Le tourisme se dote d’un planning
Ouest. Les différents opérateurs veulent
viabiliser le tourisme.
Améliorer la qualité et la quantité des
sites touristiques à l’ouest, ainsi que les capacités d’accueil. C’est en
résumé les grandes lignes de ce qui a constitué en ne centaine de propositions
diverses, le schéma directeur régional de développement touristique de l’Ouest
Cameroun. Il a été adopté lors des premières assises du tourisme de l’Ouest qui
se sont déroulées du jeudi 23 au vendredi 24 octobre 2014 à la mairie de
Bandjoun. Les aspects liées à l’exploitation de la belle verdure de l’Ouest,
les cérémonies traditionnelles et d’autres atouts locaux, ont été évoqués tout
comme la qualité des services d’accueil et de promotion du tourisme. «Ces
propositions seront examinées, toilettées, harmonisées et réalisées
progressivement » soutien Sylvain Djache Nzefa le coordonnateur de la
route des chefferies, l’un des porteurs de ce projet. Il est question,
« de viabiliser le tourisme pour en faire une source de devises, afin de
compenser la baisse drastique des produits de rente comme le café à
l’Ouest » explique sa majesté David Simeu. Le chef Bapa est par ailleurs
président de l’office régional du tourisme de l’Ouest (Ortoc). Pour réussir le
défi d’assurer le développement du tourisme à l’Ouest des partenaires
d’horizons divers ont mis en commun leurs efforts aux fins de contrer toute
forme d’échec à cette initiative. L’Ortoc qui parraine cette action, est une
association cofondée par l’association des chefs traditionnels de l’Ouest
Cameroun, la branche Ouest de l’association des communes et villes unies du
Cameroun (Cvuv /o) et les professionnels du secteur tourisme dans cette
même région. Charles Djadjo Tchomtchoua le secrétaire général des Cvuc/O,
assure de la réussite de ce projet de développement du tourisme en se basant
sur le fait qu’il est conçu en harmonie avec les objectifs du Dsce, et parce
que les pistes sont nombreuses pour le travail. Les acteurs extérieurs ont
aussi mis à contribution leurs intelligences et des moyens financiers pour lancer
cette entreprise. Il s’agit en outre de l’association pays de la Loire Cameroun
et de l’Union Européenne. Françoise Collet Ambassadeur de l’UE, a rappelé
l’apport financier que l’institution qu’elle représente a déjà
investi, tout comme elle se montre disponible à continuer à contribuer pour
faire du tourisme une grande entreprise au Cameroun.
Honoré Feukouo
TALLA
MBOU RICHARD
«Il
faut professionnaliser le secteur du tourisme »
L’un
des plus anciens dans le secteur de l’hôtellerie évalue le projet de l’ORTOC
Quel avis sur ce projet qui vise à viabiliser le secteur touristique avec tous ses démembrements?
Le programme de la
route des chefferies en association avec le jeune et prometteur programme de l’office régional du tourisme de l’Ouest (Ortoc), est
un vecteur d’emploi et de développement pour notre pays. C’est un programme qui
va attirer pas mal de touristes. Mais il faut d’abord que certains problèmes
soient réglés ; notamment les problèmes avec Boko Haram, et les autres
problèmes de sécurité. Il y a aussi les clients qui sont rares. Il faut évidemment
que la loi soit respectée. Il y a des hommes d’affaires qui construisent des
hôtels juste parce qu’ils voient des professionnels dans ce secteur. Ils créent
des hôtels tous les jours sans respecter la réglementation et les défaillances
enregistrées, contribuent à raréfier la qualité de la clientèle. Maintenant, il
faut que nous associons à ce programme de la route des chefferies plus de
volonté dans tous les aspects du tourisme. Je suis sûr que le Cameroun tirera
quelque chose de plus dans ce secteur vital pour l’hôtellerie en particulier,
celui du tourisme en général et sur ce plan, le Cameroun a besoin de beaucoup
que nos efforts soient davantage fournis en commun pour faire du tourisme une
industrie rentable de notre pays.
Ce programme de doter
la région de l’Ouest d’un regroupement pour assurer le tourisme, arrive au bon
moment. Il y a la Coupe d’Afrique des
Nations qui arrive en 2016 pour les femmes et en 2019 pour les hommes. Tout cela
va aussi aider sur le plan touristique et ce, dès maintenant. Cela va contribuer
à faire rentrer des devises, à multiplier les emplois. Quand on crée des
emplois, c’est une bonne chose. Les gens viennent pour visiter les chefferies,
les beaux espaces naturels du Cameroun, et d’autres endroits magnifiques. Mais en
séjour ici, ils doivent se loger et s’insérer pour être à l’aise. Il faut que les établissements de tourisme s’arriment.
Amélioration secteur hôtelier?
Pour que le secteur
hôtelier se porte bien, nous sommes syndiqués. Au sein de cette organisation,
nous essayons de nous organiser, et tous n’y adhèrent pas. Surtout que le
secteur de l’hôtellerie attire beaucoup de personnes et les hommes d’affaires qui s’insèrent dans
ce secteur ne sont pas à la base des professionnels. Ils créent des
établissements, ils ne suivent pas, ils ne forment pas le personnel, ils
fonctionnent sans agrément et puis, ils rognent notre part de marché. Il faut
donc qu’on se mette ensemble sans exclure quiconque, pour devenir des
professionnels, ou améliorer et professionnaliser le secteur hôtelier au Cameroun.
Situation ALTITEL?
Mon hôtel ALTITEL est
un établissement hôtelier deux étoiles situé en face du collège Tankou de
Bafoussam. Je suis un professionnel j’ai fait ma vie dans l’hôtellerie, je suis
agrée et je suis l’un des plus connu dans notre secteur. Je suis un professionnel
qui offre les normes requises pour que l’établissement hôtelier que j’ai crée demeure
fonctionnel dans les normes internationales requises. J’ai une très bonne
situation sur l’axe Bafoussam – Bamenda. Ceux qui vont où viennent de l’aéroport
de Bafoussam- Bamougoum ne peuvent pas rater de passer devant mon établissement
hôtelier. Je travaille avec plusieurs personnes tant sur le plan national que
international. Et tous ceux qui passent par ALTITEL peuvent vous dire qu’ils ne
sont pas déçus lorsqu’ils passent chez nous.
Propos
recueillis par Honoré Feukouo
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