samedi 29 novembre 2014

Les jeunes luttent contre les discriminations sexistes

Aux trousses des jeunes sexistes
Dschang. Les étudiants sensibilisent leurs camarades contres les discriminations liés au sexe.
Le phénomène des discriminations sexistes prend de l’ampleur au sein du milieu des jeunes. C’est pour inciter la communauté estudiantine de l’université de Dschang et des environs à prendre conscience de ce mal, et à fournir des efforts pour venir à bout, qu’une campagne de 16 jours d’activisme pour «mettre à contribution les jeunes dans la lutte contre les violences sexistes au Cameroun et en Afrique» se déroule du 25 novembre au 10 décembre 2014 à  Dschang. Ceci, à l’initiative du mouvement Horizons jeunes.  Les membres de ce mouvement énumèrent les formes de violences sexistes qui se multiplient autour d’eux. D’abord sur le plan physique comme le déplore Salif Mforain Mouassie, le coordonnateur d’Horizons jeunes, «Avec nos salles de cours où il faut arriver tôt pour occuper une bonne place, les plus robustes garçons  qui arrivent tardivement à l’amphi, se contentent d’aller violenter les filles fragiles pour s’installer à leurs places, confinant ces dernières frustrées, à suivre les cours dans des positions incommodes alors qu’elles se sont battues pour ne pas subir cela ».  Carole Fopa la responsable des projets de ce mouvement, narre le cas des multiples jeunes filles qui à Bafou et dans les localités rurales environnantes arrivent au campus effrayées parce qu’elles «subissent le repassage des seins imposées à elles par leurs parents qui le font disent-ils pour les protéger de la sexualité précoce ».
Les discriminations liées au sexe, sont aussi évoquées par Salif Mforain Moussie qui confie que sur deux étudiantes sur trois, subissent des abus sexuels de leurs camarades. «Lorsqu’un homme va rendre visite à son camarade, il n’y a pas de problème. Lorsque c’est une femme qui reçoit un homme, il profite bien souvent pour la prendre de force arguant pour se défendre qu’elle est venue pour cela et il a juste mis les efforts physiques nécessaires pour parvenir à la satisfaction mutuelle des deux ». Les violences sont aussi politiques et concernent les deux sexes. «En salle de cours, lorsqu’une fille se lève pour se porter candidate comme responsable de la classe, elle est huée par les hommes » et les hommes de répliquer qu’ils reçoivent aussi les insultes des filles lorsqu’ils se lèvent pour présenter un exposé, un engagement ou mener une activité publique. Des petites violentes sexistes menées le plus souvent inconsciemment qui méritent d’être combattues pour éviter le pire comme le clame Paolo Pangui secrétaire exécutif de ce mouvement Horizons jeunes. Ces jeunes qui eux-mêmes, subissent d’autres violences lors de leur campagne en cours, puisqu’ils sont souvent repoussés par leurs camarades lorsqu’ils abordent ce sujet au campus. Mission bien difficile pour eux que celle d’atténuer les discriminations et violences sexistes au sein des jeunes étudiants.

