mercredi 18 septembre 2013

Les commerçants se débrouillent au marché B

Les commerçants se débrouillent
Marché B de Bafoussam. Le site reprend progressivement vie après le passage du feu
Marché B de Bafoussam, ce mardi 17 septembre 2013. Là où le feu avait tout décimé, il y a un mois jour pour jour, les comptoirs ont été remplacés par des parasols, des tales, lits et étals, où, chaque commerçant, en respectant sa place, essaye de s’en sortir. Ils ont retrouvé un peu de marchandise qu’ils ont disposés auprès d’eux. Henriette Kengne une couturière, s’est déjà remise à coudre en plein air. «Je suis allée à la réunion prêter un peu d’argent. C’est avec ça que j’ai acheté une machine, et j’ai repris quelques commandes de mes voisins pour commencer». Juste à côté d’elle, Josiane Fonkoua, a disposé des noix de kola en tas, et étalé des verres et assiettes à même le sol. «On recommence avec les marchandises qu’on trouve à notre portée. L’argent que nous avons reçu comme aide, suffi à peine pour payer la première tranche de la pension des enfants à l’école. Maintenant, il me faut trouver de quoi nourrir ma famille au quotidien ». Pour Alice Wembé, « le marché est mort. C’est juste pour fuir la maison on ne vend plus rien. Avec l’huile si que j’ai devant moi, j’avais une recette journalière d’environ 15000F mais maintenant, les clients ne viennent plus. C’est à peine si je rentre le soir avec 1.000f par jour ».
 Après l’incendie et les grandes visites accompagnés de quelques aides, les commerçants du marché B, attendent maintenant qu’on reconstruise leurs boutiques.  «Nous sommes ici à Bafoussam, habitués à reconstruire nos comptoirs après les incendies. Maintenant qu’ils ont promis nous aider, qu’ils le fassent à temps » s’empresse de dire Marie Thérèse Ngnintedem, la nouvelle porte parle du marché, désignée par le délégué du gouvernement pour remplacer l’ancien qu’il trouvait «trop bruyant, avec des envies s’inciter les commerçants à faire ce qui n’est pas normal ». Pour Joseph  Wembé  le président des commerçants sinistrés du marché B, «les commerçants sont dans la galère. Ces fonctionnaires qui sont dans leurs bureaux à Yaoundé et nus disent d’attendre qu’ils reconstruisent le marché dans un an. Qu’ils s’imaginent qu’un ministère prend feu en attendant qu’on reconstruise, si on ne paye pas leurs salaires, comment vont-ils vivre? Nous espérons qu’avec cette allusion, ils comprennent quelle est notre situation actuelle». Insiste-t-il sous les acclamations des autres commerçants sinistrés.

Honoré Feukouo

Fru Ndi sur les braises du marché B

Ni John Fru Ndi sur les braises
Bafoussam. Le chairman du Sdf est revenu sous les cendres de l’incendie du marché B offrir un million aux commerçants.
Le chairman du Sdf a effectué une visite hier mardi 17 septembre 2013, au marché B de Bafoussam. Sur place, il a été accueilli par les 3 maires Sdf qui dirigent les 3 communes du département de la Mifi. La rencontre a tout l’air d’un lancement officiel de la campagne, vu qu’on retrouve aussi sur place pour attendre le chairman, les candidats Sdf aux législatives et plusieurs candidats aux élections municipales. Pour Deffo Oumbé candidat tête de liste, ce n’est pas une ouverture de campagne. «Vous savez que nous avons déjà organisé plusieurs activités dans notre campagne. C’est en partance pour Banyangam, que le chairman effectue une halte ici pour revoir comment les commerçants sinistrés qu’il avait laissé, s’en sortent. Il reviendra après pour la campagne dans la Mifi ». Le même discours est tenu par Ni John Fru Ndi. Le patron du Sdf rappelle qu’il était déjà venu «éteindre le feu, avec ses frères, juste au moment où, les braises étaient encore ardentes, avant que les politiciens ne reviennent par la suite. Maintenant, je passe voir comment vous allez. Je ne viens pas pour la campagne ». Après  un discours dans lequel Ni John Fru Ndi rappelle qu’il est toujours prompt à venir aux côtés des commerçants, de ses frères et sœurs, il va remettre une enveloppe  la représentante des commerçantes. «Je n’ai pas 5 millions, 15 ou 75 millions. J’ai juste un soutien à vous apporter » dira t’il. Un discours bien similaire à celui tenu par Maurice Kamto le leader du Mrc qui lors de son passage, avait aussi remis un million aux 473 commerçants sinistrés du marché B. Les voix de ces derniers, sont bien convoitées par les différents partis qui y mêlent argent et arguments dans leurs discours de conquêtes des votants.

Honoré Feukouo

Pris entre le boulot et la campagne électorale

Partagé entre le boulot et la campagne électorale
Activités. Les candidats doivent trouver dans le programme du quotidien, les moments de d’aller à la conquête des électeurs.
Les candidats engagés aux élections couplés du 30 septembre prochain, exercent dans la vie quotidienne, des fonctions diverses. Cet qui a une incidence sur leur boulot et sur la campagne électorale qu’ils mènent. Au Rdpc à l’Ouest, la majorité des candidats têtes de listes, sont des hommes d’affaires ou des fonctionnaires cadres en service à Yaoundé et Douala. De ce fait, ils doivent partager leur temps entre des longs voyages pour la présence momentanée au service, et la zone où ils sont candidats, pour approcher les potentiels électeurs. «Ici, ça ne bouge au Rdpc vraiment que le week end. Tous nos candidats résident à Yaoundé et Douala. En semaine, nous sommes obligés de mener quelques petites activités avec les moyens qu’ils mettent à notre disposition pour la          campagne électorale. Mais comme les électeurs veulent plus voir les candidats eux-mêmes, nos actions sont limitées, et nous attendons qu’ils soient présents. Ce qui n’est effectif que le Week end » Nous explique l’un des présidents de section dans le Haut-Nkam.
Dans la Mifi,  Chantal Chouloh et Bernard Faya, sont respectivement proviseur du lycée bilingue de Yom Bandjoun et de Baleng. Candidats à la députation à Bafoussam et à la mairie de Bafoussam 2e, ils doivent d’abord de bonne heure, effectuer un tour dans leurs établissements pour assumer pendant quelques instants, les fonctions de chef d’établissement. Par la suite, c’est un mini-marathon pour essayer de rejoindre les caravanes qui font le tour de la ville, et battre campagne. Au Mrc et au Sdf, les candidats sont en majorité des opérateurs exerçant dans le secteur libéral. Ce qui leur donne le temps de s’organiser eux-mêmes. «J’établis moi-même mon programme et je me mets dans la caravane du parti pour travailler sans problème. L’avantage c’est que nous sommes en majorité au Mrc des hommes du droit, de la société civile et des opérateurs économiques. Nous sommes nous mêmes nos patrons et nous établissons notre plan de campagne sans aucun souci des emplois de temps à harmoniser » confirme Me André –Marie Tassa, candidat du Mrc pour l’élection municipale. Pas de problèmes aussi pour les jeunes chômeurs et les retraités, qui exercent au sein des différents partis politiques en compétition. Toujours disponibles à aller n’importe où à n’importe quel moment. A longueur de journée, en fonction des moyens et de l’énergie qu’ils disposent, ils font du porte à porte, et s’intègrent dans l’organisation des meetings. Mais, ils souffrent du fait qu’ils ne sont pas têtes de listes.

Honoré Feukouo

le football féminin cherche ses marques

Le football féminin à la traîne
Ouest. Les compétitions ne sont pas organisées et les acteurs déplorent le manque de moyens et d’engagement des responsables.
«Qu’est ce que je peux vous dire maintenant sur le football féminin? Rappelez-moi le mois prochain, le temps que je contacte la présidente et les autres, le temps aussi que les activités soient lancées. Maintenant tout le monde est dans la campagne ». C’est avec beaucoup d’embarras que Wamba Petit Jean, 2e vice président de la ligue régionale de football, nous répond. Les autres orateurs que nous avons approchés avant, ont tôt fait de nous orienter vers ce dernier. Personne ne veut en parler clairement, ou ne laisse croire qu’il est à même de nous en dire plus que son collaborateur. «Cela montre toute la gène, toutes les difficultés,  qu’il y a, à faire fonctionner le football dames ici dans la région de l’Ouest et même dans le pays » Nous répond Mme Ketcha, la présidente régionale du football dames. Pourtant, des séances de formations ont été organisées par la Fédération camerounaise de football, et les projets évoqués dans les discours, par Joseph Feutcheu, président de la ligue régionale de football de l’Ouest. Sur le terrain, rien n’a véritablement décollé.
Le secrétaire général de la ligue régionale de football de l’Ouest, Philippe Tabopda Fodjo, a une raison autre. «Ici, nous avons déjà un programme arrêté. Mais nous n’avons que 4 à 5 équipes. C’est pour cela que nous attendons que les autres régions qui ont plus d’équipes, entament leur championnat. Nous allons entamer de manière à finir au même moment qu’eux, pour ne pas trop attendre la date de la programmation des barrages ». Coach de l’équipe des Chérubins Football filles de Bandjoun, Charline Cécile Wetomdieu pense que les problèmes qui empiètent le décollage du football féminin sont de deux ordres: « Il y a d’abord le manque de moyens. Personne ne veut mettre ses moyens dans le football féminin. Même l’équipe des Chérubins que j’entraîne et qui appartient au président de la ligue régionale de football de l’Ouest, ne reçoit pas le dixième de ce qui est investit dans son équipe de football hommes. Le second problème c’est que les parents ne voient pas d’un bon œil le fait que leurs enfants filles jouent au football». Selon cette ancienne footballeuse internationale qui a mené une carrière prospère de 1993 à 2002, ces difficultés ne datent pas d’aujourd’hui. «Mais ils prennent de l’ampleur avec le temps et l’abandon, le désintérêt des différents acteurs qui ne voient le football féminin que comme un moment d’hilarité quelconque». son défi, demeure toutefois d’inverser la tendance en maintenant constant la passion chez les jeunes footballeuses qu’elle entraîne, et en réussissant l’exploit de faire monter en première division, l’équipe des Chérubins FC femmes, en poussant les supporters à voir que les femmes peuvent aussi, autant que les hommes,  jouer du beau football pour séduire le public et gagner des titres.

