vendredi 9 janvier 2015

récompense des meilleurs bacheliers

Les Fils Menoua des USA récompensent les  meilleurs élèves.

Dschang. Une enveloppe de 2,5 millions a été décaissée des fonds de l’association Lenan Poueh Menoua pour récompenser la bravoure scolaire.

Ce n’était pas un coup d’essai, mais une emprunte de plus marquée par l’association Lenan Poueh Menoua des Etats Unis d’Amérique ce mardi 6 janvier 2014 à la commune de Dschang. En présence de la quasi-totalité du monde éducatif et sous la supervision du préfet de la Menoua, cette association a offert des bourses de 50.000F à chacun des 43 meilleurs bacheliers du département de la Menoua. Les notes lues de ces braves candidats, donnaient le tournis. C’est le cas de Charnel Stelle Mbianda Kwemo. Cette jeune fille de 18 ans à l’air timide, qui a décroché le GCE avec la note de 19,20/20 à cet examen. Le préfet de la Menoua, Joseph Bertrand Mache Njouonwet après avoir remis l’enveloppe et le diplôme de cette dernière, a rappelé dans un discours anecdotique, que le débat Anglophone # Francophone ne mérite plus d’être posé désormais puisque les meilleurs aux examens en langue anglaise, sont issus des rangs de ceux qu’on taxait de francophone lorsqu’il officiait à Bamenda.

Le Dr Samuel Dongmo, président de l’association Lenan Poueh Menoua, rappelle que cette initiative créée en 1998 à Washington aux USA par des camerounais originaire de la Menoua et résidant au pays de l’Oncle Sam, vise à perpétuer ce qu’ils ont reçu de leur pays. «J’ai été premier au baccalauréat national à mon époque, ce qui m’a permis de décrocher une bourse pour aller pendant 10 ans, étudier la médecine en France. C’est de là que je suis allé m’installer aux Etas Unis ». Relate ce dernier. Maintenant que l’Etat camerounais n’offre plus facilement des bourses, des associations caritatives prennent le relais. Ce qui devrait redonner le moral aux élèves qui désespèrent, de comprendre que la bravoure, l’excellence et le goût de l’effort ont toujours un salaire. Il a suffi de suivre le parcours de ces derniers pour constater qu’en majorité, ces meilleurs bacheliers ont réussi leur concours dans les prestigieuses écoles d’enseignement supérieures et université du Cameroun. La relève l’a alors constaté le préfet, se prépare bien.
Honoré Feukouo


jeudi 1 janvier 2015

les Ivacs en renfort dans le Noun

Les Ivacs du Noun privilégiés
Ouest. Les dossiers sont progressivement déposés par les candidats.
L’attroupement est immense depuis hier, à l’entrée de la délégation régionale du ministère de l’éducation de base. Ce sont les maîtres des parents aspirants à un poste d’enseignant contractualisé, qui font foule. Ils lorgnent les babillards pour scruter dans les listes des établissements retenus et les candidats sélectionnés, s’ils sont parmi les heureux élus. Sur le babillard, on dénote 588 candidats aspirants, sélectionnés pour 202 écoles primaires de la région de l’Ouest Cameroun. Le département du Noun se taille la part du lion, avec 152 écoles qui bénéficieront du recrutement des maîtres de parents contractualisés. Une priorité qu’explique aisément Léopold Yimga Djamen, le délégué régional de l’éducation de base pour l’Ouest. Selon ce dernier, dans le Noun, «Les zones rurales se comptent par centaines, et, le ratio d’élèves maîtres là-bas est catastrophique. Il y a en ce moment des écoles dans le Noun où il y a 300 élèves et il n’y a même pas un enseignant de l’Etat ».
Dans l’ensemble, ce sont les écoles des zones rurales qui ont été sélectionnés, pour accueillir les potentiels instituteurs vacataires, recrutés actuellement sous l’appellation des maîtres des parents d’élèves. «Ce sont les enseignants formés, qui étaient déjà en poste, recrutés et utilisés dans ces écoles publiques sous la supervision des parents d’élèves ». explique le délégué régional, pour clarifier les critères de sélection des listes affichées. Reste maintenant aux candidats, de remplir et déposer un dossier composé de 14 éléments, et d’attendre la confirmation de leur recrutement, pour sentir une amélioration de leur solde, dans le travail qu’ils effectuent depuis quelques années. Certains qui n’ont pas vu leurs noms, ne manquent pas au passage de décrier le flou en arguant, qu’on dit privilégier les plus anciens diplômés et sur le terrain, alors qu’il y a des noms des jeunes diplômés qui ont obtenus leur Capiem en 2013, qui figurent parmi les sélectionnés. Pour Léopold Yimga Djamen, «Ils ne peuvent pas être concernés. Ce sont des erreurs s’ils sont là. Il ne devrait pas en avoir. C’est pourquoi la réactualisation est toujours importante». Les déçus, négocient dans les couloirs, où attendent cette réactualisation annoncée des listes.
Honoré Feukouo