Honoré Feukouo

Guerre des magistrats municipaux à Bafoussam

Le délégué du gouvernement et le maire s’opposent
Bafoussam. La gestion de l’abattoir municipal et la délimitation des champs d’action sont au centre de leurs litiges.
«C’est désolant ». Le maire Jules Hilaire Focka Focka de la commune d’arrondissement de Bafoussam 1er,  est  consterné le dit. C’était à l’abattoir municipal de Bafoussam le lundi 1er septembre 2014. A la tête de son exécutif municipal, le maire effectue cette descente sur le terrain, pour observer la croix de sait André apposé sur les chantiers de constructions d’un bloc de deux toilettes et d’un forage motorisé avec mini château d’eau, au sein de l’abattoir de Bafoussam. Jules Hilaire Focka Focka, déplore le fait que les agents de la communauté urbaine de Bafoussam, soient venus bloquer ces chantiers, au moment où, il était pris par le conseil municipal, sans solliciter un dialogue pour qu’ils trouvent un terrain d’entente. «Et on va dire que la ville n’évolue pas. On va évoluer comment si on n’arrive pas à s’entendre pour construire ensemble et pire, bloquer la réalisation des petites œuvres qui peuvent apporter le bien être à certaines couches de la population ne serait ce que sur le plan de la santé?». Jacob Nguini le 5e adjoint au maire explique: «nous avons voulu construire ce forage pour résoudre les problèmes d’eau au sein de l’abattoir. Nous dépensons en moyenne 100.000F pour payer les factures en eau chaque mois. Pour réduire ces coûts, nous avons opté au conseil municipal de construire un forage moderne et comme les bouchers manquent de toilettes, nous y avons associé la construction des toilettes. C’était pour finaliser notre projet de modernisation de l’abattoir municipal que nous avons entamé en installant les carreaux pour moderniser l’intérieur de l’abattoir qui était hideux ». Dans le camp du maire, on clame haut qu’il s’agit d’une guerre ouverte par la communauté urbaine de Bafoussam. «Nous achetons un terrain pour construire le siège de la maire, ils s’opposent à la communauté urbaine. On va dans les petits matchés pour collecter les tickets de quais en leur laissant les 4 grands marché de la ville, ils viennent violenter nos agents. La mairie installe des parkings payants comme c’est de son droit, la communauté urbaine vient s’y opposer. Qu’est ce qu’ils nous veulent à la fin ».
Le délégué du gouvernement et ses services techniques, déplorent le fait que la mairie de Bafoussam 1er, transgresse sans cesse son champ d’action. «Quelqu’un peut-il venir chez toi construire sans ton autorisation?» Interroge Emmanuel Nzeté pour répondre au reporter, soucieux de savoir pourquoi les chantiers lancés par la commune d’arrondissement au sein de l’abattoir ont été arrêtés. Ici, on clame qu’en dépit du fait que c’est la mairie qui gère l’abattoir, ce site est la propriété de la communauté urbaine qui l’a construit. Le délégué du gouvernement ne s’entoure pas de politesse pour déplorer le fait que l’exécutif municipal de Bafoussam 1er, lui cherche sans cesse noise. Pour le cas du terrain acquis afin d’y ériger la mairie, il constate que c’est un espace voisin de la tribune de la place des fêtes, qui devait servir à agrandir cette tribune devenue très étroite, et accueillir d’autres ouvrages urbains. Concernant  les parkings payant que la commune de Bafoussam 1er, installe le long des principaux axes. Il rappelle que selon la loi, ces axes prioritaires, sont sous la compétence de la communauté urbaine. Idem pour les tickets de quais vendus au marché Socada, et qui constituent près de 100 millions par an dans les recettes de la communauté urbaine. Ces derniers, ne voient pas pourquoi ils doivent céder ce marché priorité à la mairie qui doit s’occuper des marchés secondaires. Entre ces deux municipalités toutes aux mains du Rdpc, pas de terrain d’entente possible. Même les multiples actions préfectorales, n’ont pas encore permis d’enterrer la hache de guerre.

Honoré Feukouo
Le tourisme se dote d’un planning
Ouest. Les différents opérateurs veulent viabiliser le tourisme.

Améliorer la qualité et la quantité des sites touristiques à l’ouest, ainsi que les capacités d’accueil. C’est en résumé les grandes lignes de ce qui a constitué en ne centaine de propositions diverses, le schéma directeur régional de développement touristique de l’Ouest Cameroun. Il a été adopté lors des premières assises du tourisme de l’Ouest qui se sont déroulées du jeudi 23 au vendredi 24 octobre 2014 à la mairie de Bandjoun. Les aspects liées à l’exploitation de la belle verdure de l’Ouest, les cérémonies traditionnelles et d’autres atouts locaux, ont été évoqués tout comme la qualité des services d’accueil et de promotion du tourisme. «Ces propositions seront examinées, toilettées, harmonisées et réalisées progressivement » soutien Sylvain Djache Nzefa le coordonnateur de la route des chefferies, l’un des porteurs de ce projet. Il est question,  « de viabiliser le tourisme pour en faire une source de devises, afin de compenser la baisse drastique des produits de rente comme le café à l’Ouest » explique sa majesté David Simeu. Le chef Bapa est par ailleurs président de l’office régional du tourisme de l’Ouest (Ortoc). Pour réussir le défi d’assurer le développement du tourisme à l’Ouest des partenaires d’horizons divers ont mis en commun leurs efforts aux fins de contrer toute forme d’échec à cette initiative. L’Ortoc qui parraine cette action, est une association cofondée par l’association des chefs traditionnels de l’Ouest Cameroun, la branche Ouest de l’association des communes et villes unies du Cameroun (Cvuv /o) et les professionnels du secteur tourisme dans cette même région. Charles Djadjo Tchomtchoua le secrétaire général des Cvuc/O, assure de la réussite de ce projet de développement du tourisme en se basant sur le fait qu’il est conçu en harmonie avec les objectifs du Dsce, et parce que les pistes sont nombreuses pour le travail. Les acteurs extérieurs ont aussi mis à contribution leurs intelligences et des moyens financiers pour lancer cette entreprise. Il s’agit en outre de l’association pays de la Loire Cameroun et de l’Union Européenne. Françoise Collet Ambassadeur de l’UE, a rappelé l’apport financier  que l’institution qu’elle représente a déjà investi, tout comme elle se montre disponible à continuer à contribuer pour faire du tourisme une grande entreprise au Cameroun.
Honoré Feukouo
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TALLA MBOU RICHARD
«Il faut professionnaliser le secteur du tourisme »
L’un des plus anciens dans le secteur de l’hôtellerie évalue le projet de l’ORTOC


Quel avis sur ce projet qui vise à viabiliser le secteur touristique avec tous ses démembrements?