Honoré Feukouo

Une école moderne pour le village

Une école moderne pour le village
Mbouda. L’Ouvrage réaliser par le Pndp permet aux enfants d’aller à l’école dans un cadre acceptable. 
De son quartier de résidence à l’école publique de Bamefap qu’il fréquente, le jeune Fofou Tchinda Georges doit parcourir chaque jour une dizaine de km. Une fois en classe, il doit s’installer sur des chaises de fortune, composé de troncs d’arbres. Ce dernier calvaire, est désormais dans le passé. Deux salles de classe équipées de 60 tables bancs chacune, un bloc latrine et un point d’eau potable, viennent d’être inaugurés au sein de cet l’établissement scolaire primaire public. Une réalisation du Programme national de développement participatif (Pndp), pour un coût total de 22,8 millions de Fcfa. Une joie, pour les 248 élèves de cet établissement. Ils ont célébré avec joie, en présentant des sketchs, des chants et d’autres activités ludiques, qui ont fait sourire même le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi, venu inaugurer cette réalisation. Dans cette école qui a enregistré 52 succès au Cep sur 54 candidats présentés, le directeur, comblé d’émotion, affirme que ce coup de pouce va permettre d’atteindre le cap des 100% aux différents résultats. «Ce cadre plus beau, doit être convoité par tous les acteurs que sont les enseignants et les élèves, qui vont évidemment y rester plus longtemps pour apprendre leurs leçons ».
Le directeur, Augustin Djatsa, reconnaît que grâce à cette réalisation du Pndp, les enfants et les enseignants ne font plus leurs besoins au champ, et les enfants sont désormais à l’abri des maladies diarrhéiques. Ce qui a fait sourire l’assistance. Bon tremplin saisi par le directeur, pour solliciter des donateurs, le fait que l’école soit complètement équipée des salles de classes modernes, et devant le minepat, il a aussi émis le vœu que les routes soient mieux entretenues pour éviter les risques auxquels sont exposés les jeunes élèves qui l’empruntent régulièrement. Même le chef Bamenkombo a exécuté avec ses notables, des pas de danse en célébrant leur joie de voir que les enfants de cette localité de l’arrondissement de Mbouda, vont désormais aller à l’école dans un cadre plus accueillant, et disposé à fournir plus de résultats.  Le coordonnateur du Pndp Ouest Boniface Megouo, rappelle qu’aucune commune rurale n’est négligée dans leurs projets. C’est ainsi que plus de 3,5 millions ont été investis pour 158 projets réalisés dans les 40 communes de l’Ouest, de 2004 à 2009. Il a promis que 100 millions de Fcfa seront investis pour la réalisation des projets de développement dans le département des Bamboutos. Emmanuel Nganou Djoumessi a apprécié la qualité des travaux réalisés à l’école publique de Bamefap.
Honoré Feukouo



mardi 17 septembre 2013

Marcel NIat Njifenji lance la campagne du Rdpc

Bafoussam
Marcel Niat lance la campagne
Le président du sénat a été la vedette d’un meeting invitant les fils de l’Ouest à voter le parti au pouvoir
Prendre l’accession de Marcel Niat Djifenji à la présidence du sénat, comme une main tendue du président Paul Biya, afin de donner au rassemblement démocratique du peuple Camerounais, la totalité des 25 sièges de députés et le contrôle des 40 mairies de la région de l’Ouest. Tel est le message  essentiel livré dans les différentes allocutions, lors du meeting de remerciement à son excellence Paul Biya suite à l’investiture et à l’élection  de Marcel Niat Njifenji à la présidence du sénat. Une cérémonie qui s’est déroulée le samedi 14 septembre 2013, à la place des fêtes de Bafoussam. Les militants du Rdpc de tout bord, ont battu le grand rappel. Aux côtés des ministres, sénateurs, députés, maires et autres cadres de ce parti, les délégations de l’Undp conduites par François Xavier Wolong Fonkou et celle de l’Upc avec à sa tête Bernard Ouandji n’ont pas pu être visibles. Le protocole a botté en touche les sollicitations de ces derniers à prendre la parole, pour féliciter eux aussi, la mise en place du sénat et son fonctionnement effectif. Pourtant, Crispin Péttang et Lekéné Donfack qui coordonnaient le comité technique d’organisation, avaient tôt fait de dire qu’il s’agissait d’un meeting public, et non d’un meeting du Rdpc. Ceci, pour botter en touche les déclarations du Mrc le parti de Maurice Kamto, porté au créneau par la voix de Valentin Tchoumtchoua candidat tête de liste pour les municipales à Bafoussam 1er. Ce dernier, avait sans déplorer le fait que ce meeting, n’était qu’un prétexte pour le Rdpc, de lancer sa campagne électorale à l’Ouest et même sur le plan national, 24h avant l’instant légalement prévu pour l’ouverture de cette campagne électorale selon la loi. Le Sdf avait suivi, avant que le Rdpc, ne s’évertue à remettre de l’ordre, en clamant que les invités étaient de tous les bords, sans connotation politique.
Ils seront vite démentis lors de la cérémonie. D’entrée, c’est Hyppolyte Tchoutezo le président de la section Rdpc Mifi centre, qui lit signée du sous-préfet Bidja Didier de Bafoussam 1er, pour autoriser cette manifestation publique, bien précisée comme une activité du RDPC. Emmanuel Nzeté le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Bafoussam, Jules Hilaire FOCKA FOCKA le président de la section Rdpc Mifi centre, vont tout comme Jacques Bipele qui a pris la parole au nom des jeunes, rappeler qu’il est important pour les fils de l’Ouest de comprendre qu’ils ont intérêt à composer avec le RDPC s’ils veulent voir cette région, bénéficier des fruits de la croissance à l’instar des projets structurants qui manquent cruellement à l’Ouest.  Albert Kouintche parlant au nom de l’élite de l’Ouest, s’est osé après de longues minutes d’un discours encenseur, à déplorer quelques manquements qu’il faudra corriger pour assainir le climat des affaires, et permettre aux fils de l’Ouest plus introduits dans le secteur du business, de s’en tirer à bon compte. Il parle entre autre de l’accès des PME du secteur privé aux marchés publics, qui doit être plus clarifié et dépouillé de la corruption qui la gangrène. Albert Kouintche  souhaite aussi que le secteur bancaire et des micros finances soit développé sans les aprioris visant à fermer les entreprises financières du pays, surtout ceux appartenant au fils de l’Ouest, tout comme il souhaite un allègement du processus de payement des dettes que l’Etat doit au secteur privé. C’est avec volonté et gaité que les hommes d’affaires, ont acclamé ces propositions. Jean Nkueté le représentant du RDPC s’est vite enfourché dans cette braise en rappelant que si les fils de l’Ouest accordent toute leur confiance au rassemblement démocratique du peuple camerounais, ces doléances, trouveront vite des solutions idoines dans un futur proche. De quoi annoncer les couleurs des promesses électorales avant le début des joutes électorales proprement dites.
Alain Parfait PONE