les délices du Ndé séduisent le ministre du commerce

Une foire pour prépare les fêtes
Bangangté. Le ministre Luc Magloire Mbarga a lancé la 3e édition de la foire gastronomique Ndé’lices.
Rapprocher les consommateurs des denrées de première nécessité, et veiller à ce que ces produits soient accessibles aux bourses de la ménagère. C’est le défi qui est de nouveau réalisé au cours de la 3e édition de la foire gastronomique Ndé’lices. Une opportunité offerte aux producteurs du secteur agropastoral exerçant dans le Ndé, de venir vendre leurs produits directement aux consommateurs. Les exposants de cette foire sont aussi les opérateurs du secteur agropastoral. Ils sont près d’une centaine qui exposent leurs produits à l’entrée de la mairie de Bangangté. Luc Magloire Mbarga Atangana le ministre du commerce à comme lors des deux premières éditions, présidé la cérémonie officielle d’ouverture de cette foire. Une cérémonie qui en plus des consommateurs locaux, a associer des visiteurs venus de tout le département du Ndé et d’ailleurs. Débutée le 13 décembre, cette foire va s’achever au soir du 31 décembre 2014. Le ministre du commerce a apprécié cette initiative qui vient en soutien aux actions gouvernementale de lutte contre la vie chère. Comme innovation, cette foire jadis organisée par la seule mairie de Bangangté, est co-organisée par les quatre communes du département du Ndé, avec plusieurs concours, primant les meilleurs producteurs du secteur agropastoral, les meilleurs exposants, et les jeunes qui excellent dans la cuisson des mets traditionnels. Il est surtout conseillé ici comme l’a rappelé Célestine Ketcha Courtès maire de Bangangté, de consommer camerounais.

Honoré Feukouo

Rdpc la distribution des cartes grippée

Des cartes parallèles du Rdpc en circulation

Ouest. Les présidents de sections remontés contre les élites qui distribuent gratuitement les cartes du parti.

Comment procéder pour pousser les militants du Rdpc à acquérir chacun une carte du parti? Telle est la question casse-tête qui émeut au sein du parti du flambeau à l’Ouest. Surtout que, les camarades supposés, nouveaux ou anciens du parti de Paul Biya, ne s’empressent pas d’entrer en possessions de ces cartes d’adhésions. C’est ce qui ressort de la réunion d’évaluation présidée par le sénateur Badel Ndanga Ndinga le dimanche 21 décembre à la maison du parti de Bafoussam. L’une des raisons découle du coût de ces cartes. Chaque militant du Rdpc doit débourser 4 500 Fcfa pour les cartes contre 2 500 Fcfa pour ceux de l’OfRdpc et l’OjRdpc.
Il faut en plus payer les arriérés des frais d’adhésion. Les 37 présidents des sections Rdpc de la région de l’Ouest, déplorent le fait que les militants en majorité, n’ont pas de moyens et exigent plus de temps. «Il y a parmi nos militants, ceux qui travaillent ailleurs et résident sur place. Il faut attendre les congés et les vacances pour les toucher afin qu’ils achètent leurs cartes. Il y a aussi ceux qui sont des militants fidèles à l’instar de nos grandes mamans du village. Mais, elles n’ont pas des moyens pour entrer en possession de ces cartes, à cause de l’extrême pauvreté qui sévit chez nous » explique Théodore Datouo, président de la section Hauts-plateaux sud à Bangou.
Sa proposition a été décriée par certains autres présidents qui déplorent le fait que, certaines élites, sautent sur cette occasion pour aller directement au comité central acheter les cartes qu’ils distribuent gratuitement à tous les militants. «13 000 cartes d’adhésion et de cotisation parallèles sont distribuées gratuitement aux militants dans la Mifi. Le Rdpc est un parti de rassemblement et non de division et de haine». Déplore Joseph Confiance Fongang, président de la section Rdpc Mifi Ouest. Selon ce dernier, ces cartes achetées et distribuées gratuitement par une élite, représentent plus de la moitié des 21 000 cartes qu’ils ont reçues de la hiérarchie du parti. « Après, on va nous accuser de ne pas faire circuler la vente des cartes» s’indigne à sa suite un autre président de section. En face, on réplique que «cette initiative des élites est la bienvenue. Les présidents de section ne voulaient pas vendre les cartes à ceux qu’ils redoutent comme des militants qui ne vont pas voter pour eux au moment du renouvellement des sections».
Badel Ndanga Ndinga, le mandataire du Comité central du Rdpc calme le jeu en clamant que «l’existence de cartes parallèles décriées, sont des cartes régulières, mais qui ont été achetées par certaines grandes élites pour les distribuer, gratuitement. Nous ne devons pas mettre l’accent sur ça. Ce que nous voulons, c’est que même si les cartes sont distribuées, gratuitement, il faut qu’elles soient prises en compte au niveau des comités de base. Qui demeurent la structure d’enregistrement de nos militants ». La guerre pour le contrôle des sections Rdpc dont on annonce le renouvellement imminent, est déjà au centre des bagarres. Cela passe actuellement par le contrôle de la distribution des cartes sur le terrain.
Honoré Feukouo




