Les
Fils Menoua des USA récompensent les meilleurs
élèves.
Dschang.
Une enveloppe de 2,5 millions a été décaissée des fonds de l’association Lenan
Poueh Menoua pour récompenser la bravoure scolaire.
Ce n’était pas un coup d’essai, mais une
emprunte de plus marquée par l’association Lenan Poueh Menoua des Etats Unis d’Amérique
ce mardi 6 janvier 2014 à la commune de Dschang. En présence de la quasi-totalité
du monde éducatif et sous la supervision du préfet de la Menoua, cette
association a offert des bourses de 50.000F à chacun des 43 meilleurs
bacheliers du département de la Menoua. Les notes lues de ces braves candidats,
donnaient le tournis. C’est le cas de Charnel
Stelle Mbianda Kwemo. Cette jeune fille de 18 ans à l’air timide, qui a décroché
le GCE avec la note de 19,20/20 à cet examen. Le préfet de la Menoua, Joseph
Bertrand Mache Njouonwet après avoir remis l’enveloppe et le diplôme de cette
dernière, a rappelé dans un discours anecdotique, que le débat Anglophone # Francophone
ne mérite plus d’être posé désormais puisque les meilleurs aux examens en
langue anglaise, sont issus des rangs de ceux qu’on taxait de francophone
lorsqu’il officiait à Bamenda.
Le Dr Samuel Dongmo, président de
l’association Lenan Poueh Menoua, rappelle que cette initiative créée en 1998 à
Washington aux USA par des camerounais originaire de la Menoua et résidant au
pays de l’Oncle Sam, vise à perpétuer ce qu’ils ont reçu de leur pays. «J’ai
été premier au baccalauréat national à mon époque, ce qui m’a permis de
décrocher une bourse pour aller pendant 10 ans, étudier la médecine en France. C’est
de là que je suis allé m’installer aux Etas Unis ». Relate ce dernier. Maintenant
que l’Etat camerounais n’offre plus facilement des bourses, des associations caritatives
prennent le relais. Ce qui devrait redonner le moral aux élèves qui
désespèrent, de comprendre que la bravoure, l’excellence et le goût de l’effort
ont toujours un salaire. Il a suffi de suivre le parcours de ces derniers pour
constater qu’en majorité, ces meilleurs bacheliers ont réussi leur concours
dans les prestigieuses écoles d’enseignement supérieures et université du
Cameroun. La relève l’a alors constaté le préfet, se prépare bien.
Honoré
Feukouo