Le programme de la route des chefferies en association avec le jeune et prometteur programme de l’office régional du tourisme de l’Ouest (Ortoc), est un vecteur d’emploi et de développement pour notre pays. C’est un programme qui va attirer pas mal de touristes. Mais il faut d’abord que certains problèmes soient réglés ; notamment les problèmes avec Boko Haram, et les autres problèmes de sécurité. Il y a aussi les clients qui sont rares. Il faut évidemment que la loi soit respectée. Il y a des hommes d’affaires qui construisent des hôtels juste parce qu’ils voient des professionnels dans ce secteur. Ils créent des hôtels tous les jours sans respecter la réglementation et les défaillances enregistrées, contribuent à raréfier la qualité de la clientèle. Maintenant, il faut que nous associons à ce programme de la route des chefferies plus de volonté dans tous les aspects du tourisme. Je suis sûr que le Cameroun tirera quelque chose de plus dans ce secteur vital pour l’hôtellerie en particulier, celui du tourisme en général et sur ce plan, le Cameroun a besoin de beaucoup que nos efforts soient davantage fournis en commun pour faire du tourisme une industrie rentable de notre pays.
Ce programme de doter la région de l’Ouest d’un regroupement pour assurer le tourisme, arrive au bon moment. Il y a la  Coupe d’Afrique des Nations qui arrive en 2016 pour les femmes et en 2019 pour les hommes. Tout cela va aussi aider sur le plan touristique et ce, dès maintenant. Cela va contribuer à faire rentrer des devises, à multiplier les emplois. Quand on crée des emplois, c’est une bonne chose. Les gens viennent pour visiter les chefferies, les beaux espaces naturels du Cameroun, et d’autres endroits magnifiques. Mais en séjour ici, ils doivent se loger et s’insérer pour être à l’aise.  Il faut que les établissements de tourisme s’arriment.

Amélioration secteur hôtelier?

Pour que le secteur hôtelier se porte bien, nous sommes syndiqués. Au sein de cette organisation, nous essayons de nous organiser, et tous n’y adhèrent pas. Surtout que le secteur de l’hôtellerie attire beaucoup de personnes  et les hommes d’affaires qui s’insèrent dans ce secteur ne sont pas à la base des professionnels. Ils créent des établissements, ils ne suivent pas, ils ne forment pas le personnel, ils fonctionnent sans agrément et puis, ils rognent notre part de marché. Il faut donc qu’on se mette ensemble sans exclure quiconque, pour devenir des professionnels, ou améliorer et professionnaliser le secteur hôtelier au Cameroun.

Situation ALTITEL?

Mon hôtel ALTITEL est un établissement hôtelier deux étoiles situé en face du collège Tankou de Bafoussam. Je suis un professionnel j’ai fait ma vie dans l’hôtellerie, je suis agrée et je suis l’un des plus connu dans notre secteur. Je suis un professionnel qui offre les normes requises pour que l’établissement hôtelier que j’ai crée demeure fonctionnel dans les normes internationales requises. J’ai une très bonne situation sur l’axe Bafoussam – Bamenda. Ceux qui vont où viennent de l’aéroport de Bafoussam- Bamougoum ne peuvent pas rater de passer devant mon établissement hôtelier. Je travaille avec plusieurs personnes tant sur le plan national que international. Et tous ceux qui passent par ALTITEL peuvent vous dire qu’ils ne sont pas déçus lorsqu’ils passent chez nous.