La famille de Samuel Mbou se déchire

La famille de l’ex-délégué du gouvernement à la Pj
Bafoussam. La succession de Samuel Mbou au centre de leurs litiges.
C’est tard dans la nuit d’hier que les sœurs de Samuel Mbou l’ancien délégué du gouvernement ont quitté les locaux de la délégation régionale de la police judiciaire de l’Ouest. Du 29 au 30 décembre 2014, ils y étaient pour audition, à la suite d’une plainte déposée contre eux par Marthe Mbou, la veuve de l’ancien délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Bafoussam. La veuve selon sa plainte, affirme que les fleurs qu’elle cultivait dans la cour de la concession de son défunt mari pour un usage commercial, ont été détruites par ses belles sœurs, qui ont aussi au passage, emportés les plats qu’elle utilisait pour le service traiteur.
Mefotié Aude, Meffe Rachel, Motué Jacqueline, Modjopo Thérèse qui sont les principales accusés, répliquent en disant qu’il s’agit d’une plainte visant juste à les déstabiliser dans le litige successoral qui les oppose. L’ancien délégué du gouvernement  décédé le 6 mars 2014, avait certains immeubles bâtis immatriculés au nom de sa mère. Ce qui a poussé ses sœurs à s’introduire dans la succession. Ce qui n’est pas du tout du goût des orphelins et de  la veuve. Mme Marthe Mbou, vice-présidente de la section OfRdpc Mifi centre, réside depuis plus de 7 ans en France. Ses belles sœurs l’accusent d’avoir abandonné son mari malade pour aller dilapider les biens  de son mari en  Europe, avant de revenir discuter ce qu’il a légué à ses sœurs qui s’occupaient de lui pendant sa maladie. Même le chef Baleng qui a voulu régler le litige en nommant le successeur de ce défunt notable, n’a pas encore pu réunir au même endroit tous les enfants du défunt qui demeurent divisés. La mésentente entre la veuve, les orphelins, et les sœurs du défunt Samuel Mbou ancien délégué du gouvernement, n’est pas loin de trouver une solution finale.
Honoré Feukouo


A l'école des droits de l'homme en milieu rural

Les villageois à l’école de leurs droits
Ouest. Les personnes du monde rural sont imprégnées de leurs droits fondamentaux
C’est un discours inhabituel qu’écoutent  les habitants des zones rurales de l’Ouest. Une vingtaine de jeunes, membres de l’Association Internationale Kofi Annan pour la Promotion et la Protection des Droits de l’Homme et la Paix (Aikaprodhomp) avec l’appui du  National Endowment for Democracy (Ned) mène actuellement une campagne de sensibilisation de ces citoyens des zones rurales à la maîtrise de leurs droits.  Selon Serges Fréderic Mboumegne le coordonnateur de ce projet dénommé « Agir pour les Droits de l’Homme en milieu rural dans la région de l’Ouest Cameroun », il est question de faciliter la maîtrise des droits humains en milieu rural. Cette campagne qui s’effectue par une opération de porter à porte dans 24 groupements de la région de l’Ouest a débuté par une conférence de presse le 10 décembre dernier journée dédiée aux droits de l’homme. A côté de la sensibilisation, des affiches expliquant par l’image les droits des veuves, des personnes âgées, des femmes, des enfants et autres, sont apposés sur les murs des domiciles afin de permettre aux ménages de mémoriser ces droits humains. Le processus va  aboutir en février prochain, au déroulement d’une enquête dans ces 24 groupements pour dresser un état scientifique sur la situation des droits de l’homme en milieu rural.
H F