Des dons pour les meilleurs élèves du lycée de Mbouda

Les meilleurs élèves primés
Mbouda. L’amicale des anciens élèves a déboursé 2.100.000F pour entretenir le rêve de l’excellence au lycée.
Une poignée de main, lourde de signification. Les regards, pétillent de joie, entre Haman Mana président de l’Amicale des anciens élèves du lycée de Mbouda (Alymbo), et Tchinda Tchinda Mike Florent l’un des meilleurs élèves de 6e au sein cet établissement, lors de cet échange. Normal. Ils partagent en commun, la gaieté d’avoir fréquenté à des périodes différentes, le même établissement scolaire, et la volonté d’être parmi les meilleurs de leurs générations. Ce qui leur donne le privilège de communier ensemble, ce que Haman Mana appelle «l’esprit Lymbo, l’esprit du lycée de Mbouda. Restez accroché à votre lycée, pensez à votre lycée et il fera votre force, comme cela a été le cas de nombreux autres qui sont passés par ici». Clame tout ému l’aîné, en citant plusieurs grandes personnalités passées par ce lycée comme des exemples de réussites dans divers domaines.  Après la poignée de main, une enveloppe passe de la main du président de l’Alymbo à celle de ce jeune élève. Le contenu est un diplôme d’encouragement pour sa bravoure et une enveloppe de 25000F. Avant lui, le délégué départemental des enseignements secondaires, a effectué le même geste en remettant un pactole de 30.000F au meilleur élève des 6e.
Au total 62 élèves classés comme meilleurs de la 6e en Terminale, tant de la section Francophone que  de la section anglophone, vont recevoir des prix d’excellence encourageant leur bravoure. Les montants vont de 50.000F à 20.000F.  Une enveloppe de 2.100.000F a été déployée pour récompenser les meilleurs élèves du lycée bilingue de Mbouda, ce vendredi 13 septembre 2013. Au cours de cette cérémonie qui s’est déroulée dans la grande cour du lycée bilingue de Mbouda, il y avait une bonne représentativité des 3500 élèves de cet établissement, les parents  et les anciens élèves.  Découverte et chaude retrouvailles pour les uns, occasion pour les autres, de revoir le lieu où ils ont été formés, façonnés.
Tous le déplorent, le lycée bilingue de Mbouda ne paie pas de mine. Le charpentier tout en observant la cérémonie, tôle la nouvelle salle en chantier, à côté de la salle multimédia. Une chance que ne possèdent pas les 51 autres salles de classes qui ont des failles sur les toitures. Les murs, sous la pression des pluies qui suintent, s’inclinent et menacent de s’écrouler. A l’intérieur, toutes les salles ne paient pas de mine, tellement elles sont vétustes du sol au plafond. Les anciens élèves, se rappellent que les bâtiments actuels, ont été bâtis par les parents d’élèves, et espèrent que l’Etat va prendre le relais, pour assumer ses missions. Un espoir qu’exprime le proviseur en annonçant un projet de construction de 12 salles en bâtiment R+1.  Jules Akono le proviseur, se réjouit du fait que ce tableau noir, n’empêche pas le triomphe de l’excellence académique. Pour preuve, dira t’il, le lycée Bilingue de Mbouda a été au dernier classement de l’office du baccalauréat, 1er sur le plan régional à l’Ouest, 4e de tous les établissements publics du Cameroun, et 21e tout ordre d’enseignement confondu, sur les 862 établissements classés au plan national.  «Créée en 1965 comme collège d’enseignement secondaire, notre établissement a été érigé en lycée en 1978 puis transformé en lycée bilingue en décembre 1995, avec ouverture effective de la section anglophone en 1997». Les efforts déployés par les parents, permettent aujourd’hui de payer les  salaires des 21 enseignants vacataires qui exercent aux côtés des 88 enseignants fonctionnaires. Ce lycée fonctionne avec 10 censeurs et 10 surveillants généraux comme le retrace historiquement le proviseur Jules Akono le 12e chef de cet établissement, lui-même ancien élève du Lycée de Mbouda. En promettant de répéter cette cérémonie de remise des prix les années qui arrivent, Haman Mana a déjà le regard pointé vers le prochain qui est la célébration des 50 ans d’existence de cet établissement. Vivement qu’on y arrive, avec la modernisation des locaux.
Honoré Feukouo

« Améliorons les conditions de ces élèves »
Haman Mana. Le président de l’amicale des anciens élèves du lycée de Mbouda justifie le bien fondé de ce coup de cœur.
Est-ce que vous pouvez nous expliquer la motivation de cette cérémonie ?
La motivation de cette cérémonie, c’est que, c’est une loi de la nature. Il faut rendre ce que l’on a reçu. Ce lycée a fait de nous ce que nous sommes, il nous a apporté, il nous a construit, et en retour nous remettons aux enfants de ce lycée ce que ce lycée nous a donné. Réunis au sein de Alymbo, amicale des anciens élèves du lycée de Mbouda, qui réunit un ensemble d’anciens élèves repartis à travers le monde, nous avons pensé qu’il était utile que nous revenions vers ce lycée, déjà pour que le rêve continue. Il faut que les enfants aient un rêve, que les enfants puissent s’identifier à des personnes, que les enfants puissent savoir qu’il y a un futur pour eux. Parce que nous sommes dans un monde où actuellement il ya un discours de négativité, d’horizons bouchés, et il est bon de montrer aux enfants que à l’issue de leurs études, par l’effort et pour l’effort, un jour,  ils peuvent se réaliser.  C’est le sens de notre retour dans ce lycée où nous avons mobilisé 2.100.000F pour donner des bourses aux meilleurs de chaque classe de la 6 en terminale. Voila la motivation de ce que nous avons fait aujourd’hui au lycée  bilingue de Mbouda.
Malgré les résultats qui demeurent glorieux au fil des générations, le lycée ne paye pas de mine aujourd’hui. N’est ce pas une interpellation ?
C’est bien dommage. Ce lycée est essentiellement un lycée de parents. C’est un Lycée qui depuis sa création en 1965, tous les bâtiments que vous voyez ont été construits par les parents depuis le début. Je pense que c’est une interpellation au niveau des pouvoirs publics. Les pouvoirs publics doivent pouvoir faire quelque chose. Il est temps quand même que cela change, que l’Etat joue son rôle. Car, dans ces conditions, former autant de têtes, je pense que s’il reçoit un coup de pouce, si les enfants ont un centre multimédia digne de ce nom, si les enfants sont dans  un cadre acceptable, s’il y a des terrains de sport plus variés, s’ils sont dans de meilleures conditions, je pense qu’ils peuvent avoir encore de meilleurs résultats. Vous voyez des enfants qui, dans ces conditions font ce qu’ils font, mettez les dans les conditions d’un grand lycée, de la ville de  Yaoundé où de Douala, et vous verrez que les résultats seront encore meilleurs.
Qu’entendez-vous faire pour apporter une amélioration sur les infrastructures actuelles ?
Vous savez, nous ne pouvons apporter qu’un appui à ce que l’Etat fait. Nous ne pouvons pas, quelque soient nos efforts, faire le travail de l’Etat du Cameroun. L’Etat doit faire sa part et nous les anciens élèves du lycée, nous pouvons apporter tout simplement ce supplément d’âme dont a besoin un établissement. Parce que quand vous voyez une œuvre humaine comme celle ci, ce n’est pas seulement les bâtiments. Au delà il y a un esprit, il y a souffle, et c’est ce souffle que j’appelle le souffle «lymbo», le souffle lycée de Mbouda. Et c’est ce souffle que nous entretenons, cette flamme que nous voulons continuer à entretenir en organisant ce type de cérémonie.
Près de 30 ans après monsieur le président, qu’est ce que vous ressentez ici au lycée au moment des retrouvailles ?
Beaucoup d’émotions. Beaucoup d’motions. J’ai retrouvé ma salle de classe de 6e, avec vraiment beaucoup d’émotions. Je suis quelqu’un de sensible, j’ai même un peu pleuré. Pleuré parce que les conditions sont tellement difficiles. Vous savez un enfant qui a les pieds sur la terre comme ça non cimentée, il étudie. Mettez lui les carreaux, donnez lui au moins la propreté, vous voyez ce que je veux dire. Donc quand même je pense qu’il faut faire un effort dans ce sens.
Propos recueillis par H F

Talla Joseph Parent et ancien élève Chef
Aujourd’hui chef de service régional des marches des infrastructures au Minmap, ma joie est immense de revoir ce lycée qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Je fais partir de la 1ière  promotion à fréquenter ici lorsqu’il a été érigé en lycée. La joie est d’autant plus  immense pour moi de voir que ma progéniture que j’ai envoyé ici, est parmi les meilleurs comme nous l’étions à l’époque. On ne peut être qu’heureux. J’ai d’ailleurs choisi d’habiter ici à Mbouda et d’aller travailler à Bafoussam, pour permettre à mes enfants de fréquenter ce lycée et cela nous réussi bien. Il me manque juste d’intégrer l’Amicale des anciens élèves du lycée de Mbouda que nos devanciers ont mis sur pied, puisque nous y songions aussi ici. Malgré l’état déplorable, ce lycée reste encore le meilleur sur le plan des résultats.
Matassu Sandrine Tle A4 All
J’ai beaucoup de joie au cœur. Je suis heureuse d’être parmi les élèves primés. J’ai reçu 50.000F et je suis sûr que cela va aider mes parents qui n’avaient pas beaucoup de moyens, à payer ma scolarité, mes livres et mes bords d’études. J’ai beaucoup travaillé pour mériter ces prix parce qu’il y a beaucoup de concurrence entre les élèves, et personne ne veut échouer ou être parmi les derniers. Maintenant qu’il y a des récompenses, cela nous motive davantage. Je ne peux que dire merci à nos parents, nos aînés qui viennent ici nous servir d’exemples et nous inspirer. Je vais continuer à apprendre mes leçons.

Penn Junior From 6
Je dis merci à nos donateurs. Merci à l’Alymbo. J’ai travaillé très dur à côté de mes amis. Lorsque nous voyons l’établissement comme ça, cela nous énerve et chacun travaille dur pour vite avancer et quitter. Mais avec le soutien de l’Alymbo, je crois qu’il y a désormais pour moi et mes amis, une autre motivation supplémentaire d’apprendre nos leçons. Ils nous donnent plus d’espoir et nous pensons que cela va continuer. Surtout pour nous de la section anglophone, nous pensons que ce genre d’initiatives va permettre de résoudre les besoins qui sont nombreux avec les manques de salles et tout le reste.