Propos recueillis par Honoré Feukouo

L'Ouest organise la viabilisation de son tourisme

Le tourisme se dote d’un planning
Ouest. Les différents opérateurs veulent viabiliser le tourisme.
Améliorer la qualité et la quantité des sites touristiques à l’ouest, ainsi que les capacités d’accueil. C’est en résumé les grandes lignes de ce qui a constitué en ne centaine de propositions diverses, le schéma directeur régional de développement touristique de l’Ouest Cameroun. Il a été adopté lors des premières assises du tourisme de l’Ouest qui se sont déroulées du jeudi 23 au vendredi 24 octobre 2014 à la mairie de Bandjoun. Les aspects liées à l’exploitation de la belle verdure de l’Ouest, les cérémonies traditionnelles et d’autres atouts locaux, ont été évoqués tout comme la qualité des services d’accueil et de promotion du tourisme. «Ces propositions seront examinées, toilettées, harmonisées et réalisées progressivement » soutien Sylvain Djache Nzefa le coordonnateur de la route des chefferies, l’un des porteurs de ce projet. Il est question,  « de viabiliser le tourisme pour en faire une source de devises, afin de compenser la baisse drastique des produits de rente comme le café à l’Ouest » explique sa majesté David Simeu. Le chef Bapa est par ailleurs président de l’office régional du tourisme de l’Ouest (Ortoc). Pour réussir le défi d’assurer le développement du tourisme à l’Ouest des partenaires d’horizons divers ont mis en commun leurs efforts aux fins de contrer toute forme d’échec à cette initiative. L’Ortoc qui parraine cette action, est une association cofondée par l’association des chefs traditionnels de l’Ouest Cameroun, la branche Ouest de l’association des communes et villes unies du Cameroun (Cvuv /o) et les professionnels du secteur tourisme dans cette même région. Charles Djadjo Tchomtchoua le secrétaire général des Cvuc/O, assure de la réussite de ce projet de développement du tourisme en se basant sur le fait qu’il est conçu en harmonie avec les objectifs du Dsce, et parce que les pistes sont nombreuses pour le travail. Les acteurs extérieurs ont aussi mis à contribution leurs intelligences et des moyens financiers pour lancer cette entreprise. Il s’agit en outre de l’association pays de la Loire Cameroun et de l’Union Européenne. Françoise Collet Ambassadeur de l’UE, a rappelé l’apport financier  que l’institution qu’elle représente a déjà investi, tout comme elle se montre disponible à continuer à contribuer pour faire du tourisme une grande entreprise au Cameroun.
Honoré Feukouo

le juste prix pour la pratique du sport

Le juste prix du sport pour tous
Les praticiens du sport de maintien déboursent entre 20.000F à 20.000F par mis pour s’insérer dans les groupes et dans les clubs.
La main sur le cœur, Joseph Tiwa jure qu’il n’avait pas initialement voulu créer une salle où on paye pour pratiquer des activités physiques et sportives. «J’étais en surpoids et suite aux conseils d’un ami, j’ai acheté quelques machines pour effectuer mon sport personnel.  Ce sont des amis venus m’encourager en pratiquant le sport dans ma salle, qui ont commencé à proposer de donner chacun une contribution minimale de 2000F pour supporter les frais de lumière » explique ce commerçant dont son club de sport est devenu l’une de ses principales sources de revenus. Ayant lancé avec 4 machines électroniques dans son domicile personnel, Joseph Tiwa loue depuis la salle d’un foyer situé au carrefour Socada à Bafoussam, pour y installer la trentaine de machines qu’il a progressivement acheté.  D’à peine une demi douzaine de membres au début en 2000, ce club de sport en salle compte aujourd’hui près de 150 membres inscrits. «Selon le nombre de séances qu’ils effectuent par semaine, et leur désir de travailler seul où sous la supervision d’un coach, les personnes qui s’inscrivent au club, doivent débourser entre 1500F par séance, à 20.000Fcfa par mois». En l’expliquant, le promoteur du complexe sportif en salle, rappelle en bon commerçant, que les prix sont négociables. Ce qui lui permet de se tirer avec un bénéfice mensuel d’environ 15000F p chaque mois, après avoir payé les charges fixes de loyer, impôts, factures, ainsi que  les frais des 4 enseignants d’Eps et les deux footballeurs qu’il emploie de manière saisonnière pour s’occuper des adhérents. Dans la ville de Bafoussam, il y a aujourd’hui près d’une dizaine de salle de sport qui en fonction de la quantité de l’équipement  qu’ils disposent comme  matériel, proposent des taux d’abonnement variant de 2000F à 50.000F  à ceux  qui veulent faire le sport en salle.
Même loin des salles, ceux qui s’abonnent aux groupes de sport de maintien effectués en plein air, doivent aussi payer une contribution pour «la motivation des moniteurs».  Ce montant varie de 1000F à 5000f selon les clubs.  Jean Momo enseignant d’Eps et responsable d’un groupe de sport de maintien, trouve que ce salaire qu’ils reçoivent est bien justifié. «Vous savez, la santé n’a pas de prix. Nous avons été formés et nous continuons à nous recycler au niveau de la formation, pour aider ceux qui viennent vers à atteindre leurs objectifs qui sont le plus souvent liés à une volonté de garder la santé où de perdre quelques kilo. Cette formation a un coût qu’il faut amortir. Je rappelle qu’avant de venir s’inscrire dans les clubs pour être bien suivis et bien motivés, ils commencent par travailler seul ou par dépenser des folles sommes d’argent pour atteindre leur but mais en vain. Ce que nous sollicitons c’est juste une petite motivation pour acheter le savon afin de laver nos tenues de sport, et entretenir les cordes vocales puisque nous passons tout le temps je dirai presque à leur crier dessus pour les motiver». Olive Ewolo, responsable d’un autre groupe de sport, ne trouve pas avantageux de payer. «Personnellement, j’ai été formé gratuitement et j’offre mes services gratuitement. De temps en temps, quelques membres du groupe reviennent  des voyages avec des CD et des bouquins sur le sport qui me permet de m’améliorer c’est un cadeau qui vaut son prix et je n’exige rien de personne ». Cette formation quasi gratuite peut justifier le fait qu’elle  a l’un des groupes les plus consistants de sport de maintien à Bafoussam.
Honoré Feukouo

