Le marché en flammes
Foumbot. Une dizaine de boutiques ont été consumées par un incendie qui s’est déclenché nuitamment.
Triste soirée pour les commerçants du marché de Foumbot. Ces derniers ont passé la nuit du dimanche 11 au lundi 12 décembre 2011 à lutter contre les flammes qui menaçaient d’embraser tout sur son passage. C’est tard dans la nuit, que la forte mobilisation effectuée par les habitants de cette localité a pu les permettre de venir à bout du feu. Il avait déjà ravagé une dizaine de comptoirs, du secteur des tailleurs. Il y a aussi des comptoirs appartenant aux vendeurs ambulants de médicaments de la rue qui ont subi les dégâts avec la perte de tout ce qu'ils avaient comme réserves. L’origine de l’incendie est l'un des sujets de controverse. Les uns ont tôt fait de pointer du doigt le pharmacien du voisinage qu'il voyait d'un mauvais œil ces commerçants ambulants qui continuent de vendre à vil prix et sans garantie certaine, les médicaments qu'il a du suer sang et eau pour obtenir l'autorisation de commercialiser, tout en, promettant de respecter certaines contraintes par rapport aux voisins d'en face. d'autres parlent d'une main criminelle derrière cet incident, avec des précisions liés à un effet de sorcellerie où de vengeance. la piste la plus prise au sérieux par les forces de l'ordre, semble être celle d'un fer à repasser qui n’aurait pas été débranché. D’après Albert Ngoulah l’une des victimes, ils sont partis du marché vers 19h, au moment où le marché était plongé depuis des heures dans le noir. L’un des apprentis qui repassait les vêtements, avait omis de débrancher le fer en partant. La lumière qui est revenue vers 20h, a fait effet sur le fer qui avait été laissé sur un vêtement. Profitant des tissus et autres comptoirs en bois, le feu a vite pris de l’ampleur. «On m'a informé vers 21h. nous nous sommes juste mobilisés pour passer par le toit et sortir quelques outils important des comptoirs voisins qui n’étaient pas encore attaqués par le feu pendant que d’autres, s’employaient avec les moyens de bord à éteindre le feu. Même Noungue Youssoufou sous-préfet de Foumbot, est descendu en alerte donner un coup de main aux secouristes de circonstance. Les commerçants doivent une fière chandelle à la folle qui dort dans le marché. C’est elle qui a sonné l’alerte, permettant aux secouristes de se mobiliser pour éteindre le feu avant que toutes les boutiques soient consumées.
 Dans le même temps à Mbouda, le comptoir du vétéran Tiaya Pierre un autre couturier plus connu au centre ville de Mbouda sous le pseudonyme de ciseaux et main d’or, se consumait vers 20h. Un coupe-circuit parti de la prise qui se trouvait branché sur un fil posé au dessus d’une armoire contenant des habits, est à l’origine de l’incendie.

H F