la SABC prime l'excellence scolaire

Des bourses comme cadeaux de noël
Bafoussam. Une enveloppe de 9 millions repartie aux meilleurs élèves de la région de l’Ouest.
Récompenser l’effort des élèves qui ont bravé les examens officiels en sortant leaders de leurs départements respectifs. C’est le prétexte de la cérémonie qui s’est déroulée dans la cour de l’enceinte du lycée bilingue de Bafoussam. Pour cette édition 2014 du programme «encourageons la performance scolaire » des brasseries du Cameroun, 377 lauréats recensés sur l’ensemble du territoire national vont empocher la bagatelle somme de 62.7000.000Fcfa. L’escale de Bafoussam le mercredi 17 décembre 2014,  a permis de remettre un montant de 9 millions aux 64 boursiers de cette région. Michel Ngueti le proviseur du lycée bilingue de Bafoussam en observant la joie des élèves qui recevaient des enveloppes de 50.000F à 500.000F, a remercier la société anonyme des brasseries du Cameroun pour ce projet qui ne peut  «accoucher que l’esprit d’émulation dont l’école a tant besoin au Cameroun.» Vanessa Nana de la société anonyme des brasseries du Cameroun explique le processus comme un procédé permettant de primer les meilleurs  diplômés de chaque département au Cep (50.000F), au Bepc (100.000F), au probatoire (150.000F) et au Baccalauréat (500.000F). Des primes spéciales d’une valeur équivalente à la moitié de ce montant ont été octroyés aux élèves qui ont réussi leurs examens avec de très bonnes notes, sans êtres les majors. Des véritables cadeaux de noël remis à ces braves élèves.
  L’unique critère valorisé étant la performance scolaire comme l’a clamé  Cyriaque Djassi le sous directeur des examens, des concours et de la certification à la délégation régionale des enseignements secondaires de l’Ouest, il revient aux élèves de fournir le meilleur d’eux-mêmes, pour décrocher ces bourses qui tombent comme une manne pour les parents le plus souvent essoufflés financièrement. Le préfet Joseph Tangwa Fover en profite pour conseiller aux enfants d’éviter l’usage des appareils comme les jeux vidéos, la télévision, le téléphone portable déconseillés en milieu scolaire, en avertissant qu’il maintien l’arrêté dans lequel, les enfants surpris en vagabondage nocturne, seront arrêtés et gardés en cellule. Il revient aux parents de garder les enfants à la maison pour qu’ils étudient leurs leçons  comme l’explique le préfet, non seulement pour éviter de tomber facilement dans les vices, mais aussi pour devenir des camerounais capables d’apporter le meilleur de leur formation au développement du Cameroun de demain.
Honoré Feukouo


Ouest Echos a 20 ans

Ouest Echos fête sa maturité
Bafoussam. Le premier journal régional a célébré ses vingt ans.
 C’est dans la salle des banquets de la région de l’Ouest que s’est déroulé le clou des manifestations entrant dans la célébration du vingtième anniversaire d’Ouest Echos. Le toast d’honneur a été levé par sa majesté Simeu David, le chef supérieur Bapa. Des séances de vernissages, et autres activités artistiques ont meublé cette célébration qui s’est déroulé du 18 au 20 décembre 2014 à Bafoussam. Devant un parterre d’invités composés de journalistes, de partenaires et d’invités divers, l’historique de l’hebdomadaire Ouest Echos a été relaté. Ce journal fondé le 21 décembre 1994 par Michel Eclador Pekoua. La mauvaise étoile d’Ouest Echos comme l’a précisé son fondateur, c’est de naître au moment où, la baisse des salaires crée une incidence sur le lectorat, et pousse les journaux comme le Messager où il a fait ses premiers pas et qui tirait à plus de 150.000 exemplaires, à régresser progressivement dans la quantité de sa production. Sa bonne étoile, c’est d’avoir un public formidable, soucieux d’être régulièrement informé des informations régionales. C’est ainsi qu’à côté des lecteurs, des partenaires publicitaires ont fait confiance au journal, permettant à Ouest Echos de franchir ses moments difficiles, liés aux difficultés sociaux économiques que subit le paysage de la presse privé écrite au Cameroun.

