Les Ivacs du Noun privilégiés
Ouest. Les dossiers sont progressivement
déposés par les candidats.
L’attroupement
est immense depuis hier, à l’entrée de la délégation régionale du ministère de
l’éducation de base. Ce sont les maîtres des parents aspirants à un poste
d’enseignant contractualisé, qui font foule. Ils lorgnent les babillards pour
scruter dans les listes des établissements retenus et les candidats sélectionnés,
s’ils sont parmi les heureux élus. Sur le babillard, on dénote 588 candidats
aspirants, sélectionnés pour 202 écoles primaires de la région de l’Ouest
Cameroun. Le département du Noun se taille la part du lion, avec 152 écoles qui
bénéficieront du recrutement des maîtres de parents contractualisés. Une
priorité qu’explique aisément Léopold Yimga Djamen, le délégué régional de
l’éducation de base pour l’Ouest. Selon ce dernier, dans le Noun, «Les zones
rurales se comptent par centaines, et, le ratio d’élèves maîtres là-bas est
catastrophique. Il y a en ce moment des écoles dans le Noun où il y a 300
élèves et il n’y a même pas un enseignant de l’Etat ».
Dans
l’ensemble, ce sont les écoles des zones rurales qui ont été sélectionnés, pour
accueillir les potentiels instituteurs vacataires, recrutés actuellement sous
l’appellation des maîtres des parents d’élèves. «Ce sont les enseignants
formés, qui étaient déjà en poste, recrutés et utilisés dans ces écoles
publiques sous la supervision des parents d’élèves ». explique le délégué
régional, pour clarifier les critères de sélection des listes affichées. Reste
maintenant aux candidats, de remplir et déposer un dossier composé de 14
éléments, et d’attendre la confirmation de leur recrutement, pour sentir une
amélioration de leur solde, dans le travail qu’ils effectuent depuis quelques
années. Certains qui n’ont pas vu leurs noms, ne manquent pas au passage de
décrier le flou en arguant, qu’on dit privilégier les plus anciens diplômés et
sur le terrain, alors qu’il y a des noms des jeunes diplômés qui ont obtenus
leur Capiem en 2013, qui figurent parmi les sélectionnés. Pour Léopold Yimga
Djamen, «Ils ne peuvent pas être concernés. Ce sont des erreurs s’ils sont là.
Il ne devrait pas en avoir. C’est pourquoi la réactualisation est toujours
importante». Les déçus, négocient dans les couloirs, où attendent cette
réactualisation annoncée des listes.
Honoré Feukouo
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