Du sang frais en banque
Ouest. Un partenariat entre les hôpitaux locaux et l’Udm permet de résoudre les besoins de transfusion sanguine chez les patients en manque de sang.
Le Dr Joséphine Fokam, directrice de l’hôpital régional de Bafoussam, clame avec fierté la disponibilité actuelle d’une banque de sang dans la structure hospitalière qu’elle dirige.
Ce département jadis absent, fonctionne depuis janvier 2011. Le projet d’après le Dr Fokam Joséphine, a été réalisé avec l’appui de l’université des montagnes qui dispose d’un partenaire financièrement et techniquement solide, capable de motiver les potentiels donneurs. «Nous avons sur place le matériel pour effectuer les tests, afin de nous assurer que le sang que nous avons en banque est de bonne qualité et ne peut produire aucun désagrément chez les potentiels receveurs. On préserve suffisamment pour distribuer dans les autres hôpitaux de la région qui en ont besoin. Etant donné que la durée de vie dans notre chambre froide est de 15 jours, nous ne gardons qu’une cinquantaine de paquets qu’on renouvelle au bout de 15 jours s’il n’y a pas épuisement de stock par la demande».
A la clinique hospitalière universitaire de l’Udm, les méthodes de conservation d’après le Pr Lazare Kaptué sont hypermodernes. « Notre banque de sang pour la conservation à 4+/- 2° c (2 à 6°c) et a une capacité de près de 300 poches de sang. Compte tenu de la faiblesse de la mobilisation dans la région, il n'y a que 150 poches de sang conservé pour le moment. Nous disposons d'une centrifugeuse pour le fractionnement du sang en ses différents composants (concentré globulaire, plasma frais congelé, plaquette, cryo précipité) qui est fonctionnelle avec l'appui technique de mise en marche et de formation surplace effectuée par une équipe allemande.»
Pour le président de l’Udm ils s’assurent avant de garder dans leur chambre froide, que le donneur est en bonne santé par des examens. «Nous éliminons les poches contaminés par le VIH, Hépatite B, Hépatite C, Syphilis, volume insuffisant, poches avec caillots…» Le responsable de l’Udm qui assure qu’ils multiplient des campagnes pour obtenir des dons de santé malgré le manque de volonté des donneurs et la faiblesse de la demande, dit que la majorité des donneurs prélevés s des personnes âgées de 18 à 23 ans.
Honoré Feukouo
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