Honoré Feukouo

Kouogouo soutenu pour lutter contre la saleté

Lutte contre l’insalubrité
Bafoussam. Les chefs de quartiers se mobilisent
Mettre la propreté dans les quartiers avant l’arrivée des fêtes de fin d’année. C’est le leitmotiv que viennent de se lancer une vingtaine de chefs traditionnels de l’arrondissement de Bafoussam 3e. Cette opération a été lancée officiellement le samedi 13 décembre 2014 au lieu dit carrefour touristique.  D’après Moudi Pierre le président de ce collectif des chefs de quartiers, après avoir dressé le constat selon lequel les quartiers Kouogouo et Gouache en particulier  étaient très sale avec une flore herbacée très haute qui facilitait l’action du grand banditisme, ils se sont décidés de se mobiliser pour rendre propre par le travail, leurs quartiers.  Une initiative bien appréciée par le conseiller municipal de Bafoussam 3e Pascal Nguihé Kanté qui a remis aux chefs de quartiers, le matériel nécessaire pour le déploiement des comités d’hygiène et de salubrité. Pelles, râteaux, balais et autres outils de travail d’une valeur de plus de 5 millions ont été réceptionnés et mis à la disposition des chefs de quartiers. Le sous préfet a apprécié cette initiative qui vise aussi à doter les quartiers des comités de vigilance équipés pour veiller à la sécurité au sein de ces quartiers très ébranlés par les petits voleurs en cette veille de fin d’année.

Honoré Feukouo

sport pour enfants

Les enfants sportifs marginalisés
Sport de maintien. Les jeunes sont généralement mis en marge des groupes de sport de maintien.
 Il est un peu plus de 5h ce mardi 9 décembre 2014.  Des groupes de sportifs s’exercent à l‘esplanade de la communauté urbaine de Bafoussam. comme pour se donner un second souffle ou une motivation, certains groupes, scandent des chansons obscènes. On comprend vite qu’ils ne peuvent pas le faire en présence des enfants. En observant les visages, on ne remarque aucun jeune dans ces groupes. Olive Ewolo responsable d’un groupe de sport, reconnait qu’elle évite de mettre les jeunes avec les adultes ensemble. «On a rarement des jeunes qui viennent s’inscrire dans nos groupes. Ici, ce sont en majorité des adultes qui ont des problèmes de surpoids et de santé à améliorer ». Lorsqu’il s’agit des jeunes qui viennent poser ces problèmes selon cette monitrice, «on aménage un programme spécial pour eux. C’est le plus souvent pendant les vacances que les parents nous confient leurs enfants qui ont un problème surpoids». Au stade omnisport de Bafoussam, les enfants qui sont dans certains groupes, subissent un suivi particulier et n’effectuent pas les mêmes mouvements que les autres.  Même constat au stade omnisports de Bafoussam. Les jeunes bien que membres d’un groupe, s’entrainent en marge du groupe. Ici, ils subissent des entraînements athlétiques. Venu avec ses enfants dans son véhicule, Un sportif les oriente d’abord dans un coin et les instruit de s’étirer. Il rejoint rapidement son groupe de temps à autre, il passe et redonne quelques exercices à ses enfants qui l’appliquent. Ces derniers ne manquent pas lorsque leur paternel a le dos tourné, d’essayer d’effectuer les mouvements qu’effectuent de l’autre côté les adultes. Ce, en redoutant d’être surpris par leur papa qui ne l’autorise pas.
 Selon Isidore Dassi le responsable d’un  groupe de sport de maintien, les jeunes méritent un suivi différent des adultes. Pour cet ancien boxeur, «c’est quand ils sont jeunes, qu’il est approprié de conseiller, d’orienter les jeunes vers la pratique des activités sportives qui non seulement contribuent au maintien de leur forme et santé, mais également, leurs sont utiles pour spécifier leur formation, l’endurance et leur devenir pourquoi pas professionnel». Pour Boniface Zebazé professeur d’éducation physique et sportive qui est en outre animateur d’un groupe de sport de maintien, les jeunes au lieu de s’inscrire et de suivre le rythme des groupes de sport de maintien qui sont des mouvements appropriés pour adultes, doivent pratiquer un sport spécifique qui peut leur être bénéfique dans leur carrière. Il conseille entre autre la natation, l’athlétisme, les arts martiaux, et des sports de groupes comme le tennis, le basket ball, le hand ball, le football. «On constate que beaucoup de bons footballeurs d’aujourd’hui, passent par des écoles de football où ils commencent et sont initiés très jeunes aux fondamentaux. Il en est de même pour les autres activités sportives où des parents inscrivent les jeunes pour qu’ils y aillent pour se distraire et à la fin, se découvrent un talent au point de pratiquer et de vivre de cette activité sans abandonner la poursuite de leurs études qui conditionne leurs déplacements et plus tard leur réinsertion professionnelle ». Sachant de quoi il parle, il cite de nombreux jeunes dans ce cas qui se sont épanouis parce que recrutés très jeunes en raison de leurs talents sportifs. Dans les groupes de sport de maintien, les jeunes qui ont aussi des difficultés à respecter les horaires de travail des adultes, demeurent marginalisés.
Honoré Feukouo