jeudi 12 septembre 2013

Les femmes candidates perfectionnent leur communication

Les femmes s’outillent pour le double scrutin
Bafoussam. Elles ont été formées par une Ong qui veut les aider à prendre le dessus sur leurs adversaires.
«Femme: élis et fais-toi élire» tel est le slogan de l’atelier de formation organisé le lundi 9 septembre 2013 à la communauté urbaine de Bafoussam. Les participantes qui étaient des femmes candidates des différents partis politiques engagées pour le double scrutin du 30 septembre 2013 ont été outillées aux clés de la communication pour une campagne électorale efficace. Cette séance de travail a permis à la cinquantaine de participantes présentes, de s’initier  à la meilleure manière de convaincre son électorat. Il a été question de savoir comment rédiger et bien présenter un discours de campagne, la meilleure manière de tirer avantage d’une interview télévisée, comment se vendre sur le plan marketing et la construction des idéaux politiques.
Justine Diffo Tchunkam coordonnatrice nationale du réseau More Women in Politics qui a organisé cet atelier, reconnait que cette activité est la continuité du programme de plaidoyer qu’ils ont organisé en 2007 avec l’appui de l’Onu-femmes pour pousser le législateur camerounais à inscrire en bonne place le genre dans la loi du 19 avril 2012. Ce qui a permis d’avoir près de 20% de femmes au sénat et une moyenne de 30% de femmes comme candidates pour les élections couplées du 30 septembre 2013. «Le but actuel est d’accompagner ces femmes pour qu’elles réussissent leur campagne électorale sur le plan de la communication et qu’elles puissent réussir à passer leur message et gagner les places qu’elles méritent » clame Justine Diffo Tchunkam. L’élément régulièrement évoqué a été la confiance en soi. La sénatrice Delphine Metiedje Nguifo Metagne invité d’honneur a expliqué à cet effet les éléments qui doivent être mis en exergue par les femmes qui veulent gagner. D’après elle, le courage, la bravoure et la volonté d’exprimer son message sans peur et de se relever chaque fois qu’on tombe, vont permettre aux femmes de gravir progressivement les paliers politiques pour contribuer à l’évolution du Cameroun. Les participantes dans leurs doléances, ont souhaité la multiplication des initiatives de formation à leur égard, pour combler le retard qu’elles ont sur le champ politique.
Honoré Feukouo


Les femmes candidates perfectionnent leur communication

Les femmes s’outillent pour le double scrutin
Bafoussam. Elles ont été formées par une Ong qui veut les aider à prendre le dessus sur leurs adversaires.
«Femme: élis et fais-toi élire» tel est le slogan de l’atelier de formation organisé le lundi 9 septembre 2013 à la communauté urbaine de Bafoussam. Les participantes qui étaient des femmes candidates des différents partis politiques engagées pour le double scrutin du 30 septembre 2013 ont été outillées aux clés de la communication pour une campagne électorale efficace. Cette séance de travail a permis à la cinquantaine de participantes présentes, de s’initier  à la meilleure manière de convaincre son électorat. Il a été question de savoir comment rédiger et bien présenter un discours de campagne, la meilleure manière de tirer avantage d’une interview télévisée, comment se vendre sur le plan marketing et la construction des idéaux politiques.
Justine Diffo Tchunkam coordonnatrice nationale du réseau More Women in Politics qui a organisé cet atelier, reconnait que cette activité est la continuité du programme de plaidoyer qu’ils ont organisé en 2007 avec l’appui de l’Onu-femmes pour pousser le législateur camerounais à inscrire en bonne place le genre dans la loi du 19 avril 2012. Ce qui a permis d’avoir près de 20% de femmes au sénat et une moyenne de 30% de femmes comme candidates pour les élections couplées du 30 septembre 2013. «Le but actuel est d’accompagner ces femmes pour qu’elles réussissent leur campagne électorale sur le plan de la communication et qu’elles puissent réussir à passer leur message et gagner les places qu’elles méritent » clame Justine Diffo Tchunkam. L’élément régulièrement évoqué a été la confiance en soi. La sénatrice Delphine Metiedje Nguifo Metagne invité d’honneur a expliqué à cet effet les éléments qui doivent être mis en exergue par les femmes qui veulent gagner. D’après elle, le courage, la bravoure et la volonté d’exprimer son message sans peur et de se relever chaque fois qu’on tombe, vont permettre aux femmes de gravir progressivement les paliers politiques pour contribuer à l’évolution du Cameroun. Les participantes dans leurs doléances, ont souhaité la multiplication des initiatives de formation à leur égard, pour combler le retard qu’elles ont sur le champ politique.
Honoré Feukouo


Les femmes candidates perfectionnent leur communication

Les femmes s’outillent pour le double scrutin
Bafoussam. Elles ont été formées par une Ong qui veut les aider à prendre le dessus sur leurs adversaires.
«Femme: élis et fais-toi élire» tel est le slogan de l’atelier de formation organisé le lundi 9 septembre 2013 à la communauté urbaine de Bafoussam. Les participantes qui étaient des femmes candidates des différents partis politiques engagées pour le double scrutin du 30 septembre 2013 ont été outillées aux clés de la communication pour une campagne électorale efficace. Cette séance de travail a permis à la cinquantaine de participantes présentes, de s’initier  à la meilleure manière de convaincre son électorat. Il a été question de savoir comment rédiger et bien présenter un discours de campagne, la meilleure manière de tirer avantage d’une interview télévisée, comment se vendre sur le plan marketing et la construction des idéaux politiques.
Justine Diffo Tchunkam coordonnatrice nationale du réseau More Women in Politics qui a organisé cet atelier, reconnait que cette activité est la continuité du programme de plaidoyer qu’ils ont organisé en 2007 avec l’appui de l’Onu-femmes pour pousser le législateur camerounais à inscrire en bonne place le genre dans la loi du 19 avril 2012. Ce qui a permis d’avoir près de 20% de femmes au sénat et une moyenne de 30% de femmes comme candidates pour les élections couplées du 30 septembre 2013. «Le but actuel est d’accompagner ces femmes pour qu’elles réussissent leur campagne électorale sur le plan de la communication et qu’elles puissent réussir à passer leur message et gagner les places qu’elles méritent » clame Justine Diffo Tchunkam. L’élément régulièrement évoqué a été la confiance en soi. La sénatrice Delphine Metiedje Nguifo Metagne invité d’honneur a expliqué à cet effet les éléments qui doivent être mis en exergue par les femmes qui veulent gagner. D’après elle, le courage, la bravoure et la volonté d’exprimer son message sans peur et de se relever chaque fois qu’on tombe, vont permettre aux femmes de gravir progressivement les paliers politiques pour contribuer à l’évolution du Cameroun. Les participantes dans leurs doléances, ont souhaité la multiplication des initiatives de formation à leur égard, pour combler le retard qu’elles ont sur le champ politique.
Honoré Feukouo


Les femmes candidates perfectionnent leur communication

Les femmes s’outillent pour le double scrutin
Bafoussam. Elles ont été formées par une Ong qui veut les aider à prendre le dessus sur leurs adversaires.
«Femme: élis et fais-toi élire» tel est le slogan de l’atelier de formation organisé le lundi 9 septembre 2013 à la communauté urbaine de Bafoussam. Les participantes qui étaient des femmes candidates des différents partis politiques engagées pour le double scrutin du 30 septembre 2013 ont été outillées aux clés de la communication pour une campagne électorale efficace. Cette séance de travail a permis à la cinquantaine de participantes présentes, de s’initier  à la meilleure manière de convaincre son électorat. Il a été question de savoir comment rédiger et bien présenter un discours de campagne, la meilleure manière de tirer avantage d’une interview télévisée, comment se vendre sur le plan marketing et la construction des idéaux politiques.
Justine Diffo Tchunkam coordonnatrice nationale du réseau More Women in Politics qui a organisé cet atelier, reconnait que cette activité est la continuité du programme de plaidoyer qu’ils ont organisé en 2007 avec l’appui de l’Onu-femmes pour pousser le législateur camerounais à inscrire en bonne place le genre dans la loi du 19 avril 2012. Ce qui a permis d’avoir près de 20% de femmes au sénat et une moyenne de 30% de femmes comme candidates pour les élections couplées du 30 septembre 2013. «Le but actuel est d’accompagner ces femmes pour qu’elles réussissent leur campagne électorale sur le plan de la communication et qu’elles puissent réussir à passer leur message et gagner les places qu’elles méritent » clame Justine Diffo Tchunkam. L’élément régulièrement évoqué a été la confiance en soi. La sénatrice Delphine Metiedje Nguifo Metagne invité d’honneur a expliqué à cet effet les éléments qui doivent être mis en exergue par les femmes qui veulent gagner. D’après elle, le courage, la bravoure et la volonté d’exprimer son message sans peur et de se relever chaque fois qu’on tombe, vont permettre aux femmes de gravir progressivement les paliers politiques pour contribuer à l’évolution du Cameroun. Les participantes dans leurs doléances, ont souhaité la multiplication des initiatives de formation à leur égard, pour combler le retard qu’elles ont sur le champ politique.
Honoré Feukouo


les partis peaufinent la pré-campagne

Stratégies de campagne électorale
Ouest. Les partis politiques rivalisent d’adresse pour réussir leur entrée en campagne électorale.
Marcel Niat Njifendji  est sans conteste, la star du Rdpc pour l’ouverture de sa campagne électorale à l’Ouest. Le prétexte de sa présentation officielle comme nouveau président du sénat, sera bien exploité à cet effet samedi prochain. Elément marketing pour le lancement de la campagne électorale du Rdpc à l’Ouest Marcel Niat Njifendji doit par la suite, présider la réunion d’installation des différentes équipes de campagne qu’il préside. A côté du Rdpc, plusieurs autres partis politiques comptent bien démarrer leur campagne prévue dimanche prochain, par des actions fortes. C’est le cas du Mrc. Le parti de Maurice Kamto, a enregistré ces derniers jours, l’engagement des cadres  démissionnaires des grands partis traditionnels. C’est par exemple le cas d’Hubert Sackoué. L’ancien 1er adjoint au maire de la commune de Bafoussam 1er a quitté les rangs du Sdf pour déposer ses valises au Mrc. Toutes ces nouvelles recrues seront présentées au cours d’un meeting qui va se dérouler en caravane. «Nous allons faire une campagne à l’américaine en mouvement. Nous allons aller en groupe à la rencontre de la population pour leur expliquer ce que nous voulons apporter pour révolutionner leur vécu et apporter un mieux être dans la vie des habitants de cette cité que je peux qualifier de sinistrée ». explique Valentin Tchomtchoua, tête de liste Mrc aux élections municipales à Bafoussam 1er.
A l’Upc, le prétexte de la commémoration du 55E anniversaire de l’assassinat de Ruben Um Nyobé, va donner l’occasion à l’organisation d’un concert de musique animé par l’artiste Valsero. Des expositions et débats sont aussi prévus au programme pour l’occasion afin de lancer la campagne électorale de l’Upc en grande pompe comme le précise Michel Eclador Pekoua, candidat tête de liste de ce parti pour les législatives dans la Mifi. Ils prévoient aussi des meetings de réconciliation pour montrer que l’Upc va à cette élection en rangs serrés. A l’Undp, un plan de lancement de campagne est déjà bien huilé. «En tant que allié, nous serons présent en tenue le samedi 14 septembre lors de la présentation officielle du président du sénat. Le lendemain, nous aurions une séance de travail avec le président national de l’Undp Maïgari Bello Bouba, avant de descendre à l’ancien marché de Bafoussam 3e, procéder au lancement de notre campagne en compagnie du sénateur Pierre Flambeau Ngayap, secrétaire général de l’Undp. Ce sera l’occasion pour nous de montrer que contrairement à nos adversaire, notre liste est composée des paysans, des cultivatrices, des commerçantes et des débrouillards qui connaissent le quotidien difficile de nos localités et qui sollicitent les voix de leurs frères et sœurs pour faire changer de l’intérieur»  explique François Xavier Wolong Fonkou, candidat tête de liste de ce parti dans la Mifi. Les leaders des autres partis que nous avons approchés disent qu’ils sont encore entrain d’élaborer leurs stratégies, ou nous confient qu’ils ne veulent pas dévoiler leurs plans de campagne pour donner du grain à moudre à leurs adversaires.

