boutiques sur lesquelles elle tire les ressources nécessaires pour nourrir sa famille. «Je suis une simple enseignante de l’école primaire catholique à la retraite. C’est avec l’argent du loyer que je prenais ici, que je payais la scolarité de mes enfants. Je suis dépassée et je ne sais pas quoi faire. J’avais dépensé plus d’un million et demi pour construire ces boutiques il y a juste un an. Maintenant, je n’ai plus ces moyens» s’écrie en sanglotant, la propriétaire des lieux. A ses côtés, les 4 locataires dans une cacophonie totale, déplorent aussi leurs pertes. Ils parlent des machines et outils précieux qu’ils avaient laissé dans leurs boutiques, évoquent les commandes des clients non encore livrées. Il y avait parmi eux, un naturopathe, un cordonnier, une coiffeuse et un tailleur. Ce dernier était le plus inconsolable, puisqu’il avait dans son atelier selon ses dires, de nombreuses tenues d’élèves et des vêtements de ceux qui allaient célébrer la fête du Ramadan le lendemain, prêtes à être livrées. En effectuant la somme des pertes enregistrées tel quel le déplorent les sinistrés, les pertes s’estiment à près de 5 millions.
Le feu qui a embrasé ces lieux commerciaux, vers 18h 30 le mercredi 9 septembre 2010, est  parti de l’atelier de couture comme l’explique Henriette Kamseu la propriétaire des lieux. «Au moment de la coupure d’énergie électrique dans la matinée, le tailleur était en train de repasser des vêtements qu’il venait de confectionner. La  coupure a duré toute la journée, et il a fermé son atelier en laissant le fer à chauffer branché sur les vêtements. Juste après son départ, la lumière est revenue et c’est de la que le feu est parti.» L’incendie aurait pu être maîtrisée à temps selon les voisins, s’il n’avait pas au même moment une coupure d’eau. « Nous étions obligé d’aller chercher l’eau dans les puis situées à plus de 500 mètres du lieu de l’incendie. C’est comme cela que nous nous sommes retrouvés impuissants face au feu qui prenait de l’ampleur.» clame toute émue Ernestine qui a son atelier de couture juste en face des 4 boutiques consumées par le feu.
Honoré Feukouo  

Bafoussam Les présidents du Rdpc de la section Mifi centre scellent leur réconciliation


La brouille du 27 août a été résolue suite à une instruction du comité central du Rdpc
Emmanuel Nzété a tenu un long discours lors de la réunion qu’il a convoqué et présidé le jeudi 10 septembre 2010, dans la grande salle annexe de la permanence du Rdpc à Bafoussam. Il tenait à toucher tous les angles de division, et à y apporter publiquement des solutions et des explications, là ou des mauvaises interprétations ont contribués à la division.
 Les invités qui étaient les présidents des sous-sections de l’OjRdpc, de l’Of Rdpc et du Rdpc Mifi dans la section Mifi centre, reçoivent pour instruction  l’obligation d’accorder leurs violons et de bâtir une stratégie commune pour préparer les futures échéances électorales. A écouter Emmanuel Nzété qui présidait cette réunion comme délégué du comité central du Rdpc dans la section Mifi centre, l’ordre vient de la hiérarchie du parti. Il s’est empressé de lire d’entame, la note rédigée par René Emmanuel Sadi qui sollicite que la paix et la solidarité règnent au sein du Rdpc à Bafoussam, afin qu’ils ne soient pas distrait de l’objectif primaire qui est de solidifier la force de frappe du Rdpc et surtout de bien préparer les futures échéances électorales.
Emmanuel Nzété qui a reçu l’onction du comité central, a d’abord insisté pour qu’a la table principale lors de cette réunion, les présidents du Rdpc et de l’OjRdpc Mifi centre, qui se sont brouillés au point où ils s’évitaient, soient assis l’un à côté de l’autre.  Pour ce dernier « le siège de tous les désordres au sein du Rdpc , c’est Bafoussam, et il faut que cela cesse(…) Le Rdpc, l’OjRdpc et l’Of Rdpc sont les 3 piliers qui soutiennent  le foyer et la marmite au feu. Aucun de ces piliers ne pet réussir sans les autres.»
Une fois la réconciliation scellée, une commission conjointe constituée des membres des 3 branches du Rdpc dans la Mifi centre a été mise sur pied. Elle doit après une brève formation, sillonner tout l’arrondissement de Bafoussam, aux fins de recenser ceux qui ne sont pas encore inscrits, et mettre tout en œuvre pour inciter ceux qui peuvent voter le Rdpc lors des prochaines échéances électorales, à s’inscrire sur les listes électorales.
Le grand clash qui règne au sein du Rdpc dans la Mifi centre a été observé le vendredi 27 août 2010. Pendant que Hyppolite Tchoutezo le président des jeunes, organisait la conférence de la section Oj Rdpc Mifi centre, Jules Hilaire Focka Focka le président de la section, présidait la finale du tournoi des jeunes du Rdpc. Les 4 correspondances enflammées que les 2 présidents se sont échangés durant les 2 mois qui ont précédé ces évènements ont été publiquement lues à la maison du parti. Chacun, s’attelait à montrer par écrit, l’importance et la primauté de son évènement sur l’autre, sans qu’aucun des 2 cadres du Rdpc dans la Mifi centre, consente à déplacer la date de sa manifestation politique. Charles Ateba Eyené qui a assisté à la conférence de section de l’Ojrdpc et lu les lettres, l’a commenté comme une preuve du «déchirement au sein du Rdpc basé sur le tribalisme, qui fait en sorte que le Rdpc peine à décoller à Bafoussam.»
Honoré Feukouo