  
L’enfant mérite d’être sportivement bien suivi »
Jean Jacques Kouassi. Professeur d’éducation physique et sportive, il suit particulièrement les jeunes sportifs.
Est-il approprié pour un jeune de s’inscrire dans un groupe de sport de maintien et de suivre les activités comme les adultes ?
Le sport chez l’enfant n’est pas la même chose que chez l’adulte. Si un jeune effectue un mauvais échauffement, il est exposé à des fractures, à des déboitements et à d’autres risques sur sa santé. Le déroulement des activités lorsqu’il est mal organisé chez un jeune, peut aboutir à un retard de croissance par exemple. Vous voyez donc qu’il n’est pas opportun de mettre nécessairement les jeunes qui font le sport pour le développement, la croissance et l’entretien du corps, avec les adultes qui pratiquent des activités visant au maintien de leur santé, au combat du surpoids et à la recharge énergétique de leur corps. Nous avons des adultes qui après le sport, pour la récupération, prennent en groupe le bouillon, des bières et autres commodités qu’ils se le permettent. Alors que les jeunes qui viennent, doivent juste après, aller à l’école, sans moyens de compenser cette énergie et surtout la dose de vitamine nécessaire à leur organisme. Cela est dangereux parce qu’ils se retrouvent vite avec des problèmes cardiaques, musculaires et cérébraux difficile à résoudre par la suite. Il faut donc que les jeunes qui pratiquent le sport aient une dose particulière à leur âge qui ne soit pas la dose adulte en termes de qualité de mouvements et en quantités d’activités effectuées.
Que conseillez- vous aux jeunes qui veulent se lancer dans la pratique du sport de maintien?
Les jeunes doivent se spécifier quitte à changer d’activité périodiquement pour se spécialiser et s’adapter à tous les sports. Le sport est très utile pour les jeunes. Il contribue au rejet des toxines dans leur corps, à maintenir l’équilibre dans leur organisme. Mais il faut le faire de manière organisée. C’est pour cela que nous conseillons aux jeunes de pratiquer en groupe des activités sportives cela les formes, les forges. Ils y apprennent la confiance en soi, car il faut être confiant pour entreprendre un mouvement, un geste qu’on ne sait pas avant, être confiant et déterminé pour l’apprendre, s’améliorer et le prouver à soi même avant les autres. Les jeunes acquièrent aussi la capacité d’autonomie. C’est le cas d’un jeune footballeur, volleyeur, handballeur, basketteur… qui a le ballon. Il faut choisir entre faire une passe à l’un de ses 2 à trois coéquipiers disponibles ou continuer à avancer le ballon. Il n’a pas un enseignant pendant ces quelques secondes pour l’aider à décider en cas de situation difficile. A côté de l’esprit de décision qu’il se forge, il y a celui de l’entre-aide. Voler au secours d’un camarade en situation difficile, l’aider à s’améliorer cela compte pour le jeune et booste leur moral mutuellement. Le sport booste aussi la mémoire du jeune qui se régénère et qui apprend au quotidien. Mais il faut qu’ils soient bien suivis, qu’ils récupèrent bien et qu’ils n’en fassent pas trop. Il y a des adultes qui viennent et s’imposent une grande dose d’endurance pour obtenir rapidement un résultat. Ce ne doit jamais et en aucun cas, être la même chose pour un jeune.