Honoré Feukouo

les partis peaufinent la pré-campagne

Stratégies de campagne électorale
Ouest. Les partis politiques rivalisent d’adresse pour réussir leur entrée en campagne électorale.
Marcel Niat Njifendji  est sans conteste, la star du Rdpc pour l’ouverture de sa campagne électorale à l’Ouest. Le prétexte de sa présentation officielle comme nouveau président du sénat, sera bien exploité à cet effet samedi prochain. Elément marketing pour le lancement de la campagne électorale du Rdpc à l’Ouest Marcel Niat Njifendji doit par la suite, présider la réunion d’installation des différentes équipes de campagne qu’il préside. A côté du Rdpc, plusieurs autres partis politiques comptent bien démarrer leur campagne prévue dimanche prochain, par des actions fortes. C’est le cas du Mrc. Le parti de Maurice Kamto, a enregistré ces derniers jours, l’engagement des cadres  démissionnaires des grands partis traditionnels. C’est par exemple le cas d’Hubert Sackoué. L’ancien 1er adjoint au maire de la commune de Bafoussam 1er a quitté les rangs du Sdf pour déposer ses valises au Mrc. Toutes ces nouvelles recrues seront présentées au cours d’un meeting qui va se dérouler en caravane. «Nous allons faire une campagne à l’américaine en mouvement. Nous allons aller en groupe à la rencontre de la population pour leur expliquer ce que nous voulons apporter pour révolutionner leur vécu et apporter un mieux être dans la vie des habitants de cette cité que je peux qualifier de sinistrée ». explique Valentin Tchomtchoua, tête de liste Mrc aux élections municipales à Bafoussam 1er.
A l’Upc, le prétexte de la commémoration du 55E anniversaire de l’assassinat de Ruben Um Nyobé, va donner l’occasion à l’organisation d’un concert de musique animé par l’artiste Valsero. Des expositions et débats sont aussi prévus au programme pour l’occasion afin de lancer la campagne électorale de l’Upc en grande pompe comme le précise Michel Eclador Pekoua, candidat tête de liste de ce parti pour les législatives dans la Mifi. Ils prévoient aussi des meetings de réconciliation pour montrer que l’Upc va à cette élection en rangs serrés. A l’Undp, un plan de lancement de campagne est déjà bien huilé. «En tant que allié, nous serons présent en tenue le samedi 14 septembre lors de la présentation officielle du président du sénat. Le lendemain, nous aurions une séance de travail avec le président national de l’Undp Maïgari Bello Bouba, avant de descendre à l’ancien marché de Bafoussam 3e, procéder au lancement de notre campagne en compagnie du sénateur Pierre Flambeau Ngayap, secrétaire général de l’Undp. Ce sera l’occasion pour nous de montrer que contrairement à nos adversaire, notre liste est composée des paysans, des cultivatrices, des commerçantes et des débrouillards qui connaissent le quotidien difficile de nos localités et qui sollicitent les voix de leurs frères et sœurs pour faire changer de l’intérieur»  explique François Xavier Wolong Fonkou, candidat tête de liste de ce parti dans la Mifi. Les leaders des autres partis que nous avons approchés disent qu’ils sont encore entrain d’élaborer leurs stratégies, ou nous confient qu’ils ne veulent pas dévoiler leurs plans de campagne pour donner du grain à moudre à leurs adversaires.

Honoré Feukouo

les partis peaufinent la pré-campagne

Stratégies de campagne électorale
Ouest. Les partis politiques rivalisent d’adresse pour réussir leur entrée en campagne électorale.
Marcel Niat Njifendji  est sans conteste, la star du Rdpc pour l’ouverture de sa campagne électorale à l’Ouest. Le prétexte de sa présentation officielle comme nouveau président du sénat, sera bien exploité à cet effet samedi prochain. Elément marketing pour le lancement de la campagne électorale du Rdpc à l’Ouest Marcel Niat Njifendji doit par la suite, présider la réunion d’installation des différentes équipes de campagne qu’il préside. A côté du Rdpc, plusieurs autres partis politiques comptent bien démarrer leur campagne prévue dimanche prochain, par des actions fortes. C’est le cas du Mrc. Le parti de Maurice Kamto, a enregistré ces derniers jours, l’engagement des cadres  démissionnaires des grands partis traditionnels. C’est par exemple le cas d’Hubert Sackoué. L’ancien 1er adjoint au maire de la commune de Bafoussam 1er a quitté les rangs du Sdf pour déposer ses valises au Mrc. Toutes ces nouvelles recrues seront présentées au cours d’un meeting qui va se dérouler en caravane. «Nous allons faire une campagne à l’américaine en mouvement. Nous allons aller en groupe à la rencontre de la population pour leur expliquer ce que nous voulons apporter pour révolutionner leur vécu et apporter un mieux être dans la vie des habitants de cette cité que je peux qualifier de sinistrée ». explique Valentin Tchomtchoua, tête de liste Mrc aux élections municipales à Bafoussam 1er.
A l’Upc, le prétexte de la commémoration du 55E anniversaire de l’assassinat de Ruben Um Nyobé, va donner l’occasion à l’organisation d’un concert de musique animé par l’artiste Valsero. Des expositions et débats sont aussi prévus au programme pour l’occasion afin de lancer la campagne électorale de l’Upc en grande pompe comme le précise Michel Eclador Pekoua, candidat tête de liste de ce parti pour les législatives dans la Mifi. Ils prévoient aussi des meetings de réconciliation pour montrer que l’Upc va à cette élection en rangs serrés. A l’Undp, un plan de lancement de campagne est déjà bien huilé. «En tant que allié, nous serons présent en tenue le samedi 14 septembre lors de la présentation officielle du président du sénat. Le lendemain, nous aurions une séance de travail avec le président national de l’Undp Maïgari Bello Bouba, avant de descendre à l’ancien marché de Bafoussam 3e, procéder au lancement de notre campagne en compagnie du sénateur Pierre Flambeau Ngayap, secrétaire général de l’Undp. Ce sera l’occasion pour nous de montrer que contrairement à nos adversaire, notre liste est composée des paysans, des cultivatrices, des commerçantes et des débrouillards qui connaissent le quotidien difficile de nos localités et qui sollicitent les voix de leurs frères et sœurs pour faire changer de l’intérieur»  explique François Xavier Wolong Fonkou, candidat tête de liste de ce parti dans la Mifi. Les leaders des autres partis que nous avons approchés disent qu’ils sont encore entrain d’élaborer leurs stratégies, ou nous confient qu’ils ne veulent pas dévoiler leurs plans de campagne pour donner du grain à moudre à leurs adversaires.

Honoré Feukouo

mardi 10 septembre 2013

Prison centrale de Bafoussam: Eventré par un cedétenu

Eventré par son codétenu
Les jours de Romuald T. sont actuellement hors de danger. Il a fallu que le corps médical de l’hôpital régional de Bafoussam qui annonce la nouvelle, œuvre avec efficacité du vendredi 6 au samedi 7 septembre 2013, pour recoudre son ventre. Dans la nuit du jeudi 5 septembre 2013, les détenus de l’une des cellules de la prison centrale de Bafoussam s’engagent dans une bagarre. Tout part du fait que le détenu Blondel Deffo (21 ans) arrivé quelques jours plus tôt, refuse de s’acquitter de ses droits de bail. Pour répliquer à Romuald le chef de cellule, Blondel  a éventré son compagnon de cellule à l’aide d’un couteau qu’il a lui-même confectionné. D’après les détails, Blondel qui a été le chef de cette cellule, lors de son premier séjour de 2 ans à la prison centrale de Bafoussam, revenait dans son milieu de vie après 6 mois en liberté. Arrêté et écroué pour tentative de vol à main armée, Blondel n’a pas supporté qu’un autre chef de cellule lui réclame les droits qu’il percevait des autres quand il était chef de la même cellule. Blondel selon les sources bien introduites, d’est rendu à l’atelier de métalurgie ou il a confectionné à l’aide des fers de chaîne, un couteau de fortune qui lui a permis d’éventrer son codétenu.
H  F


