La
famille de l’ex-délégué du gouvernement à la Pj
Bafoussam.
La succession de Samuel Mbou au centre de leurs litiges.
C’est tard dans la nuit
d’hier que les sœurs de Samuel Mbou l’ancien délégué du gouvernement ont quitté
les locaux de la délégation régionale de la police judiciaire de l’Ouest. Du 29
au 30 décembre 2014, ils y étaient pour audition, à la suite d’une plainte
déposée contre eux par Marthe Mbou, la veuve de l’ancien délégué du
gouvernement auprès de la communauté urbaine de Bafoussam. La veuve selon sa
plainte, affirme que les fleurs qu’elle cultivait dans la cour de la concession
de son défunt mari pour un usage commercial, ont été détruites par ses belles
sœurs, qui ont aussi au passage, emportés les plats qu’elle utilisait pour le
service traiteur.
Mefotié Aude, Meffe
Rachel, Motué Jacqueline, Modjopo Thérèse qui sont les principales accusés, répliquent
en disant qu’il s’agit d’une plainte visant juste à les déstabiliser dans le
litige successoral qui les oppose. L’ancien délégué du gouvernement décédé le 6 mars 2014, avait certains
immeubles bâtis immatriculés au nom de sa mère. Ce qui a poussé ses sœurs à
s’introduire dans la succession. Ce qui n’est pas du tout du goût des orphelins
et de la veuve. Mme Marthe Mbou,
vice-présidente de la section OfRdpc Mifi centre, réside depuis plus de 7 ans
en France. Ses belles sœurs l’accusent d’avoir abandonné son mari malade pour
aller dilapider les biens de son mari
en Europe, avant de revenir discuter ce
qu’il a légué à ses sœurs qui s’occupaient de lui pendant sa maladie. Même le
chef Baleng qui a voulu régler le litige en nommant le successeur de ce défunt
notable, n’a pas encore pu réunir au même endroit tous les enfants du défunt
qui demeurent divisés. La mésentente entre la veuve, les orphelins, et les
sœurs du défunt Samuel Mbou ancien délégué du gouvernement, n’est pas loin de
trouver une solution finale.
Honoré
Feukouo
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