Ouest: Les Sar Sm débutent au petit trot


Les élèves boudent de plus en plus ces institutions scolaires spéciales
Etienne Moglela le directeur de la section artisanale rurale et section ménagère (Sar sm)  de Bandja, est la seule personne qui s’activait au sein de son établissement ce mardi 14 septembre 2010 vers 10h. Au lendemain de la rentrée scolaire, effective au sein des Sar sm depuis le lundi 13 septembre 2010 selon une note signée par Zacharie Perevet, les élèves tardent à répondre à l’appel. Les 6 salles de classes de la Sar sm de Bandja situés juste derrière la mairie de cette ville, sont entourées par la broussaille à l’extérieur et en piteux état à l’intérieur. Le directeur de cette institution qui forme les futurs chercheurs d’emploi dans les domaines de l’électricité, l’artisanat, l’agriculture pense que ce sont les difficultés économiques qui font traîner les élèves. «Nous avons les 18 élèves de la première année qui se sont présentés et ont réussis le concours d’entrée ici. Dans l’ensemble, attendons une soixantaine d’apprenants cette année, les anciens y compris.  
Le délégué régional de l’ouest en charge de l’emploi et de la formation professionnelle, est conscient des difficultés liées aux effectifs. «Nous sommes passés de 2315 apprenants au cours de l’année 2009, à 2277 élèves en 2010 soit une baisse de 38 apprenants. Nous avons aussi constaté qu’au cours de l’année, certains apprenants abandonnent les cours sans arriver au bout de leur formation. C’est pour cela que depuis 2 ans, nous nous sommes donnés pour défi, l’amélioration des effectifs dans nos structures de formation.» clarifie Nsong Augustin.
Pour les raisons liés à l’abandon, les apprenants approchés, déplorent le fait que leurs diplômes de fin de formation signés par le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, au bout des 2 années de formation, n’ont pas la même valeur qu’un certificat d’aptitude professionnel (Cap) obtenu dans les établissements techniques du Minsec. Les Sar Sm en dépit des frais de scolarité estimés à une moyenne de 30.000frs subissent la dure concurrence des centres de formation privés qui à un taux plus élevé certes, offrent des formations accélérés en y associent les Ntic, actuellement incontournables dans le domaine professionnel. Une innovation technologique qu’on ne trouve pas encore dans les Sar sm de l’ouest. On dénombre actuellement 20 Sar Sm dans la région de l’ouest, 71 salles de classes et 328 enseignants et formateurs.
Honoré Feukouo