«On paye pour être bien suivi »
Hervé Kouam. Membre et moniteur d’un groupe de sport, il justifie «la motivation»  qu’ils reçoivent.
Que coûte le sport dans le groupe où vous êtes l’un des moniteurs ?
Cela dépend des exercices que veut celui qui vient s’inscrire. S’il vient juste pour un exercice en salle, il doit payer 1500F la séance. Maintenant, le promoteur a fait un privilège pour ceux qui s’abonnent. Les enfants doivent payer 2500F par mois et travailler les mercredis et les vendredis soit 2 séances par semaine, où payer 300F et travailler autant de fois qu’ils veulent par semaine. Pour les adultes, deux séances par semaines reviennent à 3500F par mois. Ceux qui payent 5000F ont la possibilité de travailler trois fois par semaine, et ceux qui payent 10.000F peuvent exercer tous les jours soit en matinée soit en soirée. Maintenant pour ceux qui veulent travailler matin et soir selon leur programme et sous la conduite d’un moniteur payent entre 15.000F à 20.000F par mois. Il s’agit ici de ceux qui choisissent non pas de travailler seuls sur la machine mais parce qu’ils veulent qu’on les assiste pour des exercices qui font maigrir, parce qu’ils veulent apprendre les danses classiques comme le Rock n roll, la salsa, ou parce qu’ils veulent être particulièrement assisté par rapport au sport de récupération du poids et de maintien de la santé en réalité, ils payent si vous appelez cela payer, pour contribuer aux charges du club dont ils sont membres. Donc, moi j’appelle cela les frais d’adhésion. Les autres peuvent effectivement payer quelque chose. En ce moment, ils payent pour être bien suivis. 
Pourquoi faut-il nécessairement payer ?
Ici, il y a des charges à assumer. Il faut payer le loyer, entretenir les machines, payer les autres charges et même les moniteurs. Avant de venir ici, je travaillais avec un groupe et je dois vous avouer que même là bas, la contribution des membres était importante. Les gens lorsqu’ils travaillent seuls, n’ont pas la motivation nécessaire. Ils sont plus engagés lorsqu’ils sont dans un groupe. Là, ils s’évertuent à effectuer les mêmes mouvements que les autres. A côté, il y a aussi le moniteur, le coach qui sait pourquoi il donne chaque exercice et pour quel résultat. Ensuite, pour obtenir ce résultat, il doit en permanence encourager les sportifs parce qu’il s’agit en majorité des gens qui ne font pas régulièrement sport et qui arrivent dans le but de fournir quelques efforts mais dès qu’ils se sentent fatigués, ils abandonnent. Mais ne vous trompez pas. Aucun coach, aucun moniteur ne vit de ce que payent ceux qui viennent s’entraîner pour le maintien. Il s’agit juste d’une contribution pour le programme que tu aménages afin de te mettre à leur disposition. Si tu compte sur cela pour vivre, cela va à peine être suffisant pour payer le loyer. Donc c’est juste une motivation, un encouragement de la part de ceux que nous encourageons à s’exercer physiquement afin d’entretenir leur corps et leur santé.
Propos recueillis par Honoré Feukouo


Inondation à Dschang

Dschang inondée
Sinistre. Les fortes averses poussent la ville universitaire de l’ouest à ployer sous les eaux.
La pluie qui s’est abattue sur la ville de Dschang dans la matinée d’hier, a encore causé des inondations dans les quartiers Régie, Haoussa, pont Caplame... Le maire de la commune de Dschang, le constate avec inquiétude. Selon Baudelaire Domfack, «Les inondations continuent et nous constatons que le phénomène de changement climatique est une réalité. C’est la première fois que nous constatons des inondations dans des quartiers qui longent les différents cours d’eau et ce sont des inondations qui persistent depuis deux semaines. Cela  s’explique par le fait que Dschang recueille le grand bassin des eaux qui s’écoule du mont Bamboutos. Et avec des constructions anarchiques sur le lit du fleuve et, l’incivisme qui consiste pour les populations de déverser les ordures  sur les lits des fleuves, il y a des problèmes ». S’il n’a pas dressé un bilan exhaustif des dégâts, le maire constate que dans la centaine des maisons touchées, les pertes s’évaluent «à des centaines des millions de nos francs. Les maisons sont mouillées, d’autres menacent de s’écrouler,  il y a des familles qui sont dehors depuis deux semaines sans logis à cause de ces inondations. Ne parlons pas alors des effets matériels abimés par le flot d’eau». Baudelaire Domfack a profité du passage du gouverneur de la région de l’Ouest en tournée socio économique dans la Menoua le mardi 7 octobre 2014, pour solliciter le soutien étatique pour endiguer le phénomène  par « l’assainissement, le dragage et le curage du lit ce ces cours d’eaux que seule la commune de Dschang ne peut faire au vu de ses moyens limités ».
L’ancien maire Etienne Sonkin, trouve que la faute revient à la mairie. D’après ce sénateur, la mairie a commercialisé les zones marécageuses, y a laissé des gens ériger des maisons sur les espaces où circulait l’eau, et n’a pas levé le doigt en constatant que les cultivatrices s’attaquaient à la culture de ces espaces où coule l’eau, tandis qu’à côté, ceux qui déversent les ordures déchets dans les bas fonds ne sont pas mis en garde par la municipalité. Pour Etienne Sonkin, sans inviter l’Etat à investir pour qu’on se retrouve au même point, il faut d’abord que la police municipale veille à la fois à ce que les constructions  faites dans les cours d’eaux soient détruites et que les ordures qui inondent les cours d’eaux soient dégagées. «C’est ce que je faisais quand j’étais maire. Pendant les vacances, je recrute des vacanciers qui vont curer pour ne pas dire draguer les cours d’eau et élargir les rigoles, et aussi veiller à ce que lors des constructions, il ne soit pas permis que des gens encombrent les lits des cours d’eau. Sinon, la police municipale  avait permission de démolir chez ceux qui entravent cette règlementation ». Ce dernier pense que cette mesure permettrait d’économiser des sous et du temps à tous les niveaux.