Propos recueillis par Honoré Feukouo

visite chantier stade omnisports de Bafoussam

La sécurité des chinois inquiète
Bafoussam. Le sujet a été évoqué lors d’une mission de contrôle de l’état d’avancement du chantier du stade omnisports de Bafoussam.
Les Chinois qui travaillent sur le site du chantier du stade omnisport de Kouékong Bafoussam ne jouent pas franc jeu. C’est le constat dressé par le colonel Gabriel Gabdibe, commandant de la légion de gendarmerie de l’Ouest, et son homologue le délégué régional de la sureté national de l’Ouest. C’est lors de la séance de travail incluse dans le programme de la mission qui a effectuée l’inspection et l’évaluation de l’état d’avancement de la construction du stade omnisport de Bafoussam, le jeudi 11 décembre 2014, que ces derniers ont posé ce problème. Le colonel Gabriel Gabdibe est le premier à clamer qu’ils ont des difficultés à assurer la sécurité de l’équipe chinoise qui travaille sur le chantier à Bafoussam, parce que ces derniers ne donnent jamais l’effectif exact des chinois en place sur le chantier. Ceci, pour permettre aux forces de l’ordre qui ont reçu mission d’assurer leur sécurité, d’assumer cette mission. Il prend l’exemple d’une intervention que la gendarmerie a du mener avec tact, pour venir en aide à un groupe de 5 chinois qui se trouvaient à la rue de la joie à Bafoussam.
Le commissaire divisionnaire Simon Mbankwene argue dans le même sens en disant que les chinois qui travaillent sur le site, débarquent en majorité avec une carte de séjour touristique, valable pour trois mois. «Nous avons du jouer récemment avec tact pour aider certains parmi eux qui voulaient repartir, parce qu’ils avaient des documents de séjour datant de trois mois, alors qu’ils avaient déjà fait plus de six mois au Cameroun » explique en guise d’exemple le patron de la police à l’Ouest. Le gouverneur de la région de l’Ouest, en rappelant tout le respect que le Cameroun en particulier et l’Afrique en général ont pour les chinois, a sollicité du patron de la société chinoise responsable de la construction du stade omnisport de Bafoussam, de donner des chiffres exacts, pour permettre que leur sécurité soit mieux organisée par les forces de l’ordre camerounaise. Ce dernier, a avancé le nombre de 86 chinois présents sur le chantier, en s’excusant d’un manque de communication qui a retardé la mise à disposition de cette liste des travailleurs à la police Camerounaise, chargée d’assurer le secteur de l’émigration comme l’a rappelé le gouverneur Awa Fonkwa Augustine. En secouant la tête, le commissaire Simon Mbankwene n’a pas caché qu’il doutait au vu des informations collectées à leur niveau, que ce chiffre est bien en déca des réalités sur le terrain. Emmanuel Wonyu le secrétaire général du ministère des sports et de l’éducation physique, a rappelé aux autorités locales qu’ils doivent veiller à ce que l’équipe chinoise respecte les lois camerounaises en matière de travail et de documentation à fournir, selon le cahier des charges.  Cela s’est observé sur le chantier où, le gros œuvre constitué de la construction des tribunes est achevé. L’équipe chinoise dit qu’il s’agit là de 62% de la totalité du travail qui est déjà réalisé. Il a fallu de nombreuses tractations qui se sont achevés tard dans la nuit, pour que l’équipe camerounaise signe le document réceptionnant cette partie du travail achevé, afin de permettre aux techniciens chinois de continuer le travail.
Honoré Feukouo


combat entre les maires

Les adjoints du maire en danger ?
Bafoussam 1er. Certains conseillers municipaux ont profité de la séance de vote du budget pour poser ce problème.
Le budget de la commune de Bafoussam 1er est de 913.955.834Fcfa pour l’année 2015. Ce budget qui connait une hausse de 194.654.945F par rapport à celui de l’année qui s’achève, a été adopté au cours de la séance du conseil municipal qui s’est déroulé du 8 au 9 décembre 2014. Le maire Jules Hilaire Focka Focka a justifié cette hausse par sa volonté de lutter contre l’évasion fiscale pour augmenter les recettes, et sa détermination d’avancer avec les chantiers de la voirie urbaine et surtout, le dossier de construction de l’immeuble siège de la mairie de Bafoussam 1er. Des stratégies ont été adoptées par le conseil, pour aller en guerre contre les autres communes d’arrondissements de Bafoussam et surtout la communauté urbaine qui piochent sur le terrain décerné à cette municipalité pour la collecte de leurs recettes. Le maire a par exemple argué qu’il ne laissera plus la communauté urbaine recevoir illégalement les taxes et impôts liés à l’occupation temporaire de la voie publique qui revient logiquement aux communes d’arrondissements.
La première critique est venue du préfet du département de la Mifi. Joseph Tangwa Fover a déploré le fait que cette séance du conseil, se déroule hors délais, en marge de la réglementation prévue à cet effet. L’autre point chaud a été évoqué par le conseiller Jean Pierre Ngompé. Ce dernier à sollicité que Joseph Ouahouo Tama et Foka, respectivement 4e et 6e adjoints au maire soient remplacés et privés des indemnités qu’ils perçoivent, puisqu’ils ne travaillent pas. Ce dernier dit avoir déjà une vingtaine de conseillers sur les 61, qui sont de sont avis. Après consultation avec le préfet, le maire a sollicité que ce sujet soit renvoyé à la prochaine séance. Les adjoints au maire concernés qui sont opposés au maire dans un procès, déclarent n’avoir ni bureaux, ni commodités pour bien exercer leurs fonctions, et que le maire veille à ce qu’ils soient des sans domiciles fixes à la maire parce qu’ils ne se contentent pas de dire oui à toutes ses décisions.