dimanche 8 septembre 2013

MTN soutien les orphelins

Mtn soutien les enfants en détresse
Assistance. L’entreprise citoyenne a remis des fournitures scolaires à 500 élèves pour qu’ils débutent aisément la rentrée scolaire.
La fondation Mtn a fait la joie des enfants désœuvrés de Bafoussam et de Batibo au cours des escales effectuées dans ces localités.  Le vendredi  30 août 2013, c’est dans les locaux de l’Association philanthropique de réhabilitation des enfants et jeunes déshérités (APREJED) de Bafoussam, que s’est déroulée la première escale de ce périple. Ici, les 200 bénéficiaires sont issus de 5 centres d’encadrements basés à Bafoussam. Ces élèves reçoivent des sacs de classes, des cahiers, des bics, des ardoises, règles et autres fournitures scolaires. Les mêmes cadeaux seront offerts le lendemain à l’orphelinat Shaping Desrtiny Orphanagede Batobo dans le Nord-Ouest. Les 300 enfants bénéficiaires issus de 4 centres d’encadrements de jeunes ont aussi ici, tenu à exprimer leur joie par des sketch, balais, play-back et autres démonstrations artistiques où l’essentiel du message était de dire merci à la fondation Mtn en présentant les besoins qui sont les leurs.
Rose Ngamoun promotrice de l’Aprejed  rappelle que ce coup de pouce contribue à soutenir les centres d’encadrement de l’enfance qui s’investissent dans la prise en charge des orphelins, des enfants abandonnés, les enfants de la rue, les enfants handicapées, les enfants victimes du Vih/Sida… une prise en charge qui concerne  «le domaine physique en pourvoyant aux besoins alimentaires et vestimentaires, le domaine moral en redressant les comportements déviants que certains peuvent présenter, le domaine sanitaire en permettant aux enfants d’avoir accès aux soins médicaux, le domaine scolaire en assurant une éducation adéquate des enfants, le domaine de réhabilitation pour ceux qui présentent un handicapa quelconque et le domaine de la formation professionnelle pour les aider à s’insérer dans le monde de l’emploi ». Une façon de dire que les besoins sont immenses et sollicitent un soutien permanent des âmes de bonne volonté comme la fondation Mtn.
Jonas Moxebo le directeur régional Ouest et Nord-ouest de la société Mtn a répondu en disant que la fondation Mtn, sera toujours là pour soutenir les enfants en détresse. Charlie Damou de la société Mtn Cameroon précise que la fondation Mtn dans son rôle de pionnière des fondations, est là pour œuvrer au bien être des communautés. Partenaire essentiel de l’Etat dans le projet d’accès à l’éducation pour tous et au soutien des démunis, la fondation Mtn selon son Jonas Moxebo, «entend investir massivement dans les 5 prochaines années, dans la construction d’écoles, le renforcement des capacités des enseignants et la promotion de l’excellence dans l’enseignement des sciences et des nouvelles technologies, car, une année d’éducation de plus est susceptible d’accroître de 10% les revenus d’une personne… » Un soutien déjà très attendu par la communauté éducative et sociale comme l’ont rappelé les délégués régionaux des Affaires sociales de l’Ouest et du Nord-Ouest à chaque escale de la fondation Mtn.

Honoré Feukouo
Maurice Kamto console les sinistrés du marché B
Bafoussam. Le président du Mrc a remis une aide d’un million aux victimes.
Le sourire a remplacé la crispation en permanence présente sur les visages des commerçants qui ont tout perdu au marché B de Bafoussam lors de l’incendie du 18 août 2013, lorsqu’ils ont reçu des mains de Maurice Kamto, un soutien d’un million de francs. Les applaudissements des commerçants étaient nourris, quand ils écoutaient le président du Mrc, dénoncer l’inertie et le manque de prévision au Cameroun. «Je suis né dans cette ville et dans les années 1960 -1962, ce marché venait d’être fondé. Il est anormal que plus de 50 ans après, ce marché B soit encore dans un tel état. J’ai dit lorsque nous avons fait notre meeting au stade de Bafoussam, comme de façon prémonitoire, qu’il faut qu’un marché digne de ce nom soit construit ici rapidement».
Maurice Kamto, sous une pluie battante, a fait son arrivée au marché B de Bafoussam, le samedi 31 août 2013. La rumeur de son arrivée inattendue, a fait le tour de la ville, et bravant la pluie, de nombreux commerçants se sont amassés sous les décombres laissés par l’incendie. Avec quelques parapluies pour s’abriter, le président du Mrc a fait le tour pour constater les dégâts causés par le feu. Sous la pluie il est allé au contact des sinistrés les écouter raconter leur drame. Maurice Kamto est aussi allé au contact des commerçants qui ont vu leurs boutiques épargnés par le feu. A tous, il a rappelé qu’il est venu «faire comprendre aux sinistrés par cette assistance qu’ils ne sont pas seuls sur terre, qu’ils ont des personnes prêtes à les assister aussitôt. Que nous sommes là pour les aider à éteindre le feu, à se remonter et à œuvrer pour que cela ne se produise plus jamais». Il a insisté sur l’urgence de construire des marchés modernes dans une ville de Bafoussam où tout le monde sait que le commerce est la principale activité de survie des habitants.
Honoré Feukouo



Je suis venu apporter mon soutien
Maurice Kamto. Le président du Mrc sollicite la construction d’un marché moderne à Bafoussam.
 Je voudrai saluer mes frères et sœurs, mamans et papa, pour vous dire que nous avons appris la terrible catastrophe de l’incendie qui a ravagé le marché B de Bafoussam. Nous avons appris la triste nouvelle alors que nous étions pris dans d’autres urgences. Ce qui ne nous a pas permit d’arriver aussitôt. Mais comme vous le savez, certains de nos camarades sont accourus comme le départemental, le régional et nos candidats. Mais j’ai dit qu’il fallait que moi-même je vienne vous apporter mes paroles de réconfort. Lorsqu’on est dans le malheur, on veut voir les siens.  Je sais que d’autres personnes, d’autres groupes sont déjà passés. Je veux apporter ma voix à la leur pour vous réconforter, pour essuyer vos larmes au nom du Mrc. Et je sais que c’est d’autant plus terrible que cela arrive à la rentrée scolaire et que les parents qui se débrouillent ici pour envoyer les enfants à l’école, sont restés démunis face à une telle catastrophe. Vous avez reçu beaucoup d’assistance. Cette assistance ne peut pas remplacer ce que vous avez perdu. Mais, si on ne règle pas définitivement le problème en construisant ici un marché moderne, ici au marché B, on aura rien fait. La parole que je vous porte, plus particulièrement, c’est que  pour nous, ce que l’on donnera, ne sera jamais suffisante si on ne règle pas définitivement le problème. C’est construire un marché moderne au marché B.

Propos recueillis par H F

Les maires de l'Ouest font le bilan de leur association

Happy end pour les maires de l’Ouest
Bandjoun. Les maires  de l’antenne Ouest des Cvuc se sont retrouvés chez Victor Fotso pour dresser leur bilan.
L’aspect financier et le devenir du Salon des communes de l’Ouest (Saco) ont été les principaux sujets préoccupant les maires au moment de dresser le bilan de leurs activités. C’était au cours d’une séance de send-off qui s’est déroulée dans les locaux de la mairie de Bandjoun le samedi 31 août 2013, sous la présidence de Victor Fotso, président de l’antenne Ouest de l’Association des communes et villes unies du Cameroun (Cvuc).  Il en ressort sur le plan financier que de 2008 à 2013, a reçu de leur bureau national pour le fonctionnement, une enveloppe de 71.449.912 Fcfa. Ils ont effectivement utilisé 70.408.291 Fcfa. Il ya un montant de 1.041.621 Fcfa disponible à la banque sur le compte de l’antenne Ouest des Cvuc. Un chiffre qui devrait bien gripper si le solde de subvention de fonctionnement attendu qui est de 12.500.000Fcfa est versé dans le compte. Les maires de l’Ouest attendent encore que  le Minadt et le Minader réalisent les promesses annoncées pour le Saco 2012 qui se chiffrent respectivement à la somme de 10.000.000 Fcfa et 2.000.000Fcfa. Côté dettes, la prochaine équipe doit débourser 20.610.237Fcfa pour  désintéresser 11 fournisseurs et personnes ressources. Parmi eux, le président Fotso Victor qui a fait un prêt de 10.000.000F pour l’avancement des activités de l’antenne ouest des Cvuc.
L’autre acquis de poids, est un terrain de 3000m². Obtenu sous bail pour une durée de 50 ans renouvelable au Mincdaf, afin d’y ériger l’immeuble siège des Cvuc Ouest et un hôtel de référence. Le bureau dirigé par Victor Fotso, constitué le 1er février 2008, avait 8 maires. On y retrouvait 5 maires Rdpc, 2 de l’Udc. Parmi eux, conduit par le vice-président Seïdou Nsangou maire de Bangourain. Le poste de trésorier était assumé par Emmanuel Tagne Ngeko, maire Sdf.  Cette équipe a multiplié des actions le lobbyng en rencontrant régulièrement les membres du gouvernement pour défendre les projets des collectivités décentralisées de l’Ouest. Ils ont par exemple sollicité et obtenu en partie, un financement de 89,6 millions de Fcfa au Feicom pour la réalisation des projets sociaux. Les maires de l’Ouest se sont imposés comme partenaires dans l’élaboration des projets de développement initiés par l’office régional de tourisme de l’Ouest Cameroun, le programme route des chefferies qui  avec l’appui de l’Union Européenne, sauvegarde et valorise les cases patrimoniales traditionnelles. Le principal souci des maires comme l’a rappelé le maire de Banwa et Sg des Cvuc, est de voir le Saco perdurer. Tchomtchoua Djadjo Charles précise que l’éditons de 2014 est prévue à Dschang et il reviendra aux nouveaux maires élus, de voir comment réaliser ce projet. Occasion pour les maires sortants qui sont en majorité candidats, de se souhaiter mutuellement bonne chance pour les élections, tandis que les maires qui n’ont pas franchi le cap des primaires ont dit au revoir à leurs collègues en se promettant de demeurer amis pour la vie.