Honoré Feukouo

l'espace OHADA revoit sa copie à Dschang

Les affaires juridiques aménagées
Dschang. Les forces et faiblesses du système judicaire mis à nu.
Rapprocher l’institution judiciaire des justiciables. Tel est l’esprit des reformes judiciaires opérées au Cameroun. Ainsi, le Cameroun a accru le nombre de ses magistrats, qui sont 1152, avec 1044 en service dans les juridictions et les autres en détachement. La création du tribunal criminel spécial, la limitation du nombre de renvois à quatre au plus pour les matières pénales et à deux pour les autres, ainsi que la multiplication des audiences foraines, sont activées dans ce sens. Stève Tallyng magistrat, substitut du procureur de la république près des tribunaux de première et de grande instance de la Menoua et doctorant en droit, a défendu ce réquisitoire avec pour thème «l’esprit des reformes judiciaires : la recherche d’un rapprochement sans cesse croissant de l’institution judiciaire du justiciable». A sa suite, des questions ont fusé avec inquiétude sur l’embourgeoisement du personnel judiciaire, la longueur des procédures et leur incohérence observée avec les lunettes du public qui s’inquiète de la qualité de la justice rendue au Cameroun et en Afrique. D’autres thèmes d’exposés centrés l’harmonisation du code de la famille dans les pays Africains aux réalités locales et le bousculement du code international qui veut imposer ses règles en Afrique, tout comme les mêmes bousculades du système commercial international qui s’impose au système Ohada, ont été évoqués et débattus avec passion. C’était lors du colloque centré sur «la reforme du droit privé en Afrique», qui s’est déroulé du 13 au 14 novembre 2014 à l’université de Dschang.
Organisé par le laboratoire d’études et de recherches sur le droit et les affaires en Afrique (Lerda), près de 14 communications ont été délivrés par les experts du droit venus du Cameroun, du Congo, de la Rdc, du Sénégal de la France et d’autres pays Africains. Il était question selon le Pr Brigitte Djuidje Chatué présidente du Lerda et du comité d’organisation, «d’envisager, de faire une analyse critique des reformes de droit privé intervenues en Afrique depuis déjà quelques années pour essayer de voir  leur efficacité, voir si ça correspond aux conceptions qu’on a du droit privé en général, sans oublier les valeurs propre à l’Afrique et au Cameroun en particulier » Ceci parce que «il y a de nombreuses reformes en matière de droit privé. Mais les reformes sont disséminées. C’est-à-dire qu’il n’y a pas une ligne directrice. Ça fait qu’à force de multiplier les reformes, il y a des contradictions entre les textes ». Prônant des reformes évolutives, Alvine Henriette Assembe Ndi présente comme une arme fatale, l’ordonnance de mars 1962 portant régression de la subversion au Cameroun. Cette arme fatale selon cette historienne du droit, qui est utilisée abusivement depuis 1990 par les pouvoirs publics pour réprimer les opinions dissidente et museler les Camerounais, peut en ces temps de soulèvements contagieux en Afrique, créer l’effet contraire à celui recherché par ceux qui ont mis en place cette ordonnance.