Honoré Feukouo  

Le CIPCRE en guerre pour la paix

La paix sans distinction religieuse
Bafoussam. La coopération interreligieuse et le CIPCRE prônent la cohésion sociale
Pourquoi les musulmans insistent sur la nécessité de se déchausser avant d’entrer dans la mosquée, tandis que chez les chrétiens et les traditionnalistes, il faut se décoiffer plutôt avant d’aller à l’église, où sous les crânes pour les adeptes de la foi traditionnelle? Cette question est apparemment  l’un des petits détails religieux, qui divise quand en majorité, tout nous réunit sur le plan spirituel,  comme le note de manière anodine, l’imam Moussa Nchamoun. Mais, il constitue le fondement de la division des religions. Au fond constate le pasteur Jean Blaise Kenmogne pour répondre à la question, d’un côté comme de l’autre, chacun met juste en pratique les notions de respect avant d’aller à la rencontre de on Dieu. Les chrétiens se décoiffent pour être respectueux, et les musulmans se déchaussent pour ne pas souiller la maison d’Allah. Ces explications ont été données le mercredi 24 septembre 2014. C’était aux cimes de la paroisse sacré cœur du Mont saint Jean de Bafoussam. En ces lieux, pasteurs prêtres, imams et un notable se sont mis ensemble sur une même table pour parler de la coopération interreligieuse. Une façon heureuse de célébrer la journée internationale de la paix, au moment où au Cameroun, la quiétude nationale est troublée, mise en danger par des attaques de la secte Boko Haram. Si d’aucuns y voient un combat interreligieux, l’Imam Moussa Nchamoun s’y oppose. D’après ce serviteur d’Allah, la religion musulmane est là pour prôner la paix, la tolérance, le pardon. En une vingtaine de minutes, il a utilisés des exemples, des citations du coran, pour montrer qu’il est important de vivre en paix. Du moins, pour ceux qui pratiquent le Coran, tel que prescrit par Mahommed le serviteur d’Allah le miséricordieux dieu tout puissant.
A sa suite, le pasteur Jean Blaise Kenmogne, s’appuyant sur la bible qui résume le message du miséricordieux Dieu par ses prophètes et Jésus Christ, son fils a réitéré les mêmes propos. Le directeur général du Cercle international pour la promotion de la création (CIPCRE),  met en exergue la différence entre la passion religieuse qui peut pousser à détruire et la foi religieuse fondée sur la croyance en un Dieu, symbolisée d’une manière particulière par chaque religion mais renvoyant au même fondement pour tous. Il insiste sur la nécessité d’un changement des mentalités, vers un esprit pieux pour une meilleure cohabitation entre les hommes qui ont tout intérêt à vivre ensemble, et rien à gagner en se détruisant par des guéguerres.  Et pour montrer que la religion c’est une affaire de tous, face à des prêtres, pasteurs et imams, c’est un notable qui a conduit la prière d’ouverture de cette cérémonie. Une autre manière de montrer que la religion, la foi, n’est pas une histoire de niveau en grade, mais de volonté à faire le bien, peu importe le titre. Pour preuve, lors des échanges, c’est une femme qui a pris la parole pour le mieux décrypter ce que dit le coran sur certains points. Hommes comme femmes, la religion quelque soit le bord évoquée, doit avoir pour fondement la paix, le vivre ensemble, l’acceptation et le pardon mutuel. Invités venus nombreux, et dirigeants religieux se sont mis d’accord à l’issue des échanges sur l’impérieuse nécessité de sauvegarder la paix qui est le fondement de toutes les religions, en reconnaissant que ces religions mènent au même but croire en un Dieu tout puissant.
Honoré Feukouo