Honoré Feukouo

les maires de l'Ouest font le bila

es camions de médicaments saisis

Des faux médicaments saisis
Bafoussam.  Deux camions ont été saisis avec des produits pharmaceutiques et de contrebande.
Le coup de filet lancé par l’adjudant chef  Félix Mengada, commandant du peloton motorisé de Bafoussam a pêché le vendredi 30 août 2013, deux gros camions.  Le premier,  un camion Mercédès immatriculé LT 017DO, a été stoppé au niveau du carrefour Dschang à Bamougoum. Après avoir écouté le chauffeur Zakariaou dire qu’il transportait des cartons de biscuits, les vérifications effectuées par l’adjudant chef  Félix Mengada, ont permis de constater  que le camion était bourré de produits pharmaceutiques. Au moment du dépouillement de son contenu le mardi 3 septembre 2013 dans la cour de la légion de Bafoussam, on a trouvé que l’arrière de ce camion était rempli des médicaments divers. On pouvait observer des nitronidazoles, barbiclox, Metlife, cotrikris, lamox 500 et autres.
Le second camion immatriculé LT900DA a été arrêté à Bandjoun, en provenance de Tiko. A l’intérieur de ce camion qui aurait pour point de départ le Nigéria, il y avait des roues de moto, et divers autres marchandises qui peuvent être évalués à plusieurs millions. Kitio Bernard le transporteur, reconnait qu’ils ont déboursé 400.000F pour la douane. Ce qui est dérisoire selon l’adjudant chef  Félix Mengada, qui a sollicité l’assistance de la douane locale pour voir plus clair dans ce réseau de contrebande. Une semaine plus tôt, il avait appréhendé un camion appartenant à une grande société, transportant également des produits pharmaceutiques.
Honoré Feukouo


Championnat des vacances de Kouogouo

Championnat de vacances
Les divisionnaires renforcent les vacanciers
Tournoi de Kouogouo.  Le stade du grand Ka’a de Kouogouo à Bafoussam connaît plus d’affluence pour l’animation de son championnat de vacances.
Le match opposant Carlosor de Kouogouo contre quartier latin de Kouogouo va permettre de connaître les principaux favoris pour le championnat qui tire vers sa fin.  A deux journées de la fin du championnat des vacances de Kouogouo, près de 4 équipes se tiennent dans un mouchoir, à égalité au niveau du nombre de points. Pour ce championnat de vacances lancé au début du mois de Juillet, l’objectif pour le comité d’organisation, est d’occuper en permanence les jeunes du quartier Kouogouo. «Nous avons grandi dans ce quartier qui avait une plus grande notoriété que maintenant. Il y a plus de méfaits qui sont signalés ici ces derniers temps comme des coups de vols, des actions de viols et même des assassinats. Nous voulons montrer que le quartier Kouogouo est d’abord un quartier qui a une histoire noble avec des grands hommes du pays qui y sont nés, y ont grandi et ont été scolarisés ici. Nous voulons transmettre ces valeurs de solidarité » explique le Dr Pascal Nguihe Kante promoteur du tournoi. Régulièrement, les élites du quartier viennent d’horizon divers assister aux matchs. C’était le cas mercredi dernier, lors des 2 matchs du jour.
En s’appuyant sur Jules Lowé qui réussissait aisément ses coups francs,  Ajax de Kouogouo a battu le Celtic du même quartier sur le score de 3 buts à 0. Deux des trois buts ont été inscrits sur des coups francs, tandis que le troisième but réussi aux arrêts de jeu, est partie d’une contre attaque DjelengV et dix d’or font jeu égal zéro but partout. Même score d’égalité lors du match ayant opposé le Psg de palace Kouogouo à l’Athlentic Warriors de Nka’a. Les démis finale de la coupe vont se jouer ce week end. Les chocs vont opposer DjelengV à Celtic Fc, Camp Sable contre Ajax de Nka’a chez les benjamins. Dans la catégorie minimes, Pari foot va livrer sa demie finale contre Tonnerre du Nka’a et Dix d’or va jouer contre Ajax du Vietnam. Chez les séniors, Camp sable contre Psg de palace et Atlentic contre Ajax du Nka’a. Des matchs très attendus par le public, toujours heureux d’apprécier les talents de leurs amis du quartier. Le sprint final connait aussi une affluence de renfort, avec des joueurs des équipes du championnat régional qui affluent pour donner plus de vigueur au spectacle. Les réserves sont dé plus en plus énoncés et des frais de renfort sollicités. Ce qui ne décourage pas les jeunes responsables de ces équipes qui ont fait de la victoire leur leitmotiv.

Honoré Feukouo

mercredi 4 septembre 2013

Assassiné et dépouillé de ses organes

Assassiné et dépossédé des organes
Dschang. La victime est un sexagénaire qui a été agressé à proximité d’un commissariat.
Assassiné et dépouillé de ses organes génitaux, de sa langue et d’autres parties de son corps. C’est le drame subi par André Ngandjong. La terreur et la stupéfaction se lisait sur les visages des habitants du quartier Tsinkop du groupement Foto à Dschang. Certains n’ont pas pu se maîtriser, et ont déversé toute leur bile devant la triste image découverte au petit matin du vendredi au carrefour situé à 50m du marché Foto et du commissariat du 1er arrondissement de la ville de Dschang. Il s’agit d’un crime crapuleux. La victime André Ngandjong est un jeune retraité de la délégation des travaux publics, situé non loin du lieu de son assassinat. Il est méconnaissable. Du sang sur lui et tout autour. Son mention et sa dentition a été éventrée par une chirurgie qui a permis au bourreau de priver ce cadavre de sa langue. Ses yeux et ses organes génitaux ont aussi été sectionnés et emportés. Sur la victime, se trouve son téléphone. Une façon pour l’exécutant de laisser comprendre qu’il n’était nullement intéressé par les outils personnels et le matériel de la victime. Pour preuve, la police qui a récupéré le corps, avant de le conduire à la morgue, a trouvé dans les poches de ce sexagénaire, une importante somme d’argent.
André Ngandjong qui, dans la nuit du jeudi 1er au vendredi 2 août 2013, il a passé une bonne heure à picoler dans un débit de boisson avec d’autres personnes ne se doutait pas qu’il prenait là ses dernières bières de la vie, au moment où il se lève en disant qu’il rentrait chez lui retrouver ses 2 femmes et sa dizaine d’enfants. Selon le propriétaire du bar, c’est à 21h qu’il quitte les lieux pour se rendre chez lui. «Grande a été notre surprise d’apprendre qu’il avait été assassiné à moins de 50m du bar et de son domicile » s’étonne ce dernier. La police a aussitôt ouvert une enquête qui a permis d’appréhender un premier suspect. Il s’agit d’un jeune homme d’une vingtaine d’années. Les sources policières laissent entendre que le bourreau a avoué son crime, laissant entendre qu’il se vengeait contre un tuteur qui ne l’aidait pas beaucoup. La famille du présumé assassin, dément en laissant entendre que leur fils est un aliéné mental bien connu dans la ville. «Il ne faut pas qu’on prenne quelqu’un qui n’a pas tous ses sens. Est-ce qu’ils ont vu les organes enlevé sur la victime à côté du suspect ? » S’écrie comme une avocate, la sœur aînée du suspect. La police est bien décidée à dénouer cette affaire, pour éviter que Dschang, ne devienne une autre zone de crime crapuleux au Cameroun.