Honoré Feukouo

les enseignants d'université en grève

Grève sous fond de «violences» verbales.
Dschang. L’administration et les syndicalistes s’accusent mutuellement d’utilisation des actes d’intimidations dans la grève entamée lundi dernier.
Comme initialement promis, les enseignants se sont abstenus de dispenser les cours dans les différents amphis de l'université de Dschang cette semaine. une grève qui a repris lundi le 24 novembre 2014, et qui s'est poursuivi toute cette semaine, jusqu'au vendredi 28 novembre 2014. Et ce mouvement de débrayage est selon le communiqué publié par le Synes, sur le point de se poursuivre la semaine prochaine, et progressivement jusqu'à ce que les sollicitations de ses enseignants soient satisfaites. l'opération campus sans cours continue et sans pour l'instant, des grands progrès au niveau des négociations.
  Campus mort à l’université de Dschang. Toutes les salles de cours, de travaux et les amphis que nous avons parcourues hier mardi 4 novembre 2014 au second jour de la grève, sont désertes. Il n’y a pas d’enseignants, nous rétorquent les rares étudiants que nous trouvons amassés à l’entrée des amphis. Le mot d’ordre de «cessation d’activités d’enseignement du lundi 3 novembre au samedi 8 novembre 2014 » lancé par le Syndicat national des enseignants du supérieur (Synes) est bien observé à l’université de Dschang, à la grande satisfaction de la branche locale de ce mouvement. Cependant, pèse sur eux des actes de violences. Robert Charles Dimi le doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines, accuse les syndicalistes d’avoir violemment sorti des salles, les enseignants qui voulaient faire leur travail, comme si l’observation du mot d’ordre d’un syndicat est un acte obligatoire pour tous. Aucun responsable de l’université de Dschang n’accepte toutefois, de faire de déclaration officielle, arguant que c’est au ministère de l’enseignement supérieur que doit venir la réponse.
Pour les syndicalistes, c’est une mesure d’intimidation qu’on annonce pour les prendre à défaut. «C’est ce matin que le doyen m’annonce que j’ai porté main sur un enseignant pour le contraindre à respecter notre mot d’ordre de grève » s’exclame le Pr Albert Gouaffo, coordonnateur du Synes à l’université de Dschang. Ce dernier qui s’offusque du fait qu’on veut par là remettre en cause son éducation et son intelligence au point de l’assimiler à un barbare sauvage, rappelle que «ces propos de dénigrements ne vont pas nous décourager à solliciter que cessent les dysfonctionnements du fonds spécial d’appui à la modernisation de la recherche universitaire décidée depuis  2009 ».  Antoinette Simonet vice doyen à la faculté des sciences économiques et de gestion, est du lot des enseignants qui effectuaient leur cours le lundi. «Je ne savais pas qu’il y avait grève. J’étais dans un amphi et des collègues sont venus se présenter gentiment comme syndicalistes, et ils n’ont dit qu’il y avait grève. Dès qu’ils m’ont expliqué, j’ai décidé d’arrêter les cours le temps que ça se calme » explique cette dernière.  Les enseignements arrêtés dans toutes les facultés, c’est dans les bureaux qu’on retrouve la majorité des enseignants, surtout ceux du corps administratif de l’université. Il est ici question d’en profiter pour finaliser les requêtes déposées par les étudiants et les autres dossiers qui traînent.
Honoré Feukouo

«La grève est respectée à 100% »
Pr. Albert Gouaffo. Le coordonnateur du Synes de l’Université de Dschang réagit.
Notre stratégie consistait à ne pas rester à l’entrée du campus comme nous avions l’habitude de faire, mais d’aller vers les collègues parler avec eux, et les expliquer les enjeux et les raisons de la grève. L’information que nous avons reçus des collègues, à peine six qui continuaient à faire cours, c’est qu’ils n’étaient pas informés. Nous avons respecté la solennité des enseignements. Dès que nous arrivions, nous appelions par un signe l’enseignant qui sortait vers nous et après avoir écouté nos explications, c’est lui qui rentrait en salle prendre le micro pour demander l’arrêt des cours. Donc l’information selon laquelle  nous avions usé de violences, sont complètement fausses. Nous prévoyons juste ne pas céder à ces manœuvres d’intimidations et aller jusqu’au bout nous rendons notre rapport quotidien à notre hiérarchie du syndicat. Pour l’instant, le mot d’ordre est respecté à 100%. S’il y a pourparlers, on nous tiendra informés puisque nous restons ouverts aux négociations.

