jeudi 1 janvier 2015

les Ivacs en renfort dans le Noun

Les Ivacs du Noun privilégiés
Ouest. Les dossiers sont progressivement déposés par les candidats.
L’attroupement est immense depuis hier, à l’entrée de la délégation régionale du ministère de l’éducation de base. Ce sont les maîtres des parents aspirants à un poste d’enseignant contractualisé, qui font foule. Ils lorgnent les babillards pour scruter dans les listes des établissements retenus et les candidats sélectionnés, s’ils sont parmi les heureux élus. Sur le babillard, on dénote 588 candidats aspirants, sélectionnés pour 202 écoles primaires de la région de l’Ouest Cameroun. Le département du Noun se taille la part du lion, avec 152 écoles qui bénéficieront du recrutement des maîtres de parents contractualisés. Une priorité qu’explique aisément Léopold Yimga Djamen, le délégué régional de l’éducation de base pour l’Ouest. Selon ce dernier, dans le Noun, «Les zones rurales se comptent par centaines, et, le ratio d’élèves maîtres là-bas est catastrophique. Il y a en ce moment des écoles dans le Noun où il y a 300 élèves et il n’y a même pas un enseignant de l’Etat ».
Dans l’ensemble, ce sont les écoles des zones rurales qui ont été sélectionnés, pour accueillir les potentiels instituteurs vacataires, recrutés actuellement sous l’appellation des maîtres des parents d’élèves. «Ce sont les enseignants formés, qui étaient déjà en poste, recrutés et utilisés dans ces écoles publiques sous la supervision des parents d’élèves ». explique le délégué régional, pour clarifier les critères de sélection des listes affichées. Reste maintenant aux candidats, de remplir et déposer un dossier composé de 14 éléments, et d’attendre la confirmation de leur recrutement, pour sentir une amélioration de leur solde, dans le travail qu’ils effectuent depuis quelques années. Certains qui n’ont pas vu leurs noms, ne manquent pas au passage de décrier le flou en arguant, qu’on dit privilégier les plus anciens diplômés et sur le terrain, alors qu’il y a des noms des jeunes diplômés qui ont obtenus leur Capiem en 2013, qui figurent parmi les sélectionnés. Pour Léopold Yimga Djamen, «Ils ne peuvent pas être concernés. Ce sont des erreurs s’ils sont là. Il ne devrait pas en avoir. C’est pourquoi la réactualisation est toujours importante». Les déçus, négocient dans les couloirs, où attendent cette réactualisation annoncée des listes.
Honoré Feukouo


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