Honoré Feukouo

lundi 2 septembre 2013

Vaincre l'épilepsie

Vaincre la propagation de l'épilepsie en particulier et des mala adies neurologiques en général, et entre autre, avec l'aide de la télémédecine. C’est l’ambition que veut réaliser au Cameroun, un groupe de médecins camerounais exerçant en Allemagne. Ils ont séjourné du 25 novembre au 11 décembre 2011 au Cameroun dans l’optique de réaliser cette feuille de route. Désormais, les hôpitaux et Institutions de Hambourg et Berlin en Allemagne où exercent ces spécialistes camerounais, pouront travailler en réseau avec l’hôpital général de Douala, l’hôpital de Mfou, et les hôpitaux Ad Luchem de Bandjoun et Mbouda, pour la
première phase. En attendant de corriger les manquements dans la réalisation de ce projet, les concepteurs considèrent ce qui est déjà réalisé, comme l’aboutissement d’un travail de plusieurs années. Sous la bannière des associations Arzt Hilft! e.V. et Koegni-
ehealth e. V., basés en Allemagne qu’ils résument par la phrase «Nous aidons où
nous pouvons», le Dr Alain Nguento effectue au moins deux fois par an des descentes au pays pour distribuer gratuitement des médicaments, effectuer des séances de consultation et de remise à niveau du personnel en poste dans certains hôpitaux locaux. Le constat effectué permet de constater «qu’il y a un manque criard des spécialistes luttant contre les maladies vasculeux cérébrales et l’épilepsie. Nous avons entamé un projet de formation pour permettre au ressources humaines disponibles de s’occuper des urgences, en attendant que ce projet de télémédecine, vienne combler les défaillances». Explique le Dr Alain Nguento.
Les médecins neurologues Alain Nguento, Stéphane Fokou, et Dr Ghislain Kouematchoua informaticien médical qui sont des camerounais exerçant en Allemagne, ont organisé dans le cadre de leur séjour, organiser en compagnie du Dr Herbert Joneleit un gastro-entérologue néphrologue de nationalité Allemande, des séances de consultation et distribution gratuite des médicaments aux malades victimes des AVC. Leurs fiches de travail, permettent de constater que sur les 2500 patients reçus, plus d’un tiers ont des problèmes liés à l’épilepsie. Pour trouver les causes, ces spécialistes se sont engagés à lancer une campagne épidémiologique. «Il est d’abord question pour nous de faire comprendre aux populations locales, que l’épilepsie qui est dans notre société considéré comme très mythique est une maladie qu’on peut traiter avec beaucoup d’efficacité. En Allemagne ou en Europe en général, l’épilepsie est causée par des destructions cérébrales et neurologiques, des tumeurs, des conséquences des Avc et autres. Il est question pour nous de savoir si la forte propagation de l’épilepsie dans certaines régions du Cameroun a plus ou moins les mêmes causes.» Le souci actuel est de dominer les difficultés liées à la connection internet et aux déplacements pour réaliser avec efficacité cette campagne épidémiologique sur l’épilepsie.
Honoré Feukouo
La télémédecine va nous soulager
Dr Bouwa Marcel. Le médecin chef de l’hôpital Ad Luchem de Bandjoun
apprécie l’installation de la télémédecine dans son fief
L’hôpital que vous dirigez vient de bénéficier de l’installation d’un matériel
adéquat pour la télémédecine. Pouvez-vous nous expliquer comment cela va
vous être utile?
le Dr Marcel Bouwa apprécie l'appui de la diaspora allemande avec le projet
de la télémédecine en phase d'expérimentation et pratique au sein de l'hôpital
qu'il dirige et en réseau au Cameroun
C’est un projet initié par la diaspora camerounaise en Allemagne. Ils sont venus
installer la télémédecine au Cameroun et nous sommes parmi les heureux élus
bénéficiant de ce projet actuellement. On a déjà installé le matériel, et, je constate
que c’est vraiment le futur de la médecine. Celui surtout des coins reculés comme le
nôtre. Je rappelle que dans toute la région, il y a des spécialistes qui manquent.
C’est vraiment important pour nous d’échanger directement avec des spécialistes
dans un réseau organisé et en toute confiance, pour nous occuper avec plus
d’efficacité de nos patients. C’est le principal atout que va nous apporter cette
télémédecine.
Le matériel vient d’être installé et on constate que l’utilisation n’est pas encore
en plein régime
Le véritable problème rencontré jusque lors, c’est la connection internet qui n’a pas
un débit important au Cameroun. C’est à ce niveau que nous sommes entrain de voir
avec les responsables de Camtel, comment améliorer cela. La télémédecine est
quelque chose d’important parce que vous savez qu’ici dans la région de l’Ouest Cameroun en général et à Bandjoun précisément, il n’y a pas beaucoup de spécialistes. Ce qui fait que pour certaines maladies, on est obligé de référer les patients à Yaoundé, Douala et Bamenda. Or ce n’est pas facile. D’abord, il y a des malades qui sont instransférables. Dans leur état, on ne peut pas les bouger. Il y a à côté le problème de moyens. Si vous voulez transférer un malade d’ici, il faut d’abord l’ambulance qui doit faire le voyage avec le patient, il y a ensuite les problèmes d’adaptation climatique, d’hébergement du patient, et d’installation dans les délais dans le centre de santé où il s’est rendu pour être soigné dans les délais raisonnables. Il faut avant que le patient soit pris en charge, attendre que le spécialiste soit disponible, attendre qu’on refasse les examens, et cela coûte excessivement cher. Un patient qui a par exemple un AVC ici, nous ne pouvons rien faire pour lui. Il est obligé d’aller à Douala où à Yaoundé pour être pris en charge. La télémédecine est quelque chose de très important dans ces cas là. Nous seront par exemple reliés avec l’hôpital régional de Douala où il y a un néphrologue dans le réseau. Ce qui veut dire que pour un malade ayant une insuffisance rénale, notre
collègue de l’autre côté peut nous fournir des éléments à temps pour soulager le patient si la technique est bien sûr de notre côté. Cet avis du neurologue ou du neurochirurgien est important par exemple en attendant que le patient aille faire son scanner à Yaoundé. On a pas de scanner à l’ouest vous le savez.
Propos recueillis par Honoré Feukouo

Cameroun: Le nouveu gouvernement post élection présidentiel du 9 octobre 2011 est connu depuis le 9 décembre 2011

Nomination du Gouvernement.
Décret n°2011/410 du 09 décembre 2011 

Le président de la République, décrète :
Art. 1er. – Sont, à compter de la date de signature du présent décret, nommés aux postes ministériels ci-après :
Vice-Premier ministre, ministre délégué à la présidence chargé des relations avec les assemblées :
M. Amadou Ali
Ministre d’Etat, ministre du Tourisme et des loisirs :
M. Bello Bouba Maïgari
Ministre d’Etat, ministre de la justice, Garde des Sceaux :
M. Esso Laurent
Ministre délégué à la présidence chargé de la Défense :
M. Mebe Ngo’o Edgard Alain
Ministre délégué à la présidence chargé du contrôle supérieur de l’Etat :
M. Eyebe Ayissi Henri
Ministre délégué à la présidence chargé des marchés publics :
M. Abba Sadou
Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation :
M. Sadi René Emmanuel
Ministre des Affaires sociales :
Mme Bakang Mbock née Ngo Ndebi Catherine Louise Marinette
Ministre de l’agriculture et du développement rural :
M. Essimi Menye Lazare
Ministre des arts et de la culture :
Mme Ama Tutu Muna
Ministre du Commerce :
M. Mbarga Atangana Luc Magloire
Ministre de la Communication
M. Issa Tchiroma Bakary
Ministre des domaines, du cadastre et des affaires foncières :
Mme Koung A Bissike Jacqueline
Ministre de l’Eau et de l’Energie :
M. Atangana Kouna Basile
Ministre de l’Economie, de Planification et de l’Aménagement du Territoire :
M. Nganou Djoumessi Emmanuel
Ministre de l’Education de Base :
Mme Youssouf née Adidja Alim
Ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales :
Dr. Taiga
Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle :
M. Perevet Zacharie
Ministre des Enseignements secondaires :
M. Bapès Bapès Louis
Ministre de l’Enseignement supérieur :
M. Fame Ndongo Jacques
Ministre de l’Environnement, de la protection de la nature et du développement durable :
M. Hele Pierre
Ministre des Finances :
M. Alamine Ousmane Mey
Ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative :
M. Angouin Michel Ange
Ministre des Forêts et de la Faune :
M. Ngole Philip Ngwese
Ministre de l’Habitat et du Développement urbain :
M. Mbwentchou Jean Claude
Ministre de la Jeunesse et de l’Education civique :
M. Bidoung Kpwatt Ismaël
Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique :
M. Bonde Emmanuel
Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat :
M. Etoundi Ngoa Laurent Serge
Ministre des Postes et Télécommunications :
M. Biyiti Bi Essam Jean Pierre
Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille :
Mme Abena Ondoa née Obama Marie Thérèse
Ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation :
Mme Tchuinte Madeleine
Ministre des Relations extérieures :
M. Moukoko Mbonjo Pierre
Ministre de la Santé Publique :
M. Mama Fouda André
Ministre des Sports et de l’éducation physique :
M. Adoum Garoua
Ministre des Transports :
M. Nkili Robert
Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale :
M. Owona Grégroire
Ministre des Travaux Publics :
M. Amba Salla Patrice
Ministre Délégué auprès du ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation chargé des collectivités territoriales décentralisées :
M. Ndongo Jules Doret
Ministre délégué auprès du ministre de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable :
Dr Nana Aboubakar Djalloh
Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, de la planification et de l’Aménagement du Territoire chargé de la planification :
M. Yaouba Abdoulaye
Ministre délégué auprès du ministre des Finances :
M. Titi Pierre
Ministre délégué auprès du ministre de la justice, Garde des Sceaux :
M. Fogui Jean Pierre
Ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures chargé de la coopération avec le Commonwealth :
M. Dion Ngute Joseph
Ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures chargé de la coopération avec le monde islamique :
M. Adoum Gargoum
Ministre délégué auprès du ministre des Transports :
M. Mefiro Oumarou
Ministres chargés de mission à la présidence de la République :
MM. – Hamadou Moustapha
- Atanga Nji Paul
- Mengot Victor Arrey Nkogho
- Mbarga Mboa Philipe
Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense chargé de la Gendarmerie Nationale :
M. Bokam Jean Baptiste
Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense chargé des anciens combattants et victimes de guerre :
M. Koumpa Issa
Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education de base :
M. Ndong Soumhet Benoît
Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Enseignements secondaires chargé de l’enseignement normal :
M. Mounouna Foutsou
Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Forêts et de la Faune :
Mme Koulsoumi Alhadji épouse Boukar
Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Habitat et du Développement Urbain chargé de l’Habitat :
Mme Bibong née Biyong Marie Rose
Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la justice, Garde des Sceaux de l’administration pénitentiaire :
M. Dooh Jérôme Penbaga
Secrétaire d’Etat auprès du ministre des mines, de l’Industrie et du développement technologique :
M. Fuh Calistus Gentry
Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé Publique chargé de la lutte contre les épidémies et les pandémies :
M. Alim Hayatou
Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Travaux publics chargé des routes :
M. Nyetam Nyetam Hans
Art. – Les intéressés auront droit aux avantages de toute nature prévus par la réglementation en vigueur.
Art. 3. – Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d’urgence puis inséré au Journal officiel en français et en anglais

Yaoundé, le 09 décembre 2011 

Le président de la République
(é) Paul BIYA