Propos recueillis par H F

Victor Fotso reconduit à la présidence

Victor Fotso reconduit à la présidence
Ouest. Le maire de Bandjoun va organiser la troisième édition du salon des communes de l’Ouest.
L’association des communes et villes unies du Cameroun antenne régionale de l’Ouest (Cvuc/O) a un nouveau bureau. Comme le précédent et comme depuis 18 ans, c’est Victor Fotso le maire de Bandjoun qui conduit cette équipe. Selon le bilan dressé par le maire Lazare Kaptué représentant du président national des Cvuc, l’unique liste conduite par le maire Victor Fotso a été plébiscitée par 30 voix, sur les 36 maires présents. 3 maires ont voté contre, il y a eu 2 bulletins nuls et une abstention. Une satisfaction pour le milliardaire de Bandjoun, qui était présent au séminaire du Rdpc organisé à la place des fêtes de Bandjoun, pendant que les travaux de l’assemblée générale élective des Cvuc-Ouest se déroulaient ce 12 septembre 2014, dans la salle des conférences de sa résidence à Bandjoun. Dans son discours, Victor Fotso apprécie sa reconduction au poste de président des Cvuc/O. «Ils ont fait les élections, ils ont bien préparé quand je n’étais pas là. Ça fait depuis 18 ans que je suis à ce poste. Mon souhait c’était d’avoir un concurrent pour que je me repose maintenant. Malheureusement comme le pays devient très démocratique, on m’a choisi pendant mon absence et j’accepte. Je serai encore là pour résoudre les problèmes de tous les maires ».
A côté de l’absence des candidatures au sein de cette association des maires, le même constat est dressé pour ce qui concerne l’organisation du Salon des communes de l’Ouest (Saco), produit phare de l’association des communes et villes unies du Cameroun antenne de l’Ouest. La prochaine édition du Saco, a été annoncée pour se tenir à Bandjoun du 6 au 24 mars 2015. Charles Tchomtchoua Djadjo secrétaire général des Cvuc/O, explique ce choix en disant qu’«Il avait été convenu que cette manifestation devait être tournante. C’est à l’unanimité des maires que nous avons prié le président Fotso, d’organiser encore cette manifestation en attendant que d’autres communes se préparent, dans les mêmes conditions, sinon mieux. Il ya eu les communes de Foumban et de Dschang qui se sont portées candidates et ont désisté par la suite». Le nouveau bureau a été invité à coordonner les énergies pour réussir la troisième édition du Saco.
Honoré Feukouo


Engloutis par les médicaments du gazon

Engloutis par les médicaments du gazon
Bafoussam. Les membres d’une Ong sont emprisonnés pour avoir osé s’attaqué au circuit du médicament.
Emprisonnés depuis cinq mois, Finka David Doriant, Kamdem Kuatse Marius et Yonkeu Nana Jean Pierre, attendent toujours d’être jugés, où de voir au moins leur demande de mise en liberté prospérer. Après avoir fourni par le biais de leur conseil Me Kemkeleng Fabian Che la preuve qu’ils jouissent d’un domicile fixe et les garanties qu’ils ne peuvent pas fuir le procès, le juge d’instruction, avait approuvé le 6 juin 2014, leur de mise en liberté. A peine ordonné pour qu’ils puissent jouir de leur liberté, ces derniers ont été surpris de constater que d’autres instructions, empêchaient qu’ils sortent de prison. Ce, jusqu’au 19 juin lorsque le juge Waziri Abisso leur sert une ordonnance du rejet de la demande de mise en liberté. L’une des raisons évoquée pour imposer ce refus confirmé hier lors de la rencontre qui s’est déroulée dans le bureau de l’un des vice-présidents de la cour d’appel de l’Ouest à Bafoussam, c’est qu’une fois en liberté, ces accusés qui vivent à Douala, peuvent effacer les preuves qui les accuse et disparaître.
Ces trois cadres de l’association pour l’aide sociale et  la lutte contre l’injustice (Aasli), une association basée à Douala, débarquent à Bafoussam en avril 2014, pour étendre localement les tentacules de leurs actions. Selon leurs statuts, ils œuvrent  sur le champ de la lutte contre la corruption en milieu jeune, l’injustice, la prostitution des jeunes, la défense  et l’insertion socioprofessionnel des femmes et des orphelins, ainsi que la protection des consommateurs contre les produits impropres à la consommation. Sur ce dernier volet, ils présentent leurs faits d’armes. Les rapports qui disent qu’avec l’appui des autorités compétentes des grandes villes des régions du Littoral et du Sud-ouest Cameroun, ils ont effectué des descentes dans les marchés pour saisir et détruire les médicaments commercialisés au gazon. Pour mener les mêmes actions à Bafoussam, ils saisissent le gouverneur qui, le 10 avril 2014, leur donne l’autorisation de mener leurs activités dans la région de l’Ouest en s’appuyant sur les services techniques compétents. Il s’en suit une descente sur le marché pour saisir et détruire les plastiques non biodégradables.  Lors de leur descente pour s’attaquer aux médicaments vendus au gazon, ils se disent surpris à un moment, de constater qu’ils ont été abandonnés par leur suite composée des fonctionnaires déployés pour les assister. C’est ici qu’ils se retrouvent confrontés à une plainte déposée au nom des commerçants par Tohta Kuatche Moïse. Ils sont accusés d’usurpation de titre et d’escroquerie. Arrêtés et écroués à la prison centrale de Bafoussam, ils attendent depuis cinq mois, que débute leur jugement.
Honoré Feukouo