Assassiné et dépossédé des organes
Dschang. La victime est un sexagénaire qui a été agressé à proximité
d’un commissariat.
Assassiné et dépouillé de ses
organes génitaux, de sa langue et d’autres parties de son corps. C’est le drame
subi par André Ngandjong. La terreur et la stupéfaction se lisait sur les
visages des habitants du quartier Tsinkop du groupement Foto à Dschang.
Certains n’ont pas pu se maîtriser, et ont déversé toute leur bile devant la
triste image découverte au petit matin du vendredi au carrefour situé à 50m du
marché Foto et du commissariat du 1er arrondissement de la ville de
Dschang. Il s’agit d’un crime crapuleux. La victime André Ngandjong est un
jeune retraité de la délégation des travaux publics, situé non loin du lieu de
son assassinat. Il est méconnaissable. Du sang sur lui et tout autour. Son
mention et sa dentition a été éventrée par une chirurgie qui a permis au
bourreau de priver ce cadavre de sa langue. Ses yeux et ses organes génitaux
ont aussi été sectionnés et emportés. Sur la victime, se trouve son téléphone.
Une façon pour l’exécutant de laisser comprendre qu’il n’était nullement intéressé
par les outils personnels et le matériel de la victime. Pour preuve, la police
qui a récupéré le corps, avant de le conduire à la morgue, a trouvé dans les
poches de ce sexagénaire, une importante somme d’argent.
André Ngandjong qui, dans la nuit
du jeudi 1er au vendredi 2 août 2013, il a passé une bonne heure à
picoler dans un débit de boisson avec d’autres personnes ne se doutait pas qu’il
prenait là ses dernières bières de la vie, au moment où il se lève en disant
qu’il rentrait chez lui retrouver ses 2 femmes et sa dizaine d’enfants. Selon
le propriétaire du bar, c’est à 21h qu’il quitte les lieux pour se rendre chez
lui. «Grande a été notre surprise d’apprendre qu’il avait été assassiné à moins
de 50m du bar et de son domicile » s’étonne ce dernier. La police a
aussitôt ouvert une enquête qui a permis d’appréhender un premier suspect. Il
s’agit d’un jeune homme d’une vingtaine d’années. Les sources policières
laissent entendre que le bourreau a avoué son crime, laissant entendre qu’il se
vengeait contre un tuteur qui ne l’aidait pas beaucoup. La famille du présumé
assassin, dément en laissant entendre que leur fils est un aliéné mental bien
connu dans la ville. «Il ne faut pas qu’on prenne quelqu’un qui n’a pas tous
ses sens. Est-ce qu’ils ont vu les organes enlevé sur la victime à côté du
suspect ? » S’écrie comme une avocate, la sœur aînée du suspect. La
police est bien décidée à dénouer cette affaire, pour éviter que Dschang, ne
devienne une autre zone de crime crapuleux au Cameroun.
Honoré Feukouo
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire